EPIC 204278916

étoile du sous-groupe du Haut-Scorpion
EPIC 204278916
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 16h 02m 07,5769s[1]
Déclinaison −22° 57′ 46,884″[1]
Constellation Scorpion
Magnitude apparente 13,7(bande R)[2]

Localisation dans la constellation : Scorpion

(Voir situation dans la constellation : Scorpion)
Caractéristiques
Type spectral Pré-séquence principale M1[3]
Indice J-K 1,033
Indice J-H 0,712
Astrométrie
Mouvement propre μα = −12,267 mas/a[1]
μδ = −24,955 mas/a[1]
Parallaxe 7,128 5 ± 0,063 3 mas[1]
Distance 140,282 0 ± 1,245 7 pc (∼458 al)[1]
Caractéristiques physiques
Masse 0,5 M[4]
Rayon 0,97 R[4]
Luminosité 0,15 L(bolométrique)[2]
Température 3 673 K[2]
Âge ≈5 × 106 a[4]

Désignations

2MASS J16020757-2257467, UCAC2 22721-863, USNO-B1.0 0670-00406583, TIC 9735122[5]

EPIC 204278916 est une étoile de la pré-séquence principale âgée d'environ cinq millions d'années et de type spectral M1. Elle fait partie du sous-groupe du Haut-Scorpion dans l'association Scorpion-Centaure et se trouve dans la constellation du Scorpion. L'étoile fait pratiquement la même taille que le Soleil (son rayon est 97 % de celui du Soleil), mais a une masse deux fois plus faible (0,50 masse solaire) et une luminosité environ 6-7 fois moindre (15 % de la luminosité solaire)[4],[6].

Cet objet stellaire a d'abord été caractérisé par le deuxième USNO CCD Astrograph Catalog (UCAC2) et le Two Micron All Sky Survey (2MASS) puis a été étudié lors de la campagne 2 de la mission K2 du télescope spatial Kepler qui s'est déroulée du 23 août au 13 novembre 2014.

Luminosité modifier

En août 2016, une équipe d'astronomes, dirigée par Simone Scaringi de l'Institut Max-Planck de physique extraterrestre en Allemagne, a indiqué que cette étoile naine rouge a un disque circumstellaire. De plus, l'équipe de recherche a observé des baisses inhabituelles de luminosité atteignant 65% pendant 25 jours consécutifs (sur un total de 79 jours d'observation). La variabilité de la luminosité était très périodique et fut attribuée à la rotation de l'étoile. Les chercheurs ont émis l'hypothèse que les baisses irrégulières étaient causées par le fait que le bord interne du disque serait tordu ou par le transit d'objets cométaires sur des orbites circulaires ou excentriques[4].

Références modifier

  1. a b c d e et f (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c Thomas Preibisch, Anthony G. A. Brown, Terry Bridges, Eike Guenther et Hans Zinnecker, « Exploring the Full Stellar Population of the Upper Scorpius OB Association », The Astronomical Journal, vol. 124, no 1,‎ , p. 404-416 (DOI 10.1086/341174, Bibcode 2002AJ....124..404P)
  3. H. Bouy et E. L. Martín, « Proper motions of cool and ultracool candidate members in the Upper Scorpius OB association », Astronomy and Astrophysics, vol. 504, no 3,‎ , p. 981-990 (DOI 10.1051/0004-6361/200811088, Bibcode 2009A&A...504..981B, arXiv 0907.0149)
  4. a b c d et e S. Scaringi, C. F. Manara, S. A. Barenfeld et P. J. Groot, « The peculiar dipping events in the disk-bearing young-stellar object EPIC 204278916 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, Advanced Access,‎ (DOI 10.1093/mnras/stw2155, Bibcode 2016MNRAS.tmp.1267S, arXiv 1608.07291)
  5. (en) [PBB2002 USco J160207.5-225746 -- Rotationally variable Star] sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. (en) Tomasz Nowakowski, « Irregular dimming of a young stellar object investigated by astronomers », Phys.org,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

  • KIC 8462852, une étoile montrant des fluctuations lumineuses similaires.

Liens externes modifier