Dorothea Beale
Dorothea Beale, née le à Londres, et morte le à Cheltenham, était une pédagogue britannique. Elle est la principale du Cheltenham Ladies' College et la fondatrice du St Hilda's College d'Oxford.
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Principale de collège, suffragette, suffragiste, professeure, aviatrice, mathématicienne |
Jeunesse
modifierDorothea Beale est la quatrième enfant et la troisième fille de Miles Beale, un chirurgien qui s'intéressait à l'éducation et aux questions sociales. Sa mère, Dorothea Margaret Complin, d'origine huguenote, était la cousine de Caroline Cornwallis (en) qui exercera une grande influence sur Dorothea. Après des études à Stratford, Dorothea suit des cours au Gresham College et au Crosby Hall Literary Institution. En 1847 elle envisage de poursuivre ses études à Paris, mais elle doit y renoncer lorsque la révolution de 1848 éclate. Elle étudie alors au Queen's College, école privée de Londres, où elle se lie avec Frances Buss et Adelaide Anne Procter[1].
Carrière
modifierEn 1849, Dorothea Beale enseigne les mathématiques au Queen's College, et en 1854 elle est nommée directrice de l'école rattaché à l'institut. En 1856, elle publie anonymement une brochure[2],[3]. Fin 1856, elle quitte le Queen's College s'opposant à sa direction, et en elle est directrice de la Clergy Daughters' School, à Casterton, Cumbria. De nouveau, souhaitant des réformes éducatives, elle s'oppose à sa direction et elle démissionne en décembre[1].
Le , Dorothea Beale est nommée directrice du Cheltenham Ladies' College. Alors que la situation financière de l'institut est difficile lorsqu'elle arrive, elle parvient à rétablir la situation de l'établissement, qui accueille de plus en plus d'élèves. En 1864, son succès est reconnu et cela a une influence importante dans l'éducation des filles en Angleterre[1]. En 1885, Elle fonde le St Hilda's College à Oxford, pour former des enseignantes du secondaire[4].
En 1898, en collaboration avec Lucy Soulsby et Frances Dove, elle écrit Work and Play in Girls' Schools où elle définit ses opinions sur l'éducation des filles. Elle participe au mouvement pour le droit de vote des femmes au Royaume-Uni[1].
Dorothea Beale meurt des suites d'une opération pour soigner son cancer, le [1].
Distinctions
modifier- : l'université d'Édimbourg lui décerne un doctorat honoris causa LL.D., en reconnaissance de son travail éducatif. Elle devient la deuxième femme ainsi honorée, après l'entomologiste Eleanor Anne Ormerod.
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dorothea Beale » (voir la liste des auteurs).
- (en) Elizabeth Lee, « Beale, Dorothea », dans Dictionary of National Biography, Londres, Smith, Elder & Co.,
- Kaiserswerth Deaconesses. Including a History of the Institution, the Ordination Service and Questions for Self-Examination
- Voir Czolkoss, Michael: "Ich sehe da manches, was dem Erfolg der Diakonissensache in England schaden könnte" – English Ladies und die Kaiserswerther Mutterhausdiakonie im 19. Jahrhundert. In: Thomas K. Kuhn, Veronika Albrecht-Birkner (eds.): Zwischen Aufklärung und Moderne. Erweckungsbewegungen als historiographische Herausforderung (= Religion - Kultur - Gesellschaft. Studien zur Kultur- und Sozialgeschichte des Christentums in Neuzeit und Moderne, No. 5). Münster 2017, pp. 255-280, ici 265-269.
- « Our History », St Hilda's College, Cowley Place, Oxford, OX4 1DY (version du sur Internet Archive)
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) Elizabeth Lee, « Beale, Dorothea », dans Dictionary of National Biography, Londres, Smith, Elder & Co.,
- Jacqueline Beaumont, « Beale, Dorothea (1831–1906) », dans Oxford Dictionary of National Biography, (lire en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Travaux par ou sur Dorothea Beale sur Internet Archive