Dori (Burkina Faso)
Dori – est une ville du Nord-Est du Burkina Faso, chef-lieu du département portant le même nom, dans la province du Séno et dans la région du Sahel. Elle fait partie de la région du Liptako[1], dont elle est le centre commercial le plus important[2], et fut la capitale de l'ancien émirat du Liptako[2].
Dori | |||
Scène de rue à Dori | |||
Administration | |||
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Pays | Burkina Faso | ||
Région | Sahel | ||
Province | Séno | ||
Département ou commune |
Dori | ||
Démographie | |||
Population | 21 078 hab. (2006) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 14° 03′ nord, 0° 03′ ouest | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
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Toponymie
modifierLe terme Dori, d’origine gourmantché, signifie que le site était déjà occupé lorsque les Peuls choisirent d'y installer la capitale de l'émirat du Liptako.
Le nom signifierait « les rives de la mare » et plus précisément « celles qui sont au-delà de l’eau »[3].
Géographie
modifierClimat
modifierLe climat est de type sahélien. La pluviométrie est d'environ 567 mm/an[1]. Les effets d'un changement climatique font peser des risques sur le bon déroulement du cycle de croissance des cultures pluviales[4].
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Paysage autour de Dori
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Arbres sahéliens
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Une mare menacée[5]
Histoire
modifierHistoriquement, grand carrefour caravanier, la ville est au XIXe siècle la capitale de l'Émirat du Liptako, subdivision et extension la plus occidentale du Califat de Sokoto[2].
Plusieurs personnalités s'y sont rendues, telles que l'explorateur allemand Heinrich Barth en juillet 1853 – qui décrit l'endroit comme particulièrement sec et inhospitalier – ou l'officier français Parfait-Louis Monteil qui y signe un traité avec le chef local le [1]. Elle est conquise par les Français en 1897[2].
Dori a abrité en 2013 les festivités marquant la célébration du 53e anniversaire de l'indépendance du Burkina Faso[6].
Démographie
modifierLe recensement 2006 a comptabilisé 21 078 habitants. La population est majoritairement peule, mais des Touareg, des Songhai et des viennent régulièrement y faire du commerce[1]. c'est du rap tout terrain c'est du rap tout terrain
Économie
modifierSa foire aux bestiaux et les couvertures décorées vendues au marché sont réputées[1].
Transports
modifierCarrefour routier régional, la commune est traversée par la route nationale 3, la route nationale 23 et la route nationale 24.
Culture et patrimoine
modifierJumelage
modifierDepuis 1984, la ville est jumelée avec la commune française d'Annecy-le-Vieux[7].
Notes et références
modifier- (en) Lawrence Rupley, Lamissa Bangali et Boureima Diamitani, Historical Dictionary of Burkina Faso, Rowman & Littlefield, 2013 (éd. révisée), p. 60 (ISBN 9780810867703)
- (en) B. G. Martin (recenseur) et Paul Irwin, « Liptako Speaks. History from Oral Tradition in Africa », Cahiers d'études africaines, vol. 24, no 96, , p. 511-512 (lire en ligne, consulté le ).
- Botte, Boutrais et Schmitz, Figures peules, Paris, Karthala, , 541 p. (ISBN 978-2-86537-983-5 et 2-86537-983-3, lire en ligne), p. 211-237.
- Raphaël Kafando, « D’ici à 2050, Dori risque de ne plus avoir de période humide », Le Hub rural (lire en ligne).
- « Mare de Dori : Lutte contre l’ensablement », lefaso.net, 8 février 2007 [lire en ligne]
- lefaso.net. Programme d’activités du 11 décembre 2013 à Dori. http://lefaso.net/spip.php?article56969&rubrique386
- « Coopération décentralisée entre Annecy-le-Vieux et Dori », site municipal d'Annecy-le-Vieux [1]
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Bernard Delmond, Retour à Dori : Burkina Faso (roman), éditions L'Harmattan, 2007, 298 p. (ISBN 9782296039674)
- Jean-Claude Klotchkoff, « Dori », in Le Burkina Faso aujourd'hui, Éditions du Jaguar, Paris, 2011, p. 133-134 (ISBN 9782869504523)