Dolmen de Fessine

dolmen à La Meignanne, France

Le dolmen de Fessine est un dolmen situé à La Meignanne, dans le département français de Maine-et-Loire en France.

Dolmen de Fessine
Image illustrative de l’article Dolmen de Fessine
Vue générale de l'édifice
Présentation
Période Néolithique
Caractéristiques
Géographie
Coordonnées 47° 31′ 12″ nord, 0° 42′ 34″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Commune La Meignanne
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
(Voir situation sur carte : Maine-et-Loire)
Dolmen de Fessine
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Dolmen de Fessine
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmen de Fessine

Description modifier

Le dolmen fut fouillé et restauré par Michel Gruet de 1967 à 1971. Son architecture atypique ne permet de le rattacher ni aux dolmens angevins ni aux allées couvertes[1].

La chambre sépulcrale est de forme rectangulaire (9 m de long pour 1,60 m de large). Elle est précédée d'un genre de vestibule de même longueur mais moins large (1 m) qui ouvre à l'est. La jonction entre les deux espaces se fait via un passage étroit (0,60 m de large) excentré du côté de la paroi nord. Le sol du dolmen est recouvert de grandes dalles (deux dans la chambre, une dans le vestibule). La chambre est recouverte par deux tables de couverture. La hauteur sous plafond est décroissante depuis l'entrée (2 m) jusqu'au fond de la chambre (1,50 m)[1].

Le cairn, désormais en grande partie éboulé, devait mesurer 3,50 m à 4 m de large de part et d'autre de la chambre, soit une structure globale d'environ 8 m à 12 m de large pour 10 m de long. Il comporte un parement en façade qui «devait dessiner, de part et d'autre de l'entrée mégalithique, une sorte d'avant-cour ou de parvis semi-elliptique de 6 m de large»[1]. La dépression dans la structure du cairn, située derrière le chevet de la chambre, correspond à trois foyers de forme circulaire superposés dont la fonction est indéterminée[1].

Le mobilier funéraire recueilli est assez pauvre et se limite à «quelques tessons [de céramique] carénés à décor de chevrons incisés, quelques silex (pointe de flèche à ailerons et pédoncule et une extrémité de poignard), une hache polie et les tranchants de deux autres»[1]. Des charbons de bois ont été retrouvés sous les dalles du sol[1].

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f Gruet 2005

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.


Articles connexes modifier