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Thiot Ingénierie modifier

Thiot Ingénierie est une société privée située dans le lot (46), leader mondial[3] dans la fabrication de canons à gaz et experte en physique des chocs. Thiot Ingénierie réalise des essais d'impacts et des tests de certification pour les industries aéronautique, spatial et de défense.

Thiot Ingénierie
 

Création 1988
Fondateurs Patrick THIOT
Forme juridique SARL
Action Essais d'impacts
Siège social Puybrun (46)
  France
Effectif 20
Site web http://www.thiot-ingenierie.com/

Chiffre d'affaires 6M€

Histoire modifier

Cette société a été fondée en 1988 par Patrick THIOT . En 1992, cette société réalise le lanceur à deux étages Athéna pour le Centre d'Etudes de Gramat capable de projeter x poid à x km/s DEMANDER Jerome), ce lanceur est un des plus puissants de France.

En 2000, Thiot Ingénierie réalise pour le Lawrence Livermore National Laboratory (E-U)le lanceur JASPER.

En 2008, Thiot Ingénierie acquière de nouveaux locaux afin de créer son propre laboratoire de recherche en physique des chocs. ce dernier comprend trois lanceurs (7 calibres), 2 chambres de détonique et une presse dynamique, unique en Europe capable de charger 200T en 3ms.

Conception de machines spéciales modifier

Thiot Ingénierie est spécialisée dans la conception de canons à gaz, chambres de détonique et machines d'autofrettage.

Canon à gaz léger modifier

Un canon à gaz léger est un tube à choc utilisé en physique. Il est spécialement conçu pour produire de très grandes vitesses et sert habituellement à l'analyse des impacts en hypervitesse, tels que la formation de cratères d'impact par des météorites ou l'érosion de matériaux par des micrométéorites.

Il est utilisé également pour créer de fortes pressions notamment pour transformer de l'hydrogène liquide en hydrogène métallique. Texte de la page[1]

Canon à gaz léger simple étage modifier

Les lanceurs de Thiot Ingénierire peuvent lancer des projectiles (grêlons, pierres, pneus ...) jusqu'à 1000 m.s^-1 avec un diamètre de 350 mm.

Canon à gaz léger double étages modifier

Cette société a un lanceur spécialisé pour l'espace qui peut lancer un projectile de 13 mm de diamètre à 8000 m.s^-1 et un autre pour la défense qui peut accélérer un projectile de 35 mm de diamètre à 3000 m.s^-1.

Chambres de détonique modifier

Les chambres de détonique sont des chambres blindées dans lesquelles sont placées les explosif. Elles ont pour but de concentrer les gaz, débris et poussières provoqués par l'explosion de la charge. De cette manière il est rendu possible de tester des explosifs comme ceux servant aux détachements d'un satellites ou des charges plus volumineuse en toute sécurité.

Machine d'autofrettage modifier

Les machines d'autofrettage sont notamment utilisées sur les canons des chars. Elles permettent de rendre les tubes de canons plus résistants et permette une meilleure durabilité du produit. Pour ce faire, une huile est envoyée dans le tube sous pression jusqu'à la déformation de celui-ci.

Barres d'Hopkinson modifier

Les barres d'Hopkinson sont un dispositif d'essai permettant de réaliser des essais de caractérisation matériaux à haute vitesse de déformation 10^4s-1.

Bien qu'il existe des installations et des techniques variées d'utilisation des barres d'Hopkinson, le principe reste le même. L'échantillon de matériau est placé entre les deux barres, appelée "barre entrante" et "barre sortante". Le projectile est propulsé sur la barre entrante, créant un pulse de pression qui se propage jusqu'au spécimen. Une partie de l'impulsion est reflétée à l'extrémité de la barre, l'autre partie traverse l'échantillon de matériau pour aller dans la barre sortante. Les jauges de déformations installées sur les surfaces de la barre entrante et de la barre sortante mesurent les déformations provoquées par l'onde. Les jauges de déformation permettent de déterminer les amplitudes des impulsions de choc appliquées à la barre entrante, à l'impulsion reflétée et à l'impulsion transmise. Textes de la page[2]

Il existe diverses configurations pour réaliser des tests de compression, de traction et de torsion.

Pour les tests de compression, l'échantillon étudié est entre les deux barres symétriques, la "barre entrante" et la "barre sortante". La "barre sortante" est frappé par la "barre entrante" (pistolet à gaz) pendant l'essai.

L'essai de traction est plus complexe car l'échantillon est attaché a la "barre entrante" et la "barre sortante".

Pour les tests de torsion, il y a deux méthodes: la méthode couple stocké où l'onde de torsion envoyée vers l'échantillon est créée en ouvrant brusquement la vanne. Et une autre technique de chargement connue comme explosive où des charges explosives sont utilisées sur l'extrémité libre de la barre incident pour créer l'onde incidente.

Presse dynamique modifier

Le rôle de la presse dynamique est de créer un effort de traction ou de compression. Thiot Ingénierie possède une presse dynamique unique en Europe[4]. En effet, cette dernière est particulière par sa vitesse de chargement. L'effort peut passer de 0 à 200 tonnes en 3 millisecondes. Parmi les domaines d'application nécessitant ces performances on compte: le crash automobile, l'onde sismique ainsi que les études d'impacts sur géocroiseurs.

Laboratoire d'essais modifier

Recherche et développement modifier

Les ingénieurs et chercheurs de Thiot Ingénierie travaillent sur différents projets tout au long de l'année afin de mieux comprendre les réactions des matériaux lors d’un choc. Ces ingénieurs basent leurs analyses à la fois sur des essais d'impacts mais aussi sur des simulations numériques qu'ils réalisent. Quelques-unes de leurs études sur les impacts hyperveloces sont soutenues par le CNES dont "NUMERICAL INVESTIGATIONS ON PRESSURIZED ALUMINUM-COMPOSITE RESERVOIR RESPONSE TO HYPERVELOCITY IMPACTS: COMPARISON BETWEEN EXPERIMENTAL WORKS AND COMMERCIAL CODES" et "HYPERVELOCITY IMPACTS OF ALUMINUM PROJECTILES AGAINST PRESSURIZED ALUMINUM-COMPOSITE VESSEL" présntées à HVIS 2015. Une de leurs études reposait sur l'analyse du comportement d’un réservoir de satellite lors d'un impact. L'hypothèse à vérifier était que grâce à l'effet du gaz la vitesse du nuage de débris générés par l'impact diminue. En effet la face interne de la bouteille de gaz ne présentait aucun impact lorsque celle-ci contenait une pression supérieure à 200 bar, de même que la vitesse des débris avait diminuée. Cette étude a permis de déterminer la contenance maximum de gaz d’un réservoir de satellite afin qu’il n’explose pas s’il est percuté par un débris spatial. Pour arriver à ces conclusions les équipes de Thiot Ingénierie ont effectués des essais d'impacts jusqu’à 6 km/s (soit 21 000 km/h) et les ingénieurs en simulations ont recréés les débris et les ondes de chocs générées dans le gaz durant l'impact. Ces deux prestations associées permettent une analyse plus profonde mais aussi la vérification des calculs. Rapport complet de l'étude<ref name="Rapport complet de l'étude">[5]

Titan modifier

Titan est un lanceur à gaz simple étage pouvant lancer un projectile de 60 mm de diamètre à 1000 m/s. Ce lanceur de laboratoire est utilisé pour les essais aéronautique, notamment pour recréer un orage de grêle, des impacts de pneus ou encore d'oiseau.

Hermes modifier

Hermes est un lanceur à gaz double étages, plutôt utilisé pour les essais spatiaux, celui-ci accélère à plus de 5000 m/s des projectiles de 12 mm de diamètre. Ces essais permettent de tester la résistance de la structure des satellites face aux débris spatiaux.

Vulcain modifier

Vulcain est un lanceur à gaz double étages pouvant lancer un projectile de 35 mm de diamètre à 3000 m/s. Ce lanceur de laboratoire est utilisé pour la défense, notamment pour projeter des flèches de chars.

Jupiter modifier

Jupiter est une presse dynamique pouvant charger à 200 tonnes en 3 millisecondes. Cette dernière permet d'étudier les matériaux, elle peut aussi bien effectuer une traction, une compression ou un tension.

Leurs clients modifier

Airbus, un constructeur aéronautique qui fait appel à Thiot Ingénierie afin de tester la résistance de ses pièces avant de lancer ses appareils sur le marché. De cette manière cette société mondiale peut rendre ses pièces plus résistante si elles n'ont pas résisté à l'impact imposés et ainsi assurer plus de sécurité aux passagers. Il en est de même pour Dassault Aviation, SAFRAN, Saint-Gobain, CNES, MBDA et bien d'autres. Les essais varies selon les clients et le secteurs dans lequel ces derniers ce situent cependant le concept reste le même.

Notes et Références modifier

Voir aussi modifier

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