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--Salebot (d) 21 août 2010 à 08:31 (CEST)Répondre

SOLUTIONS POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE DE L'AGRICULTURE HAÏTIENNE modifier

                            BRÈVE HISTOIRE SUR LES BIENFAITS DE L'AGRICULTURE HAÏTIENNE AU 18IÈME SIÈCLE'

Considérée comme une rentabilité socio-économique, l'agriculture fait partie de l'un des besoins vitaux essentiels d'un pays ou d'une société donnée aux triples points de vue:

  • Elle donne du travail aux ouvriers agricoles.
  • Elle crée de l'autosuffisance alimentaire en assurant la survie de la population autochtone ou indigène.
  • Elle est capable de produire d'avantage, quand elle reçoit des nutriments pour sa production.(environnement p--Flaub (d) 26 août 2010 à 21:40 (CEST)roductif)Répondre
En considérant l'agriculture en tant que telle, de nos jours,on en crée automatiquement un développement durable basé sur une rentabilité économique, sociale et écologique.
De cette façon, lorsqu'un pays comme Haïti se met à exploiter ce milieu, même avec les moyens de bord, il a la possibilité de faire développer son économie et pourrait en retirer pas mal de ses bienfaits.

Car, rappelons que c'est l'agriculture qui a fait la richesse de Saint Domingue pendant tout le 18ìème siècle(voir:Que sais- je"Haïti" écrit par Robert Cornevin,une collection encyclopédique). Les villes de la métropole française comme Nante, La Rochelle, St Marlo, pour ne citer que ceux -là, ont été les pricipales bénéficiaires de cette richesse.Car l'histoire de St Domingue, à cette époque, était intimement liée à la culture du coton, du café, de l'indigo et surtout de la canne -à-sucre et son dérivé(le sirop de canne).

 MAIS POURQUOI DE NOS JOURS ON NE PEUT PAS CULTIVER LA TERRE COMME PAR LE PASSÉ POUR DÉVELOPPER HAÏTI?

Pour répondre à cette question, il faut comparer trois facteurs, au 18ìème siècle par rapport au 2ìème siecle, qui ne nous permettent pas de répéter l'exploit des pères fondateurs d'Haïti, sans un minimum d'ajustement dans notre politique de rendement agricole:politique de déboisement et de rebroisement,politique de traitement des espaces déjà verts,politique d'amélioration des bassins versants, etc. Comparons ces trois facteurs: a)Lutte pour la colonisation des petits pays riches, greniers de la métropole dominatrice au 18ìème siècle et pas de lutte pour une colonisation formelle au 21ième siècle. En effet , au 18ième siècle, il y avait une guerre acharnée entre les grandes puissances de l'époque pour coloniser les petits pays rentables, surtout sur le plan agricole, comme grenier de la métropole dominatrice:exemple , le colbertisme ; la guerre entre la France et l'Espagne impliquant les indigènes haïtiens dans la lutte(voir:Que sais-je"Haïti").Car les pays colonisateurs étaient obligés à cette époque de développer l'agriculture de ces petits pays:exemple, le commerce triangulaire.

Tandis qu'aujourd'hui, au 21ième siècle, il y a une politique économique agricole mondialisée compétitive sur le marché des petits pays, surtout ceux de la Caraïbe:exemple le commerce de la figue banane entre les pays de l'ACP, Afrique, Caraïbes,Pacifique. b)Une agriculture beaucoup plus florissante au 18ième siècle,comparativement à des terres agricoles épuisées au 21ième siècle. L'agriculture était florissante en Haïti au 18ìème siècle et même au 20ième siècle pour plusieurs raisons: 1-Parce qu'on n'utilisait pas à l'époque d'engrais chimiques pour nourrir les plantes. Et le sous-sol était regorgé de couches d'humus, des couches d'engrais naturels(phosphates, potassium(pour la culture de la banane), etc). 2-Il y avait moins de lessivage des terres arabes et d'autres phénomènes compromettants de catastrophes naturels très fréquents.

Tandis que , de nos jours, il y a beaucoup de phénomènes qui sont défavorables ou même désagréables à notre agriculture: 1-Le phénomène de saisons cycloniques anormalement abondantes. 2-Une perte de rendement agricole du sous-sol à cause de la dégradation de l'environnement par l'activité humaine:exemple, en Haïti ,les habitants coupent fréquemment les arbres pour faire du charbon de bois : conséquences de ce phénomène de déboisement, l'eau des pluies devient plus abondante, parce qu'elle n'est plus retenue par les racines des arbres et en débordant les bassins versants draine les terres arabes en avale.Ce qui représente une perte en production d'humus et par voie de conséquence une affectation de la productivité ou du rendement agricole.

C)'Une main-d'oeuvre servile payable aux vendeurs d'exclaves et non à des travailleurs au 18ième siècle, comparativement à des employés rémunérés, payés à l'heure pour leurs services au 21ième siècle.' Au 18ième siècle les esclaves étaient achetés comme "biens meubles" par leurs propriétaires:"...le code noir considérait les esclaves comme biens meubles dont la descendance appartient légalement au propriétaire."(voir :une société radicalement stratifiée de Que sais-je"Haïti")Ce qui veut dire par là qu'au 18ième siècle que les esclaves n'étaient pas rémunérés individuellement pour leur emploi, ils ont été achetés par leurs propriétaires en Afrique.Et c'est ce qui faisait à l'époque la force et la richesse de l'économie de plantations de la perle des Antilles:"liée à l'étendue et au rendement de ses cultures d'exportation(sucre, café,indigo,coton), la prospérité de la perle des Antilles repose entièrement sur le travail des exclaves africains" nous dit Robert Cornevin. Tandis que de nos jours, au 21ième siècle, si l'on veut réaliser une économie dans les plantations comparable à celle de la perle des Antilles de son époque, il nous faut rémunérer à prix fort et à l'heure les travailleurs voués à l'exploitation agricole des grands domaines .Comparativement au 18ième siècle, cette rémunération représente un coût énorme dans la déduction des profits d'exploitation. Ainsi, pour bâtir une industrie agricole en Haïti qui soit rentable pour ce peuple, de nos jours, il nous faut prévoir un budget répondant aux exigences suivantes: 1-Les coûts d'évaluation du projet 2-Les coûts de dédomagement(si nécessaire) de l'espace privé. 3-Les coûts relatifs au projet d'installation et d'achat des matériels. 4-Les coûts du nombre de production agricole annuelle. 5-Les coûts des pertes annuelles éventuelles de production . 6-Les coûts des infastructures physiques liés à la production et à l'environnement: exemple, de bonnes routes pour le transport des produits finis liés à la production. 7-Les coûts liés à la protection de l'environnement(en GES:gaz à éffetsde serre). 8-Les coûts liés à l'engrais naturel. 9-Le coût de la main-d'oeuvre par tête de travailleurs employés ou embauchés. 10-Le coût de transport d'intallation de l'irrigation. 11-Le coût de la gestion des personnels de cadres.

ÉTANT DONNÉ QU'HAÏTI EST UN PAYS ESSENTIELLEMENT AGRICOLE, LES SOLUTIONS POUR UN DEVÉLOPPEMNT DURABLE DE SON AGRICULTURE PASSENT PAR QUOI? 

Comme on vient de le voir, que ce soit à l'époque de la colonisation, de post-colonitation ou à notre époque, quand on veut faire des travaux d'envergure sur de grands domaines de terre cultivabes, ceux-ci ont un prix.Et , dans un pays comme Haïti qui a un mince budget dépendant à 70% de l'aide étrangère, on ne peut pas payer le luxe, non plus , d'un seul coup de baguette magique, d'entreprendre des travaux agricoles sur de grands domaines industriels.Car on ne peut pas faire des cultures sur de grands domaines agricoles, comme après l'indépendance à l'époque où St Domingue était florissant, regorgé de l'argent du sucre , du café et de l'indigo que la France avait laissé dans l'Île. Mais , on ne peut pas non plus rester les bras croisés sans chercher des pistes de solutions pour permettre à ce pays de faire mieux qu'il peut avec le peu qu'il possède.

Comme tous les grands pays le font actuellement, lorsqu'ils veulent évaluer la rentabilité d'un grand projet, ils investissent d'abord dans des projets pilotes peu couteux, à peu de frais.Comme ça, si le projet pilote est irréalisable ou avorté, il s'en tire à bon compte.Et si les résultats expérimentaux sur une petite échelle sont concluants, on étale le proget pilote sur une échelle globale de rentabilité.Car on a déjà examiné ou analysé tous les éléments de faisabilité et de non faisabilité du projet.

Pour répondre à notre question, on pourrait dire que les solutions passent d'abord par un projet pilote sur la réorganisation du secteur agricole haïtien .Ensuite , si le projet pilote est faisable, on pourrait l'appliquer sur de grands domaines agricoles d'exploitation pour un développement durable.Et quand on parle du développement durable dans le secteur agricole haïtien, on veut parler: 1-D'une agriculture repensée et économiquement rentable. 2-Des emplois rémunérateurs pour les travailleurs agricoles. 3-Une politique environnementale basée sur l'amélioration de l'espace agricole:une politique annuelle de rebroisement/déboisement pour assurer la survie de l'agriculture et du besoin en charbon de bois de la population,une politique de contrôle des bassins versants, une politique de prévention des catastrophes naturelles: séisme, saisons cycloniques, etc et une politique de contrôle des GES(gaz à effets de serre). Pour cela, je propose deux projets pilotes aux choix dans deux secteurs différents: a)Un projet pilote sur le développement de la culture agro-alimentaire de la figue banane dans les espaces déjà verts comme la Grand-Anse ou d'autres zones, avec pour objectif un marché intérieur et extérieur pour ce produit. b)Un projet pilote de développement en biocarburant ou bioénergie à partir de la bettrave sucrée(blanche) et cela dans le cadre de la protection de l'environnement par les énergies renouvellables et du récyclage.Car les pelures séchées de la bettrave riche en énergie à incandéscence pourraient servir de briquet à la population en remplaçant le charbon de bois. --Flaub (d) 26 août 2010 à 05:00 (CEST)Répondre