Fm790 2 février 2012 à 14:00 (CET)Répondre

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Empire romain

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L'Empire romain (latin : Imperium romanum) est le nom donné à la civilisation romaine antique entre 27 av. J.-C. et 476 ap. J.-C.. Durant cette période de cinq siècles, l'État romain s'est agrandi, au point d'englober un territoire allant de la Maurétanie Tingitane (Maroc) jusqu'à la Mésopotamie, et de la Bretagne (Angleterre) jusqu'à l'Égypte, créant ainsi l'une des plus grandes entités politiques de l'histoire, qui influença profondément le monde méditerranéen, sur le plan culturel, linguistique et finalement religieux, tout en assurant la conservation de la civilisation grecque antique reçue « en héritage ». La période impériale fut aussi un temps de développement des échanges économiques, facilité par la construction d'un important réseau routier qui a existé parfois jusqu'à l'époque moderne.

L'Empire fut fondé par Auguste, qui mit fin à la dernière guerre civile, dans la toute fin de la République romaine. Contrairement au régime républicain, qui était oligarchique, l'Empire fut une monarchie : le pouvoir politique était principalement détenu par l'empereur, qui s'appuya sur une bureaucratie sans cesse plus développée, sur une administration territoriale importante et sur un puissant appareil militaire. De la fondation par Auguste jusqu'à la déposition de son dernier empereur, Romulus Augustule, l'Empire eut une histoire intérieure et extérieure complexe, caractérisée, au départ, par une certaine stabilité politique — période du « principat » —, puis, à partir du IIIe siècle, par une instabilité de plus en plus importante — « crise du IIIe siècle » et « dominat ». Les coups d'État et les guerres civiles se multiplièrent, tandis que l'Empire avait à affronter de plus en plus d'ennemis à ses frontières.

En effet, à partir de la fin du IIe siècle, Rome est confrontée à ce que l'historiographie ultérieure a appelé les « invasions barbares ». Il s'agissait, en réalité, de mouvements de populations de très grande ampleur, réalisés sur de longues durées. Les peuples dits « barbares », en se déplaçant vers l'Ouest, finirent par se heurter à la frontière romaine, militairement gardée, et, poussés par d'autres peuples plus à l'Est, tentèrent de la percer. Si l'Empire parvint, dans un premier temps, à repousser les envahisseurs, la crise du IIIe siècle vit les frontières céder une première fois. En réaction aux périls extérieurs, le pouvoir romain, à partir de la tétrarchie, chercha à se renforcer : les centres de décision politique et militaire fut multipliés, l'administration développée et militarisée, et la taille de l'armée augmentée. Le IVe siècle fut l'époque des guerres civiles entre les successeurs des tétrarques, et il fut dominé par la personnalité de Constantin Ier, qui rénova profondément l'État romain, en lui donnant ses caractéristiques définitives.

À cette époque, l'Empire était devenu un État extrêmement autoritaire, parfois qualifié de « dictature ». La fin de la proscription du christianisme, sous Constantin, puis son établissement comme religion d'État par Théodose Ier est le fait le plus marquant, du point de vue de la civilisation romaine, dans cette période que l'on appelle l'Antiquité tardive. Appuyée sur l'appareil administratif romain, extrêmement développé, l'Église acquit une place prépondérante dans tous les territoires romains, avant d'être chassée, par la conquête musulmane, d'une partie de ceux-ci.

Après la division de l'Empire en deux entités — l'Empire romain d'Orient et l'Empire romain d'Occident, la période finale de la partie occidentale, à partir du Ve siècle, est marquée par le délitement continu de l'autorité politique : la puissance militaire s'effondre, l'économie est exsangue, et la domination territoriale se réduit, jusqu'à ne pas dépasser l'Italie. L'Empire s'est effondré d'une manière progressive, et la déposition, par Odoacre, du dernier empereur, Romulus Augustule, est, au final, un événement mineur, à la portée seulement symbolique.

Éteint en Occident en 476, l'Empire romain persista en Orient, autour de sa capitale, Constantinople. Centré sur la Grèce, le nouvel État mêla, comme l'ancien Empire, des éléments de civilisation grecs et latins, mais la part grecque étant prépondérante, il est justifié de parler, pour cette partie orientale de l'Empire romain, « d'Empire byzantin ». Cette nouvelle civilisation, très riche, dura plus d'un millénaire, jusqu'en 1453.

Octave, dans l'Empire romain

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L'Empire d'Auguste à la fin des Antonins (-27 à 192)[modifier] 

Statue équestre (fragmentaire) d'Octavien Auguste en bronze, au musée national archéologique d'Athènes.Article détaillé : Haut Empire romain.La période dite du « Haut-Empire[N 2] » couvre plus de deux siècles. Cette période, qui commence avec le principat d'Auguste et qui met fin à la République romaine, s'étend jusqu'à la crise du troisième siècle, incluant le règne idéalisé de la dynastie des Antonins. C'est une période d'extension et de consolidation de l'Empire, marquée par des périodes de stabilité intérieure et de prospérité économique.

Le Sénat confère à Octave le titre « d'Auguste ». Tout en laissant le déroulement des anciennes magistratures et du Sénat, Auguste concentre tous les pouvoirs entre ses mains. Ses successeurs les empereurs Julio-Claudiens, les Flaviens et les Antonins mènent l'Empire romain à son apogée. Au IIe siècle, la superficie de l'Empire romain est à son maximum, et compte entre 50 et 80 millions d'habitants. Rome est avec un million d'habitants la plus grande ville du monde méditerranéen.

Le règne d'Auguste (-27 à 14)[modifier] Octave devient empereur[modifier] 

Portrait de Marcus Vipsanius Agrippa. Marbre, vers 25-24 av. J.-C., Musée du Louvre. Provenance : Gabies.Après avoir vaincu Marc Antoine à la bataille navale d'Actium par l'intermédiaire de Vipsanius Agrippa en septembre 31 av. J.-C.[p 1],[m 1], Octave, fils adoptif et héritier de Jules César, devient seul détenteur du pouvoir et « maître incontesté de tout l'Empire[p 1] ». S'ouvre alors une période nouvelle et décisive dans l'instauration du principat, un régime politique qui apparaît comme un retour aux institutions républicaines[m 2]. Cependant, un rétablissement de la République semble impossible après près d'un siècle de guerres civiles, où les chefs de guerres et hommes politique prennent, en tant qu'individu, une place proéminente, et admise par tous[m 2]. De plus, Octave est le premier à réussir à trouver le soutien du peuple et de la noblesse, le « consensus universorum[m 2],[p 2] ».

En 30 av. J.-C., il reçoit le ius auxilii des tribuns, qui fait de lui le « protecteur de la plèbe »[p 1],[m 3]. Le 1er janvier 29 av. J.-C., les magistrats et le Sénat prêtent le serment de respecter les dispositions prises par l'imperator[m 3]. En août, Octave célèbre trois triomphes puis dédicace le temple du divin César et inaugure la Curie Julia[m 3].

L'année suivante, avec Agrippa, il révise la liste des sénateurs (lectio senatus) et recense la population (censoria potestas) grâce à des pouvoirs détachés de la magistrature républicaine de censeur[p 1],[m 3]. Il revêt le consulat pour la sixième fois, avec Vipsanius Agrippa, cette magistrature étant de nouveau légalement partagé[p 1], et sera renouvelé dans cette fonction jusqu'en 23 av. J.-C[m 3].

Le 13 janvier 27 av. J.-C., au terme d'un long discours au Sénat, Octave rend au Sénat et au peuple romain ses pouvoirs et l'État, auquel il a rendu sa liberté et la paix[m 3],[p 1]. Les sénateurs refusent et, selon un scénario certainement préparé, ils lui attribuent le pouvoir proconsulaire pour dix ans[m 3],[p 1]. Les terres romaines sont divisées en provinces sénatoriales (pacifiées) et impériales (où se trouvent les forces armées)[m 3],[p 1]. Le 16 janvier, il reçoit le titre sacré « d'Augustus » sur l'initiative du sénateur Munatius Plancus[p 1],[m 4].

Par ce règlement constitutionnel, le régime personnel, régime d'exception jusque-là, entre dans sa période organique[p 3],[m 5]. Auguste, reconnu comme princeps, ce qui signifie le « premier des citoyens », devient le chef officiel de l'État romain[p 3],[m 5]. Il prend le contrôle absolu de l'armée, 28 légions, dont il assure le financement et est protégé en permanence par la garde prétorienne, stationnée dans l'Urbs[p 4],[p 5] (jusqu'alors aucune troupe n'a résidé à Rome).

Par définition, le régime comporte un partage d'attribution entre le nouveau pouvoir — le princeps — et les pouvoirs traditionnels — les assemblées législatives, les magistratures et le Sénat.