Discussion:Transformateur de courant

Dernier commentaire : il y a 6 ans par Daniel*D dans le sujet Quelles hautes fréquences ?
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Question modifier

je suis un technicien comptage mt a la société algérienne de l’électricité et gaz je veux savoir le bon fonctionnement d'un transformateur de courant et j'ai une question qui m'agace par exemple: en a installer un comptage avec des TC 100/1 avec une PMD 50 Kw après un certain temps on a constaté un dépassement de PMA 70 kw son IM( indicateur de puissance) est-ce que ce dépassement influe sur l’énergie active ou réactive enregistré sur le compteur ou pas en prenant des mesures avec une pince ampèremétrique en enregistre par exemple: I1= 150 A I2= 160 A I3= 145 A et les TC installer 100/1 est-ce que la différence de I1=50 a ,I2=60 a et I3=45 a sont enregistrée par le compteur ou pas

Veuillez agréer mes sinceres salutations distinguées. mailto: nihadkaouther@yahoo.fr

je ne suis pas sur qu'une telle question ait sa place sur Wikipedia, qui n'est pas un forum, mais bon... Un TC 100/1, sauf fabrication spéciale, n'aura en général sa classe de précision garantie que jusqu'à 100 A, ou au mieux jusqu'à 120A. Au delà, il continue à mesurer, mais son erreur est hors de contrôle, et les résultats sont non fiables. On peut en dire autant du compteur. Donc oui, le compteur enregistre quelque chose au delà de 100 A, mais ce quelque chose est faux. Ce qui est sans doute plus grave, c'est qu'utiliser un TC 100/1 pour mesurer un courant de 150 A risque de détorier le TC. Il peut admettre des surcharges temporaires, mais certainement pas d'être utilisé sur une période longue au delà de 100 ou 120 A. --Zen 38 29 novembre 2006 à 15:24 (CET)Répondre

FOCS, MOCT modifier

Je viens d'écrire sur le sujet. Je tiens à remarquer que je ne vois pas bien la différence entre les 2 technologies à part qu'elles désignent 2 produits différents chez ABB. À approfondir. Psemdel (d) 10 avril 2012 à 14:10 (CEST)Répondre

Secondaire : tension ou courant modifier

Il est écrit « un transformateur de courant est « un transformateur de mesure dans lequel le courant secondaire est, dans les conditions ... ». Je suis étonné que l'on mesure un courant au secondaire et non une tension, ce qui me semble plus simple a manipuler, néanmoins je ne suis pas un expert dans ce domaine. Est ce normal??Pano38 (d) 11 octobre 2012 à 17:03 (CEST)Répondre

Bonjour, j'ai repris sans aucun changement la définition CEI. Après le transformateur de courant en lui même ne mesure pas le courant, il transforme pour rendre mesurable le courant. Un appareil de mesure (électronique) est connecté au secondaire, après je suis pas expert dans le domaine mais ca me semble vraisemblable que cet appareil de mesure ait une résistance et mesure en fait une tension. Cordialement Psemdel (d) 11 octobre 2012 à 21:17 (CEST)Répondre
J'ai l'impression que nous sommes d'accord mais je pense qu'il faudrait avoir l'avis d'un expert pour modifier la phrase.Pano38 (d) 12 octobre 2012 à 09:03 (CEST)Répondre
Non, non, pas d'accord pour modifier la phrase (on ne modifie pas les paroles de la sainte CEI !). On branche bien un amperemetre au secondaire d'un transformateur de courant , pas un voltmetre. Cet amperemetre lui-même peut être basé sur différents principes de mesure, dont éventuelment (mais c'est rare de nos jours) la mesure d'une tension aux bornes d'une résistance interne. Le transformateur de courant, lui, a pour fonction de fournir à son secondaire un courant proportionnel au courant primaire. --Zen 38 (d) 12 octobre 2012 à 19:08 (CEST)Répondre
Merci Zen pour ton expertise Psemdel (d) 12 octobre 2012 à 19:18 (CEST)Répondre
Néanmoins, la plupart du temps, un ampèremètre n'est rien d'autre qu'un voltmètre placé aux bornes d'une résistance de mesure (qui dans ce cas peut s'appeler shunt). Hormis quelques appareils à cadre mobile de faible sensibilité. Bon, même un voltmètre peut n'être rien d'autre qu'un ampèremètre auquel on a placé une résistance en série… Daniel*D, 29 juillet 2017 à 15:06 (CEST)Répondre

Transformateur de courant PLUS(+) capteur à effet Hall !??? modifier

Daniel*D, quel est l'intérêt d'avoir un transformateur de courant si on a un capteur à effet Hall !??? Le capteur à effet Hall mesure le champ magnétique mesure le champ et le transformateur mesure sa dérivée. Je ne vois pas l'intérêt de mesurer la dérivée du champ en plus du champ. le seul intérêt du transformateur de courant, c'est qu'il est moins cher ! -- Camion (discuter) 29 juillet 2017 à 12:40 (CEST)Répondre

Essayez de faire passer, par exemple, 10 ampères dans une cellule à effet Hall. Sinon, le Web est plein de documents de ce genre [1] dont les plus connus [2] ou [3], tous basés sur le principe du capteur de courant à effet Hall. Par ailleurs, un transformateur de courant ne mesure pas la dérivée, il se contente de délivrer un courant secondaire proportionnel à son rapport de transformation. Cdlt, Daniel*D, 29 juillet 2017 à 13:04 (CEST) ; ajout, Daniel*D, 29 juillet 2017 à 14:23 (CEST)Répondre
C'est plutôt l'intégrale (à une constante près) de la dérivée dans pour la composante inductive du secondaire, et la dérivée pour la composante résistive. Alors, je veux bien que si la résistance interne est très basse, elle devient négligeable. mais plus la fréquence est basse, plus la réactance de la partie inductive le devient aussi.
Et sinon, votre deuxième lien documente une utilisation de capteur à effet Hall pour des valeurs aussi diverses que 100mA à 20KA - donc, 10A, ça devrait aller.
-- Camion (discuter) 30 juillet 2017 à 02:49 (CEST)Répondre
En dehors du cas particulier de la bobine de Rogowski, un transformateur d'intensité ne fait ni dérivées ni intégrales, comme déjà dit, il se contente de délivrer un courant secondaire proportionnel à son rapport de transformation et est construit de telle sorte que sont courant magnétisant soit le plus faible possible (c'est-à-dire que sa composante inductive soit négligeable et donc qu'il ne soit introduit qu'un déphasage négligeable dans la mesure). Dans tous les liens que je donne ci-dessus, les capteurs à effet Hall sont utilisé comme indiqué ici, c'est à dire avec un transformateur d'intensité, principalement car il n'est pas possible de faire passer plus de quelques milliampères dans les cellules existantes sur le marché voir page 5/6 (avec 10 A, elles se volatiseraient immédiatement). Daniel*D, 30 juillet 2017 à 09:18 (CEST)Répondre
Dans transformateur, ce ne sont pas les courants qui sont proportionnels, mais leurs dérivées (voir Loi de Lenz-Faraday). On peut dire que c'est pareil si le dispositif est supraconducteur et qu'on a pris la précaution d'initialiser les circuit avec un courant nul, simultanément dans le primaire et dans le secondaire, mais pas autrement. Sinon, vous pourriez utiliser un transformateur avec du courant continu, ce qui notoirement ne marche pas : Dès que vous avez la moindre consommation d'énergie dans le circuit, les deux cotés vont se désynchroniser. Un conducteur placé dans un champs magnétique continu ne génère aucun courant électrique. Sauf si c'est une boucle supraconductrice.
Alors bon, peut-être qu’il existe des dispositifs qui réduisent suffisamment les pertes pour permettre une mesure brève d'un courant continu (J'avoue mon ignorance sur ce sujet), mais de façon générale, si vous utilisez un transformateur de courant, vous devez dire adieu à la mesure sur le long terme du courant continu. Ils vous faut nécessairement, soit remettre à zéro régulièrement votre transformateur de courant, soit utiliser un dispositif intégrateur qui va compenser les pertes résistives.
Un capteur à effet Hall n'est pas un objet destiné à la mesure d'un courant mais à la mesure d'un champ magnétique et je vois mal ce qui interdirait de concevoir un capteur de courant à effet Hall pour n'importe quel niveau de courant puisque ça dépend essentiellement du dispositif magnétique avec lequel vous mesurez le courant.
Dans le pdf dont avez transmis le lien, le courant n'est pas le courant mesuré mais, le courant avec lequel vous alimentez le capteur. Le principe du capteur à effet Hall, c'est qu'il produit une tension proportionnelle au produit du courant qui le traverse et du champ magnétique qui croise ce courant. Le courant nominal est bien sur faible, mais on s'en fiche parce que (sauf pour faire des mesures 'true RMS" edit : ce qui ne concerne pas les mesures en courant continu et ne va d'ailleurs pas marcher avec le schéma donné dans votre pdf sur un signal avec une composante continue qui sera éliminée par le transformateur de courant) ce n'est pas lui que le capteur mesure. ce qu'il mesure c'est le champ magnétique produit par le courant qui passe dans la pince. C'est précisément pour ça qu’on peut mesurer des courants continus qui disparaissent avec un transfo --Camion (discuter) 1 août 2017 à 12:47 (CEST)Répondre
Qui a dit qu'un simple transformateur pouvaient mesurer un courant continu ? Certainement pas moi, comme on peut le voir dans cette version du §. Merci je connais la loi de Lenz (depuis tout petit). Le principe de la mesure de courant est décrit ici : « capteur de courant à effet Hall » et dans toute bonne publication sur le sujet, dont celles-ci. Et il est un fait certain que tous les systèmes de mesure de courant basés sur le schéma ci-contre
 
Schéma de base d'un capteur de courant à effet Hall.
mesurent des courants de toutes sortes de forme d'onde, alternatifs ou continus. Et ils ont bien un transformateur incorporé constitué par un enroulement primaire (ou le seul passage du conducteur siège du courant à mesurer) et l'enroulement secondaire placé en sortie de l'amplificateur (opérationnel) par lequel le flux dans l'entrefer est annulé par contre-réaction (on impose à la cellule à effet Hall que sa tension de sortie soit nulle), de telle sorte que c'est ce courant secondaire qui reflète le mieux possible le courant primaire avec une bande passante étendue du courant continu à quelques centaines de kilohertz.
Tout ceci repose sur le fait que, fondamentalement, on ne peut mesurer directement plus de quelques milliampères avec une cellule à effet Hall (qui serait dans ce cas le courant d'alimentation dans la doc citée, bien entendu), comme déjà dit (nonobstant votre pirouette sur : « ça dépend essentiellement du dispositif magnétique avec lequel vous mesurez le courant. », en effet, c'est bien là le problème  ).
Sinon, la valeur efficace (vraie) d'un courant ou d'une tension n'est pas une exception, elle s'applique à toute forme d'onde, même à un signal dit « continu ». Daniel*D, 2 août 2017 à 11:02 (CEST)Répondre
Sauf que le dispositif de votre illustration N'EST PAS un transformateur de courant, mais un dispositif actif dont le but est d’annuler champ dans le circuit magnétique. Dans un transformateur, ce sont les variations du champ dans le noyau qui induisent le courant du secondaire. Dans ce schéma, vous interdisez justement au champs de varier et aucune mesure n'est faite sur "l'enroulement secondaire". Ça n'a plus rien à voir avec le principe du transformateur de courant - et qui plus est, le courant Ip du schéma n'est certainement pas limité à quelques milliampères. Je ne sais pas pourquoi vous vous obstinez à vouloir mesurer un avec un capteur à effet Hall. un capteur à effet Hall ne sert pas à mesurer un courant.
Ce circuit ne contient aucun transformateur de courant, mais un simple dispositif à contre réaction visant à mesurer le champ magnétique produit par le courant Ip en l’annulant avec le courant Is. C'est juste un dispositif actif - et non, passif - de mesure du champ magnétique.
Et pour ce qui est de la valeur efficace vraie, Je n’ai pas dit que la notion ne s'appliquait pas au courant continu. C'est juste qu'en courant continu, elle est triviale et que ça n'a pas de sens de construire un dispositif spécifique pour faire des mesures true-RMS en courant continu. -- Camion (discuter) 5 août 2017 à 11:02 (CEST)Répondre
C'est un transformateur de courant quasi parfait et la mesure est bien faite sur le secondaire. Il est évident que ce n'est pas le courant Ip qui est limité à quelques milliampères mais le courant de la cellule à effet Hall.
Il n'est pas trivial de mesurer un courant continu.
Daniel*D, 7 août 2017 à 19:21 (CEST)Répondre
Voir : M. Correvon, « Systèmes électroniques – Chapitre 14 – Mesure de courant, transducteurs » [PDF], sur les-electroniciens.com, Institut d'automatisation industrielle – Haute École spécialisée de Suisse occidentale (consulté le ), p. 14-20 et en particulier page 20 : « On peut observer l’effet passe-haut du transformateur de courant et le passe-bas dû à l’asservissement de maintien du flux nul dans le circuit magnétique. […]. On voit que la réponse globale est constante en fonction de la fréquence. En effet lorsque le flux est maintenu à zéro par la boucle d’asservissement il n’y a pas d’effet transformateur. Au fur et à mesure que la fréquence augmente, un flux de plus en plus grand circule dans le circuit magnétique et par conséquent l’apparition de l’effet transformateur compense l’atténuation de la caractéristique de compensation de flux. On est en présence d’une autorégulation des deux phénomènes. »
Daniel*D, 7 août 2017 à 23:31 (CEST)Répondre
Rappel : la tension de Hall étant proportionnelle produit du courant traversant la cellule par le champ magnétique auquel elle est soumise, il est tout à fait possible de mesurer un courant avec une cellule à effet Hall. Il suffit de maintenir le champ constant comme dans un galvanomètre à cadre mobile et de mesurer la tension de sortie de la cellule, laquelle sera directement proportionnelle au courant. On ne le fait pas car la mesure ne serait pas isolée, que les limites en courant sont rédhibitoires, que les caractéristiques des cellules ne sont pas linéaires, qu'elles varient en température, que ce n'est pas économique et qu'on a trouvé plus intelligent de faire comme dans le capteur de courant à effet Hall. Daniel*D, 10 août 2017 à 18:42 (CEST)Répondre

Quelles hautes fréquences ? modifier

Pour la question des hautes fréquences dans le RI, ça serait bien qu'on précise un peu de quoi on parle, parce que je doute fort qu'un transformateur de courant soit inutilisable dans la gamme des fréquences audio et ondes longues, voir moyennes. -- Camion (discuter) 5 août 2017 à 13:23 (CEST)Répondre

En effet, mais tout dépend de la qualité du circuit magnétique et du bobinage. Classiquement, les TC pour fréquences dites industrielles (jusqu'à quelques centaines de Hertz) sont en « tôle à ferrer les ânes » et bobinés sans précaution particulière, mais il est possible d'utiliser des circuits en ferrite et de bobiner de telle façon que la capacité répartie entre spires soit minimisée. Voir pages 5-9. Cdlt, Daniel*D, 10 août 2017 à 18:03 (CEST)Répondre
Sinon, comme instruments de mesure, du continu jusqu'aux GHz, il n'y a que l'embarras du choix, à effet Hall ou pas. Daniel*D, 10 août 2017 à 18:20 (CEST)Répondre
la référence que vous transmettez ne va que jusqu'à 120 MHz… Je crois que c'est plutôt à partir des bandes UHF, quand l'électronique commence à ressembler à de la plomberie, que les "effets magnétiques difficiles à contrôler" deviennent taquins. C’est pas pour rien si la conception des antennes est parfois plus un art qu'une science -- Camion (discuter) 11 août 2017 à 18:12 (CEST)Répondre
Regardez mieux la liste des produits à la suite de l'entête, la (petite) sonde CT6 va jusqu'à 2 GHz. La conception des antennes est une science, même si les résultats ressemblent effectivement quelquefois à des œuvres d'arts. Daniel*D, 12 août 2017 à 12:40 (CEST)Répondre
Ce n'est pas de la science. c'est seulement ""basé"" sur de la science… exactement au même titre que la construction ponts ou l'art de soigner. -- Camion (discuter) 16 août 2017 à 14:39 (CEST)Répondre
Si vous voulez. Mais ce n'est tout de même pas basé sur de l'approximation. Voir l'histoire de la construction des grandes antennes d'émission où les ingénieurs de l'époque n'étaient pas vraiment des « artistes ». Daniel*D, 16 août 2017 à 19:36 (CEST)Répondre
P.-S. : juste un détail, c'est bien vous qui avez parlé de science : « C’est pas pour rien si la conception des antennes est parfois plus un art qu'une science »
Je n'ai pas parlé d'approximation. je dis juste que dans les très hautes fréquences, les influences multiples des différentes sources de champs électromagnétiques combinées avec le fait que les longueurs d'ondes deviennent petites par rapport aux circuits avec lesquels on travaille, font que les choses deviennent compliquées à gérer (Je n'ai pas dit que c'était impossible non plus, mais on arrive dans des domaines où on n'est plus capables de résoudre les problèmes sous un forme purement analytique.) -- Camion (discuter) 16 août 2017 à 22:42 (CEST)Répondre
Et il n'y a pas que ce seul domaine dans ce cas. Daniel*D, 16 août 2017 à 23:00 (CEST)Répondre
Bien entendu. Je défendais juste ma remarque selon laquelle la mesure de courant par transformateur de courant est probablement compliquée dans les très hautes fréquences par les fait que les influences électromagnétiques sont plus difficiles à contrôler pour des très courtes longueurs d'onde, et que ça explique que les précisions soient plus faibles que celles qu’on peut obtenir en basse fréquence.--Camion (discuter) 18 août 2017 à 15:17 (CEST)Répondre
Exact, et ce n'est déjà pas simple à partir de quelques kilohertz et particulièrement dans les équipements fonctionnant en commutation. La première des choses à apprendre dans ces domaines de mesure est d'être très méfiant quant aux résultats  . Daniel*D, 18 août 2017 à 17:01 (CEST)Répondre

Précautions d'usage: charge de précision modifier

Bonjour à tous, Je me suis permis de corriger la page concernant la charge de précision après avoir vérifié ce que les normes annonçaient. Si ma correction fait débat, merci de m'indiquer en quoi afin de l'améliorer. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Wilibre (discuter), le 7 août 2017 à 18:20‎.

Bonjour Wilibre. ça serait bien d'avoir un lien vérifiable vers les dites normes, pour voir ce qu'elles disent exactement.
Je partage l’avis d'Abaca : Le problème, avec ce passage, c'est que contrairement à la version précédente, il est incompréhensible pour le néophyte et en plus, il y a deux fois le mot précision proches l'une de l'autre.
Cela dit, d'un point de vue théorique, je ne pense pas que ce que disait le texte auparavant était faux. Le problème essentiel, c'est que c'est juste impossible à réaliser en l'absence de supraconduction. Du coup, il est probable que la norme précise une valeur maximale, ou éventuellement l'existence d'une valeur de charge calibrée comme substitut à la charge nulle impossible à atteindre. -- Camion (discuter) 9 août 2017 à 18:04 (CEST)Répondre
La norme (complète) en question (comme la plupart des normes CEI) est payante [4].
Texte d'origine : « Un transformateur de courant doit être connecté à une charge de faible impédance, sa précision étant maximale quand son secondaire est en court-circuit. Sa précision est garantie si la charge connectée est de puissance (au courant nominal) inférieure à une puissance limite dite puissance de précision. »
Il n'y a là rien d'impossible à réaliser sans recours à la supraconduction, sauf à être absolument rigoriste et à vouloir qu'un court-circuit n'est possible qu'avec une valeur ohmique absolument nulle.
Ce texte est clair et juste : un TI industriel de mesure est défini pour une classe de précision donnée dans la limite de sa puissance (en VA).
Texte actuel : « Un transformateur de courant doit être connecté à une charge ayant une valeur proche de la charge de précision, ceci afin de respecter les exigences de précisions<ref>CEI 60050-321:1986, 321-02-27</ref>. »
Ce texte n'est pas clair et il est assez douteux que la norme citée disent autre chose que le texte précédent, puisque c'est le b.a-ba de l'utilisation d'un TI.
Daniel*D, 9 août 2017 à 18:42 (CEST)Répondre
Source : Michel Orlhac, « CT 164 – Le transformateur de courant pour la protection HT » [PDF], sur eduscol.education.fr, (consulté le ), p. 6, 16-19.
Daniel*D, 9 août 2017 à 19:08 (CEST)Répondre
Après quelques recherches sur electropedia.org [5], voici le texte en question :
« puissance de sortie assignée (d'un transformateur de mesure)
puissance de précision
valeur de la puissance apparente à un facteur de puissance spécifié que le transformateur de mesure peut fournir au circuit secondaire au courant (ou à la tension) secondaire assigné(e) lorsqu'il est raccordé à sa charge assignée »
Ce qui, comme dit ci-avant, ne contredit absolument pas le texte d'origine.
Daniel*D, 9 août 2017 à 19:28 (CEST)Répondre
Bonjour, Je ne suis pas d'accord avec ces modifications car aucune référence ne dit qu'il faut utiliser un TC avec une charge la plus faible possible. De plus, la norme CEI 60050-321 article 321-01-26 (et non 321-01-27 comme j'ai pu l'écrire de façon erronée) spécifie "charge de précision: valeur de la charge à laquelle sont rapportées les exigences de précision d'une spécification"; je comprends cette définition ainsi: "pour respecter les spécifications, la charge doit avoir la valeur de la charge de précision". Je me suis fait confirmer auprès du Laboratoire National d'Essai et de métrologie (LNE) qu'un TC devait être utilisé avec une charge correspondant à sa charge de précision calculée à son courant nominal (exprimé avec sa puissance de précision en VA = RI²); si la charge est trop faible ou trop forte, elle induit une erreur sur le rapport. Si la formulation employée, malgré qu'elle soit au plus près de la norme, ne convient pas, je pense qu'il faut la modifier sans en perdre le sens. --Wilibre (discuter) 11 août 2017 à 15:12 (CEST)Répondre
C'est une simple application de la physique, Wilibre. Pour avoir une transformation exacte qui soit fonction directe du nombre de spires, il faut la supraconduction. Comme c'est infaisable, on construit un pont diviseur entre le secondaire et la charge de référence. ça revient aussi à faire un shunt -- Camion (discuter) 11 août 2017 à 18:04 (CEST)Répondre
Dans un transformateur de courant, le courant secondaire est bien directement le courant primaire divisé par le rapport de transformation (le rapport du nombre de spires primaire/secondaire), supraconduction ou pas. Pour mesurer le courant secondaire, il faut évidemment placer un appareil de mesure, lequel à une résistance interne (ou bien placer une résistance [de précision, si possible] aux bornes de laquelle on mesure la tension, c'est-à-dire un shunt). Tout ceci, connexions incluses, consomme une puissance, laquelle doit être inférieure à la puissance pour laquelle le TC est défini. S'il s'agit d'une résistance dont la valeur est proche de zéro, la puissance de sortie est également quasi nulle, et comme dans ce cas le TC est utilisé très en deçà de sa classe de précision, sa précision est meilleure, comme le dit cette excellente source citée, page 6. Daniel*D, 12 août 2017 à 13:06 (CEST)Répondre
Ce que dit le § 321-01-06 :
« charge assignée (d'un transformateur de mesure)
charge de précision
valeur de la charge à laquelle sont rapportées les exigences de précision d'une spécification »
Ce qui signifie que si l'on spécifie une charge à placer au secondaire d'un TC, il faut le faire en respectant les exigences de précision. Ainsi, pour un TC de 5 VA avec un courant secondaire nominal de 5 A, pour rester dans sa classe de précision, la valeur de la charge assignée ne doit pas dépasser 0,2 Ω. C'est basique. Daniel*D, 12 août 2017 à 14:32 (CEST)Répondre
Afin de vous apporter une preuve supplémentaire de ce que je vous affirme, voici un lien vers le constructeur de TC "RS ISOLSEC" bien connu dans le domaine: http://www.rsisolsec.com/Choisir-un-tc.html rubrique "Déterminer la puissance du transformateur". Ils annoncent "Il est recommandé de choisir la puissance la plus proche possible mais supérieure à la puissance calculée, car les caractéristiques concernant la précision et le facteur de sécurité pourraient être modifiées".--Wilibre (discuter) 14 août 2017 à 17:26 (CEST)Répondre
Ce n'est pas une « preuve supplémentaire », c'est juste l'enfance de l'art : on calcule la puissance au secondaire et on choisit le calibre immédiatement supérieur, évidemment. Il serait techniquement et économiquement déplorable de faire autrement. De même qu'il serait stupide de consommer inutilement au secondaire d'un TC si l'on peut faire autrement. Sinon, RS, je connais très bien, tellement j'ai utilisé cette marque, entre autres, et défini d'applications comportant des mesures de courant (et aussi fait faire des TI selon spécifications). Daniel*D, 14 août 2017 à 23:34 (CEST)Répondre
Afin d'en terminer avec cette question, je pense donc qu'il serait beaucoup plus judicieux de s'appuyer sur la méthodologie de RS ISOLSEC en rappelant aussi ce que dit la norme sur la charge de précision et en retirant les interprétations qui peuvent être fait de la puissance de précision.--Wilibre (discuter) 16 août 2017 à 09:23 (CEST)Répondre
Merci de lire la source [6]. Daniel*D, 16 août 2017 à 12:06 (CEST)Répondre
J'avais déjà lu cette source mais effectivement, on trouve encore une confirmation en page 17: "Pour les transformateurs des classes de précision 0,1 - 0,2 - 0,5 et 1, l’erreur de courant et le déphasage dans le domaine nominal de fréquence, ne doivent pas dépasser les valeurs du tableau III (cf. fig. 25), lorsque la charge secondaire est comprise entre 25 % et 100 % de la charge de précision". Il est donc clair (à nouveau) qu'en dessous de 25%, les spécifications ne sont plus nécessairement respectées.--Wilibre (discuter) 16 août 2017 à 14:07 (CEST)Répondre
Ou comment mésinterpréter les conditions de normalisations et les prendre pour ce qu'elles ne sont pas (si vous les lisez en entier, vous constaterez des tolérances encore plus grandes dans lesdites conditions, selon les classes). D'ailleurs vous écrivez, sans vous en rendre compte, l'inverse de ce que vous maintenez mordicus en dépit des sources et des explications que l'on vous fourni : si une norme définie les conditions de charge dans lesquelles une classe de précision est donnée, ce n'est en tout cas pas limitatif à la seule charge nominale, contrairement à votre interprétation personnelle erronée
Pour rappel, la source [7] indique, page 6 :
« La puissance de précision
Exprimée en VA, elle indique la puissance que le secondaire peut délivrer en respectant la classe de précision nominale Y, P, Fp.
Elle représente la consommation totale du circuit secondaire (hors TC) égale à la consommation de tous les appareils connectés ainsi que celle des fils de liaison.
Il faut savoir que moins le TC est chargé (plus il est en-dessous de sa puissance de précision Y), meilleure est sa précision. Sa précision réelle est donc supérieure à sa précision nominale Fp. »
Daniel*D, 16 août 2017 à 20:03 (CEST)Répondre
Et selon nos amis anglophones : « This means a CT with a burden rating of B-0.2 can tolerate an impedance of up to 0.2 Ω on the secondary circuit before its accuracy falls outside of its specification. » Daniel*D, 16 août 2017 à 22:58 (CEST)Répondre
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