Discussion:Théologie chrétienne

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Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, et dans le cadre du projet correction des liens externes un lien était indisponible.

Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Si le lien est disponible, merci de l'indiquer sur cette page, pour permettre l'amélioration du robot. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 1 février 2006 à 02:06 (CET)Répondre

Désaccords de neutralité et de pertinence modifier

Salut,

La personne qui a émis des doutes sur la neutralité et la pertinence de certains passage pourrait aider encore davantage en argumentant ses désaccords ici (en page de discussion). J'ai modifié la rédaction de l'article pour le passage qui me paraissait le plus simple, je n'ai pas pu faire mieux pour le moment.

O. Morand 5 septembre 2007 à 23:38 (CEST)Répondre

pistes pour des réponses modifier

Je vais tenter de vous dire ce que je comprends au bout de quoi, peut-être est-ce que cela vous fournira les explications souhaitées ? A mon avis, nous devrions commencer par les désaccords de pertinence et il est possile que cela résolve une partie des cas de neutralité douteuse, sauf la première phrase.

première phrase modifier

"le christianisme est sans doute celle qui l'a le plus revendiquée." A partir du moment où le christianisme est gratifié de quelque chose en plus, on peut être certain que le rédacteur n'est pas neutre. Cela me rappelle une phrase de l'évêque Newbiggins qui, dans une conférence de Lambeth en 1962, déclarait "le christianisme est seul fondé à challenger les autres religions par la mission". Au nom de quoi était-il le seul fondé? Il y a de cela ans la déclaration. Outre ce relent d'hégémonisme, la phrase avoue que le rédacteur ne connaît rien aux autres théologies que chrétiennes. La phrase est donc scandaleuse.

Je suis loin d'être un spécialiste en théologie et une bonne partie de l'article provient de l'article plus général théologie. Dans ces conditions, tout apport juste et neutre sera le bienvenu. Sur ce point-là, j'ai essayé de prendre des précautions en indiquant bien que le christianisme revendique plus que d'autres une attitude théologique, nullement qu'il était le seul à pouvoir le faire, ce dont je me suis bien gardé. Mais peut-être le simple fait de dire que les chrétiens affirment plus leur prétention à la théologie n'est pas neutre ? O. Morand 6 septembre 2007 à 23:34 (CEST)Répondre
répéter un artcle général dans un article détaillé ??? Est-ce vraiment nécessaire ? Les autres religions, spécifiquement les monothéismes revendiquent une attitude théologique. Il suffit de les approcher pour s'en rendre compte.
  Passage supprimé. O. Morand 10 septembre 2007 à 23:49 (CEST)Répondre

"La théologie est ainsi reconnue comme une discipline scientifique par les chrétiens." Cette phrase est une erreur. Les chrétiens ne reconnaissent certainement pas la théologie pour une science. Certaines disciplines sont d'ordre scientifiques et d'autres ne le sont pas. Reconnaîtrait-on la métaphysique pour une science ? Reconnaîtrait-on la métaphysique d'une autre confession chrétienne que la sienne pour une science ? il suffit d'entendre les amabilités des évangéliques sur les autres protestants ou sur les catholiques pour comprendre qu'il n'en est rien.

Pourquoi des facultés de théologie, des diplômes et des thèses s'il ne s'agit pas d'une discipline scientifique ? Le texte n'affirme pas que la théologie est une science (on pourrait en discuter longuement) mais que les chrétiens l'ont érigée comme telle (au moins les catholiques et les protestants). Cela n'exclut pas que cette « matière » soit séparée en sous-disciplines comme l'histoire peut comprendre l'historiographie, l'égyptologie, la généalogie... O. Morand 6 septembre 2007 à 23:34 (CEST)Répondre
par qui sont reconnus ces diplômes de théologie ?
En France, par exemple, nous avons une situation double. Les diplômes de la faculté de théologie Marc Bloch de Strasbourg sont reconnus par l'état, pour faire prof d'instruction religieuse dans les lycées et collèges publics ou pour être nommé sur un poste de clergé. Pour les autres régions que concordataires, aucun diplôme n'est demandé pour les postes de clergé sachant que les cours d'instruction religieuse n'existent pas dans les lycées et collèges. Nous avons aussi une situation historique : les diplômes de Strasbourg ne sont pas reconnus par le Vatican pare que l'enseignement y est contrôlé par l'état. Seuls sont reconnus par le Vatican ceux qui sont délivrés par les universités catholiques qui sont "universités pontificales". Donc, le Vatican ne reconnaît que la catho-Lyon, la catho-Angers et la catho-Paris qui correspondent à des universités libres fondées en face des universités d'état fondées par Napoléon III. Le résultat est que tous les membres du clergé catholique dont les thèses ne seraient pas bien en cour les déposent les passent à Strasbourg pour dire que leur travail est "scientifique".
Dans d'autres pays où toutes les universités sont privées et financées par des fondations, la situation est différente. En Allemagne, un docteur en théologie aura bonne presse s'il expose un diplôme technique employable parce qu'on le créditera d'une éthique, d'une capacité à s'ouvrir à d'autres disciplines que la sienne technique. Aux Etats unis existe une mployabilité du diplomé de théologie mais la pluridisciplinarité est la règle.
Au résultat, certaines disciplines sont scientifiques(l'histoire du christianisme) d'autres le sont moins (l'éthique, la métaphysique, la dogmatique)
Déplacé et récrit. O. Morand 10 septembre 2007 à 23:49 (CEST)Répondre

Cette phrase là n'est pas "non-neutre". Elle est tout bonnement fausse.

La théologie désigne à la fois l'ensemble des doctrines chrétiennes et leur étude systématique. Encore une phrase fausse. L'ensemble des doctrines chrétiennes se nomme la dogmatique par abréviation de "théologie dogmatique". La théologie n'est pas l'étude systématique des doctrines. Cela, c'est le catéchisme. La théologie comprend d'autres disciplines comme la théologie pratique, qui est l'étude de la liturgie, de la cure d'âme, etc... tout ce qui concerne le rôle de membre du clergé. Une autre discipline est l'apologétique qui est la justification, en fait la glorification des doctrines et de l'église qui les produit. A propos d'église, l'ecclésiologie est aussi une discipline de la théologie ; elle s'intéresse à l'église comme institution, son organisation et les raisons, le plus souvent doctrinales ou "révélées" , de cette organisation. Elle s'intéresse aussi au gouvernement de l'église en question. Les christianismes ont aussi suscité des théologies politiques et des théologies de l'histoire. Dans le catholicisme, elle est prédominante et c'est même l'affirmation de l'autorité, du mode d'exercice de celle-ci, des droits de l'église qui prédomine dans la théologie contemporaine depuis le Syllabus.

Le catéchisme n'est-il pas plutôt la transmission des doctrines, quand la théologie dogmatique serait leur étude (étude éventuellement critique et scientifique) et leur élaboration ? O. Morand 6 septembre 2007 à 23:34 (CEST)Répondre
l'article ne parlait pas de théologie dogmatique mais de théologie. Il faisait de la dogmatique le tout de la théologie, ce qui est objectivement faux.
Texte modifié dans le sens d'une plus grande neutralité (j'espère). O. Morand 10 septembre 2007 à 23:49 (CEST)Répondre

L'eschatologie ("science" des fins dernières) est aussi une discipline de la théologie chrétienne, la mariologie est une discipline spécifiquement catholique, la christologie est répandue dans tous les christianismes. Il est faux que la théologie de la libération soit la théologie la plus connue ; c'est la sotériologie (i.e. l'art et la manière de faire son salut) qui est le souci premier de la théologie chrétienne. L'éthique se préoccupe de morale. La cosmologie, avant la séparation des disciplines scientifiques de la théologie, rendait compte de l'organisation du monde en lieu et place de bien des disciplines actuelles (biologie, chimie, anthropologie, ethnologie) plus scientifiques. Une théologie des missions et de la conversion est largement dépendante de la sotériologie (peut-on faire ou non son salut à l'extérieur de telle confession ?)

Je crois tout de même que pour de bonnes ou de mauvaises raisons, la théologie de la libération a bénéficié d'une couverture médiatique non négligeable, de sorte que même des non-croyants en ont (fût-ce vaguement) entendu parler. O. Morand 6 septembre 2007 à 23:34 (CEST)Répondre
Les médias seraient l'étalon du poids d'une théologie dans la théologie chrétienne ? Les médias populaires, comme la TV, n'emploient pas de journalistes d'actualité religieuse qui soit formé à la discipline. Pourtant un diplomé de Strasbourg (toujours pluraliste du fait du programme contrôlé par l'état) leur serait bien utile.
dans la perspective de la revendication de l'attitude théologique dont vous parliez, la sotériologie est la grande affaire de la théologie chrétienne avec ses sujets bien connus libre arbitre ou prédestination ou encore salut par la foi ou salut par les oeuvres.
En outre, ce n'est pas ce qui fait le plus de bruit dans les médias qui a le plus d'efficace. Une métaphysique contemporaine est en train de gagner les laboratoires d'astrophysique, là où on réfléchit au temps, à 'espace, à la relativité générale etc... Cela se nomme la théologie du process et personne n'en a entendu parler sauf quelques auditeurs de France culture, c'e'st à dire 0,8% des français. En revanche, Alfred Whitehead est étudié dans les classes terminales en UK, USA et Belgique pour peu que les élèves aient choisi l'option philosophie.
Pas de solution trouvée pour le moment. O. Morand 10 septembre 2007 à 23:49 (CEST)Répondre

Je reconnais sans difficulté que l'article est nettement perfectible, et j'avoue du reste l'avoir créé pour combler un manque en voyant que personne ne se lançait, mais je ne tiens pas absolument au texte actuel. O. Morand 6 septembre 2007 à 23:34 (CEST)Répondre

C'est le plan qui pose le plus de problèmes. Il faudrait le rendre cohérent avec la partie qui a échappé à "non pertinence"
On ne peut à mon avis faire l'impasse sur l'histoire de la théologie, il va donc bien falloir en faire quelque chose. O. Morand 10 septembre 2007 à 23:49 (CEST)Répondre

désaccord de pertinence modifier

Si vous regardez le paragraphe qui échappe à cette déclaration, il présente cette caractéristique de proposer un découpage disciplinaire au sens où l'on parle de discipline pour désigner l'histoire la philo, la géo, dans les collèges et lycées. La première phrase dit que Schleiermacher est un théologien qui fait frontière entre un avant et un après. On s'attend donc dans le paragraphe qui précède à trouver un découpage en discipline pour la période qui précède et, peut-être bien, de dégager ce qui se ressemble et ce qui diffère.

On peut prendre pour ligne directrice qu'avant Schleiermacher, la philosophie est servante de la théologie alors qu'après, elles coexistent de façon indépendantes.

On pourrait aussi évoquer les théologies qui ont le plus bouleversé les 20ème siècle et celles qui perdurent. La théologie féministe qui donne leur juste place aux femmes dans le monde et dans la relation au divin. La théologie de la libération qui cumule une dogmatique et une éthique traditionnelles avec une philosophie politique révolutionnaire ; elle est morte avec le communisme et la condamnation de JP II. La théologie la plus connue est la néo-orthodoxie, un courant transversal aux religions et connu sous le nom lapidaire de fondamentalisme. C'est une théologie politique qui subordonne le monde aux lois de Dieu (enfin, c'est ce qu'elle prétend). Le créationisme est l'un de ses sous ensemble.

On pourrait aussi évoquer celles qui ont le plus remué nos sociétés et l'on se rendrait compte que ce ne sont pas les plus bruyantes.

J'espère avoir été utile à votre réflexion. Salutations 6 septembre 2007 à 19:34 (CEST)~

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Lynx (discuter) 2 juin 2020 à 15:07 (CEST)Répondre

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