Discussion:Stanislas de Boufflers

Dernier commentaire : il y a 1 an par Pétronille2023 dans le sujet Quel dommage !
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Bonjour, concernant le texte suivant Maison dite des Esclaves Il est plus judicieux de rajouter le terme "dite" des esclaves conformément au site officiel de l'UNESCO (http://www.dakar.unesco.org/goree_patrimoine/pages/maison-esclaves.htm)

Cette maison est un symbole et ne représente pas a elle seule la traite négrière pratiqué sur les côtes de l'Afrique. Les cotes du Sénégal ne représentait qu'une petit partie de la traite total à cause de la faible quantité d’esclaves disponibles. La forte islamisation et la résistance d’un certain nombre de peuples (Sérères, Diola…) en sont les facteurs principaux.

A partir de 1530, la traite des nègres vers l'Amérique commence à exercer ses ravages. Cette zone, riche, peuplée, est alors appelée Côte des Esclaves en raison de la qualité et du bas prix relatif des cargaisons de " bois d'ébène " qui y sont enlevées. Les négriers traitent avec de véritables souverains : roi du Dahomey, roi des Ashantis

La côte du Togo et du Benin ancien Dahomey (Côte des Esclaves) est le véritable centre du trafic négrier aux XVIIème et XVIIIème siècles. Deux localités proches, Elmina (actuel Ghana) et Ouidah (Bénin) connaissent alors un développement rapide.

A cela il ne faut pas oublier la traite musulman: « la traite vers l'Océan indien et la Méditerranée est bien antérieure à l'irruption des Européens sur le continent Africain ». Paul Bairoch avance le chiffre de 25 millions de Noirs ayant subi la traite musulmane contre 11 millions ayant subi celle des occidentaux....

Au vu des chiffres, de la multitude des lieux ou s'est pratiqué la traite négrière cette correction (maison dite des esclaves) nous rapproche un peu plus de la vérité historique.

Angrand 29 mars 2006 à 20:22 (CEST)Répondre

Quel dommage ! modifier

Cet article est d'une consternante banalité. Le personnage haut en couleurs de Stanislas de Boufflers mérite mieux. Voir notamment les pages (très documentées) que lui consacre Benedetta Craveri dans son livre Les derniers Libertins (Flammarion 2016) Je ne prendrai qu'un exemple de retour d'Afrique et élu a l'Académie Française en 1788 il débuta son discours de réception en parlant de "ces hommes simples réduits aux seuls besoins physiques, bornés à des notions pour ainsi dire animales "qui au lieu de recevoir des européens "les bienfaits que l'obscurité doit attendre de la la lumière" avaient été victimes de leur cupidité barbare . "Les vainqueurs de l'Océan" s'étaient révélés "comme des dieux malfaisants qui viennent exiger des victimes humaines" Cette prise de position publique qui sera à l'origine de la prise de conscience qui mobilisa en 1788 Condorcet ; Brissot Lafayette Sieyes et qui fit dire à Mme de Staël " puisse un commerce libre s'établir entre les deux paries du monde. Passer sous silence, entre autres, cet épisode n'est pas rendre grâce à la mémoire du Chevalier --Kantatis2 (discuter) 28 mai 2021 à 14:44 (CEST)Répondre

Condorcet a publié son texte "Réflexions sur l'esclavage des nègres" dès 1781 sous un pseudonyme. Stanislas de Boufflers en achetant des enfants pour les offrir, en proposant de vendre une cinquantaine de nègres à moitié prix en échange d'un bâtiment avait une position ambivalente. Comme d'autres, il s'inquiétait de l'avilissement moral des européens et ne remettait pas en cause l'infériorité des africains. Pétronille2023 (discuter) 28 février 2023 à 21:13 (CET)Répondre
Revenir à la page « Stanislas de Boufflers ».