Discussion:Ridicule

Dernier commentaire : il y a 7 ans par 80.9.38.252 dans le sujet Analyse
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Droits d'auteur

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Les citations de l'article sont soumises au droits d'auteurs du scénariste, dialoguiste et réalisateur. C'est pourquoi je pense qu'il faudrait les supprimer de l'article.

Synopsis

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Dans la formulation du Synopsis de cette fiche, n'est-ce pas aller un peu vite en besogne que de faire de Madame de Blayac la "maîtresse du roi"? Il semble qu'elle soit en faveur, c'est-à-dire qu'elle soit dans le cercle des proches... du moins c'et ce qui ressort du livre de Rémi Waterhouse, qui n'est en principe que le scénario du film... Qu'en dites-vous? Pippobuono 20 octobre 2006 à 11:16 (CEST)Répondre

L'abbé de Vilecourt (Bernard Giraudeau) et Tallemant des Réaux

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Tallemant des Réaux écrit, à propos du cardinal Du Perron : « Un jour il fit un discours devant Henri IIIe, pour prouver qu'il y avoit un Dieu, et après l'avoir fait il offrit de prouver, par un discours tout contraire, qu'il n'y en avoit point. Cela desplut au Roy. Il fut comme chassé de la Cour. » Tallemant reprend ici ce que l'Estoile disait dans son Journal le 25 novembre 1583 : « Le vendredi 25 de ce mois, advint au disner du Roy que monsieur Du Perron, grand discoureur et philosophe, et que le Roy oioit volontiers […] fist un brave discours contre les athéistes et comme il y avoit un Dieu, et le prouva par des raisons si claires, évidentes et à propos, qu'il sembloit bien n'y avoir lieu aucun d'y contredire ; à quoy le Roy montra qu'il y avoit pris plaisir et l'en loua. Mais Du Perron s'oubliant, comme font ceux de son humeur […] va dire au Roy : « Sire, j'ai prouvé aujourd'hui par raisons très bonnes et évidentes, qu'il y avoit un Dieu ; demain, Sire, s'il plaist à Vostre Majesté me donner encore audience, je vous monstrerai et prouverai par raisons aussi bonnes et évidentes qu'il n'y a point de Dieu ». Sur quoy, le Roy entrant en colère, chassa ledit Du Perron, et l'appela meschant, lui défendant de se plus trouver devant lui, ni comparoir en sa présence ».

Sources : Tallemant des Réaux, Historiettes, NRF, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, 1960. Édition établie et annotée par Antoine Adam. Tome I, p. 42, renvoi de note 2, p. 715.

Qu'en dites-vous, hein ? Jeanmarcjeanmarc 25 novembre 2006 à 11:00 (CET)Répondre

Sans doute l'auteur de Ridicule s'est-il inspiré de ce détail. Pippobuono 25 novembre 2006 à 16:19 (CET)Répondre

Certes. Mais ça me gêne un peu : tout se passe comme si l'Ancien Régime était une espèce de bloc, où les manières de penser et de vivre n'avaient pas varié. Pourtant deux siècles séparent l'anecdote réelle de son utilisation cinématographique. Mais j'en conviens, ce morceau-là est un beau moment de cinéma, et j'aime toujours autant Bernard Giraudeau !Jeanmarcjeanmarc 26 novembre 2006 à 10:19 (CET)Répondre

Petite correction : la scène avec le roi

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J'ai supprimé une phrase erronée dans l'article ; j'explique le détail : L'abbé Vilecourt fait une brillante démonstration devant le roi sur l'existence de Dieu, mais il se laisse emporter par son succès et dit au roi qu'il pourrait tout aussi facilement prouver que Dieu n'existe pas, c'est la gaffe. De courtisan admiré par tous, il devient rejeté par le roi et par la cour. C'est la chute.

Pour les photos de cette scène, voir la chute de l'abé Vilecourt

Discussion utilisateur:Romanc19s mercredi 22 juin 2011 22h21

Les sourds-muets

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Il est dommage que dans l'article sur le film Ridicule on ne parle pas des sourds-muets et de la Langue des signes. C'est l'un des rares films grand public qui parle de ce sujet. J'ai failli mettre ce film et Dobermann (film) dans la Catégorie:Film traitant du handicap. Discussion utilisateur:Romanc19s mercredi 22 juin 2011 21h49

Analyse

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Le film Ridicule évoque les aventures d’un jeune aristocrate désargenté, Grégoire Ponceludon de Malavoy, qui cherche à assécher les marais de la Dombes, responsables de la reproduction de moustiques transmettant le paludisme aux habitants de sa région. De Malavoy décide, par conséquent, de se rendre à la cour du roi Louis XVI à Versailles afin d'expliquer son projet au souverain, en vue d’obtenir les moyens financiers nécessaires pour mener à bien son entreprise. Une fois sur place, il se rend compte que le plus grand obstacle auquel il est confronté est de pénétrer dans cet univers clos qu’est la cour. Comment y parvenir ? La recette est la suivante : avoir de l’esprit, avoir un protecteur, et ne pas hésiter à ridiculiser autrui. De Malavoy remplit ces trois conditions et finit, grâce à sa tenacité et surtout à son esprit, par devenir un courtisan reconnu au sein de la cour et par le roi.

Dans ce film, le réalisateur, Patrice Leconte, nous fait découvrir un monde impitoyable, un monde dans lequel la morale n’existe pas, un monde où seuls la flatterie, le paraitre, l’hypocrisie et l’individualisme sont de rigueur. A travers ce film, apparaît une étude sociologique du monde de la cour. On y apprend par exemple que, contrairement à l’opinion commune, les courtisans ne sont pas tous aussi fortunés. Certains sont même désargentés, à l'exemple du Baron de Guéret, qui finira par se suicider.

On y découvre aussi les passe-temps de la noblesse de cette époque, qui consistent à faire de l’oisiveté sa devise. Entre les jeux de cartes, les promenades, les bals, les repas et les intrigues amoureuses, les courtisans ne savent plus où donner de la tête.

« 'Ridicule » nous montre également que la tricherie, l’immoralité sont des pratiques non seulement communes à la cour, mais nécessaire pour devenir un proche du roi. Plus cruel encore est non seulement le mépris qu’ils ont les uns envers les autres (la toute première scène en est un exemple); mais le dégout de la cour envers les membres du Tiers Etat. La réplique de l’abbé de Villecourt en dit long sur le sentiment qui règne à la cour à l’égard du peuple, qui les fait vivre : « la seule évocation de leur problème évoque l’ennui ». Un tel commentaire dans la bouche d’un homme d’église, supposé symboliser la compassion, n’est-il pas contraire à la morale ? La morale est dans ce film remplacée par la méchanceté, symbolisée de nouveau par l’Abbé de Villecourt.

Leconte a su très bien dépeindre ce monde superficiel, où les alliances du moment présent peuvent être brisées dans les instants qui suivent par des trahisons ou des erreurs. Une minute, un courtisan peut être au sommet de l’Olympe, une seconde plus tard il peut se retrouver en enfer. La scène entre l’abbé, qui décide de démontrer l’existence de Dieu et son contraire, et le roi, en est une parfaite illustration.

A la fin de son film, Leconte dénonce de façon très virulente Versailles sous les traits de son héros de Malavoy. Ce dernier décide de quitter la cour, écoeuré par ce monde auquel il n'appartient pas, après avoir prononcé une diatribe dans laquelle il dénonce la bêtise des courtisans.

Patrice Leconte a très bien sur recréer le climat de cette époque. Même si cette intrigue se passe au XVIIIe siècle, les caractères des personnages décrits dans ce film ne sont malheureusement pas désuets. Tout le monde peut reconnaître dans son entourage des personnes qui agissent de la même manière, sans perruque ni titre de noblesse mais avec la même méchanceté, la même hypocrisie pour arriver à leurs fins.

très pertinent cette dernière remarque mais avec malheureusement moins "d’esprit" et beaucoup de médiocrité… --80.9.38.252 (discuter) 3 mars 2017 à 14:26 (CET)Répondre

Syntaxe

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Je ne me hasarderai pas à relever les points de vue subjectifs qui pointent le bout de leur nez au long de l'article, et me contenterai d'une simple mais indispensable correction grammaticale. Celle-ci (eh ! eh !  ) ne fait que confirmer une observation que j'ai faite il y a peu sur une autre Pdd (j'ai oublié laquelle) : il y a une sur-utilisation, bien souvent à mauvais escient, du pronom démonstratif « celui-ci » dans la wiki-rédaction. S'agit-il d'un effort d'arriver à un style (censé) recherché ? Toujours est-il que cela peut conduire à des résultats franchement incohérents, car enfin, lorsque nous lisons dans le paragraphe Analyse :

« Le Comte de Bussy-Rabutin dans ses mémoires sur le Début du Règne de Louis XIV décrit l'aspect peu accessible du souverain, et l'extrême difficulté que celui-ci a à faire parvenir des messages au roi, alors qu'il est issu d'une des plus anciennes et influentes familles du Royaume. »

la grammaire française est sans ambiguïté : le pronom « celui-ci » ne peut se référer qu'au dernier substantif rencontré, c'est-à-dire « [le] souverain ». Bref, cette phrase ne tient pas la route, puisqu'en toute rigueur elle signifie que le roi a d'extrêmes difficultés à faire parvenir des messages au roi ! En revanche, que l'on rappelle que le roi est issu d'une des plus anciennes et influentes familles du Royaume, c'est un truisme, mais ce n'est pas faux !...

À moins naturellement que le mot « souverain » ne soit pris dans son acception selon le Jean-Jacques Rousseau du Contrat Social, et ne signifie « le peuple», auquel cas la phrase ferait sens. Mais bien sûr, il est clair que ce n'est pas ce qu'a voulu dire le Comte de Bussy-Rabutin, ne serait-ce que parce que celui-ci   n'a jamais lu Rousseau, allez savoir pourquoi !

Bref : c'est agaçant, horripilant même, le nombre incalculable de fois où l'usage de ce pronom personnel (quasi-absent de la langue parlée, omniprésent dans les wiki-articles) se révèle fautif dans Wikipédia. Hors de question de le corriger à chaque fois. Simplement un conseil : pourquoi ne pas rédiger simplement ?

Anton Dobrowsky (d) 4 juillet 2012 à 11:53 (CEST)Répondre

En quelle année se déroule le film?

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Je pense que le film se déroule vers 1780-1782. En effet, au début le marquis de Bellegarde indique que sa fille est née l'année de la parution de l'Emile de Rousseau soit 1762. On peut penser qu'elle est plus jeune que l'actrice Judith Godrèche qui avait 23-24 ans en 1995 et que le personnage doit avoir 18-20 ans tout au plus. On se mariait jeune ou très jeune en ces temps-là. D'autre part, on parle de Voltaire au passé dans la dernière scène du film et celui-ci est mort en 1778. Dommage que le réalisateur n'ait pas situé le début du film (la dernière scène se déroule en 1794 comme il est clairement précisé).

Le film se déroule avant le 21 novembre 1781. En effet, au début (à 0:10:26), Ponceludon dit : "On dit que Maurepas est un bon ministre." Il fait allusion à Jean-Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas, ministre d'état de Louis XVI de mai 1774 jusqu'à sa mort le 21 novembre 1781.

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