Discussion:Renseignement d'origine électromagnétique

Dernier commentaire : il y a 10 ans par Rob1bureau dans le sujet Distinction COMINT / SIGINT
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Discussions concernant Catégorie:Renseignement d'origine électromagnétique modifier

Salut ! J'ai quelques remarques concernant la catégorie que tu as créé, pourrait-on en discuter ?

sinon elle est pas mal cette catégorie ;) --Zedh msg 22 mai 2007 à 22:05 (CEST)Répondre

J'ai posé vite-fait (trop vite) quelques articles dans la nouvelle cat. D'où erreurs. En effet, radio et impulsion n'ont peut-être rien à y faire. Mais dans le ROEM, sont compris tout le phénomène des signaux : radars (réception, technique, traitement des données...), les émissions téléphoniques, les émissions radios... et non l'inverse, comme tu le suggères. Les signaux radars « constituent » un renseignement, mais un renseignement constitue pas un signal radar. Pour être plus compréhensible : le signal radar est une information. L'information n'est pas un signal radar.
Autre principe important : Lis l'article ROEM puis explique-moi comment lister tous les articles composants le ROEM, avec ton idée de ROEM-dans-radar ? Je vais pas faire une liste à la main ! donc...
Pour Impulsion, ok pour retirer. Mais s'agit surtout de contre-mesures de renseignement (et communication), qui par leurs impacts stratégiques sont envisagés comme des « armes ». Mais à ce titre, la couleur kaki et les chars gonflables, ou le cryptage talkie-walkie sont aussi à catégoriser comme armes, vu qu'il ne « détruisent » rien, mais neutralisent plutôt des informations. En fait « arme » ca veut rien dire. Y'a juste renseignement, stratégie, tactique, balistique, mécanique, aéronautique, humain... Chez le militaire, même le bon cuisinier est une arme. :D
Je regarderai et réfléchirai, là ces cats sont pas claires pour moi. Ensuite l'usage non-thématique sur FR diffère de EN. D'ailleurs officiellement, c'est pas clair du tout : pas de PdD pour décider entre indexation/thématisation et découpage, il me semble. -- Camille contact 22 mai 2007 à 22:33 (CEST)Répondre
Je suis d'accord sur le fait que tout ça est très flou :$ Mais déjà j'ai l'impression que nous ne sommes pas d'accord sur les termes. Pour moi ROEM est une "activité" : le renseignement. Et radar est un "outil". Si tu veux parler de signaux, dans ce cas il vaut peut être mieux considérer Catégorie:radioélectricité. Ensuite la question est de savoir si un outil doit être inclu dans une activité .. et là je me rend compte que ton classement serait cohérent ! Je trouvais ce rangement non naturel, mais pourtant cest ce qui semble etre utilisé dans le reste de l'encyclopédie. Cependant je mettrais plutot catégorie radioélectricité que radar. bon, à voir. --Zedh msg 22 mai 2007 à 23:31 (CEST)Répondre
« Cependant je mettrais plutot catégorie radioélectricité que radar. » <-- Justement, j'arrivais à la même conclusion. (+ ajout de ROEM sur radioélectricité). Mais par flemme ou hésitation, j'ai encore rien changé. A voir... :) -- Camille contact 22 mai 2007 à 23:37 (CEST)Répondre
Oui, coller plutôt ROEM sur catégorie:radioélectricité voir catégorie:Télécommunications.
Sinon pour clarifier, ROEM désigne les 2 concepts : 1. Le renseignement (c'est à dire l'information « validée ») dont la source est électronique. 2. L'activité : recherche, détection, analyse, traitement ultérieur...
Enfin, c'est pas évident de catégoriser : là, j'ai remarqué par exemple catégorie:électronique militaire qui désigne une destination. Sur EN, ils rassemblent tout dans renseignement militaire, inclus dans sciences militaires. Je nage dans le brouillard... :(
Je propose : 1. retirer provisoirement les cats ROEM. 2. Discuter. - Mon idée est surtout, en partant de renseignement, de pouvoir tomber sur le ROEM, puis sur les articles genre radar, AWACS...
-- Camille contact 23 mai 2007 à 16:55 (CEST)Répondre

D'une part pour moi il est clair que la catégorie doit se trouver dans Catégorie:Renseignement, d'autre part je trouve assez cohérent quelle soit intégrée dans Catégorie:Radioélectricité et Catégorie:Télécommunications. Ensuite je propose de supprimer le lien vers Catégorie:Radar qui peut être accessible via la catégorie plus générale Radioélectricité. Enfin concernant les articles qui doivent être intégrés dans cette catégorie, je pense que les articles tels que radio ne doivent pas y figurer, ainsi que les divers "outils" utilisés pour cette activité, car ces outils ne sont pas exclusivement utilisés pour le renseignement. Ces outils pourront être accessibles via les cat plus générales Télécommunications et Radioélectricité. Simple non ? ;) --Zedh msg 23 mai 2007 à 20:57 (CEST)(PS: et pour moi aussi EN n'est pas un modèle en terme de catégorisation, on est bien d'accord ;)Répondre


Peut-être renommer simplement en Catégorie:Renseignement électromagnétique ? voir ROEM ? 24 mai 2007 à 19:44 (CEST)

Documents sur l'APL3 modifier

Deux documents tout juste trouvés sur l'APL3 :

De quoi ouvrir une page dédiée ?

Je ne connaissais pas ce site, project2049, mais ça a l'air intéressant. rob1bureau (d) 14 janvier 2013 à 01:45 (CET)Répondre

Parties à déplacer/supprimer ? modifier

Je suggère de retirer de cet article certaines parties, qui relèvent des écoutes policières/judiciaires et donc a priori pas du ROEM :

  • Interception des télégrammes
  • Le policeware
  • Les rencontres secrètes d'ILETS et la création d'ENFOPOL
  • En Allemagne (le cas du BKA étant uniquement policier)

Par ailleurs, je pense qu'il faudrait restructuer un peu l'article. La partie "Histoire du SIGINT après 1945" est plus une partie détaillant les méthodes d'interception que l'histoire du SIGINT. Egalement voir ce qui pourrait être fait pour diversifier les cas cités, pour le moment c'est très centré Etats-Unis... rob1bureau (d) 20 janvier 2013 à 00:55 (CET)Répondre

Je déplace ici pour en garder la trace rob1bureau (d) 2 juin 2013 à 22:25 (CEST) :Répondre

=== Le ''policeware'' ===

Aux [[États-Unis]], le ''{{lien|Communications Assistance for Law Enforcement Act}}'' (CALEA) de 1994 exigeait que les firmes de [[télécommunications]] mettent en place les moyens techniques afin que les [[écoutes téléphoniques]], notamment de la [[téléphonie mobile]], puissent être effectuées. Au fil du temps et avec le développement d'[[Internet]], le CALEA s'est étendu aux [[fournisseurs d'accès Internet]] (FAI) et aux communications [[Voix sur IP]]. En 2007, le [[Federal Bureau of Investigation|FBI]] avait investi 39 millions de dollars dans le développement du [[DCSNet]], lui permettant de surveiller toute communication électronique ou téléphonique, incluant les [[SMS]].

L'un des premiers logiciels de ''[[policeware]]'' dont l'existence a été révélée au public est [[Carnivore (FBI)|Carnivore]], un logiciel de [[packet sniffer|reniflage]] installé par le [[Federal Bureau of Investigation|FBI]] sur le réseau d'un [[fournisseur d'accès à Internet]] pour en surveiller le trafic. [[Magic Lantern]], lui aussi utilisé par le FBI, est un [[enregistreur de frappe]] installé, à l'insu de la personne surveillée, directement sur sa machine, à la manière d'un [[cheval de Troie (informatique)|cheval de Troie]]. Oasis est un logiciel développé par la [[Central Intelligence Agency|CIA]] pour convertir les enregistrements d'[[Écoute téléphonique|écoutes téléphoniques]] en texte, et ainsi permettre d'y [[Moteur de recherche|rechercher]] une [[chaîne de caractères]].

=== Les rencontres secrètes d'ILETS et la création d'ENFOPOL ===

Depuis 1993, les hauts fonctionnaires de la police de nombreux États de l'UE, déjà rassemblés au sein de la structure ''ad hoc'' [[TREVI]] (fondée en 1976), ainsi que de la plupart des nations de l'UKUSA, se sont rencontrés secrètement, sans qu'en soit informé le [[Parlement européen]], lors de rencontres organisées par l'[[ILETS]] (''International Law Enforcement Telecommunications Seminar''), organisation fondée à l'initiative du [[FBI]] et dont l'existence a été révélée par le rapport IC-2000 de [[Duncan Campbell]]<ref name=Campbell106>Duncan Campbell, ''Surveillance électronique planétaire'', p. 106 et suivantes.</ref>.

Lors de la rencontre de [[Bonn]], en 1993, les divers responsables gouvernementaux ont abouti au document IUR (''International user requirements for communications interception''), puis, en 1994, IUR I.O. (« Exigences des organismes de police en matière de surveillance des communications électroniques ») <ref>Duncan Campbell, ''Surveillance électronique planétaire'', p. 107</ref>. IUR I.O. fut adopté au [[Conseil des ministres (Union européenne)|Conseil des ministres]] par la Résolution du 17 janvier 1995 relative à l'interception légale des télécommunications<ref name=RIC> [http://admi.net/eur/loi/leg_euro/fr_496Y1104_01.html Résolution du 17 janvier 1995 relative à l'interception légale des télécommunications] </ref>, qui n'a été publiée que le 4 novembre 1996<ref name=RIC/>. La résolution reprend largement les dispositions techniques prévues par le ''[[Communications Assistance to Law Enforcement Act]]'' américain, afin de faciliter les interceptions<ref name=Dip/>. Elle demande aux compagnies de téléphone de fournir les informations requises par les agences de sécurité, et aux [[fournisseurs d'accès internet]] de modifier leurs infrastructures afin de faciliter la surveillance des réseaux<ref name=Dip/>.

Celle-ci doit notamment créer [[Enforcement Police|ENFOPOL]]<ref name=Dip> Philippe Rivière, [http://www.monde-diplomatique.fr/1999/03/RIVIERE/11768.html Tous les Européens sur écoutes], ''[[Le Monde diplomatique]]'', mars 1999 </ref>, considéré par certains comme la réponse de l'UE au système anglo-saxon [[Echelon]]<ref>[http://www.repubblica.it/online/tecnologie/echelon/enfopol/enfopol.html Enfopol, le eurospie partorite da Echelon], ''[[La Repubblica]]'', 26 juin 1999 </ref>.

Une nouvelle version de travail sur l'interception des communications a été présentée, en 1998, par la présidence autrichienne afin de l'adopter comme résolution du [[Conseil de l'Union européenne]], mais celui-ci n'a adopté qu'une version édulcorée. De nombreuses lois nationales sur les télécommunications se sont néanmoins inspirées de ce document de travail (connu sous le nom d'IUR) issu d'ILETS <ref name=Campbell115>Duncan Campbell, ''Surveillance électronique planétaire'', p. 115</ref>.

De plus, depuis une [[directive européenne]] de 2004, les gouvernements des États de l'[[Union européenne]] ont adopté des lois visant à obliger les téléopérateurs et les [[fournisseurs d'accès à internet]] à conserver toutes les données de communication (appels téléphoniques, fax, appels à partir de téléphones mobiles et lieux d'appels, etc.).

=== En Allemagne ===

Le [[Office fédéral de police criminelle|BKA]] (Office fédéral de police criminelle) a le droit, depuis un amendement de juin 2008 à la Loi sur le Bureau de la Police criminelle fédérale, d'effectuer des fouilles à distance (''via internet'') des disques dur des particuliers<ref> Statewatch, [http://www.statewatch.org/news/2008/jun/germany-surveillance-powers-proposal-prel.pdf Cabinet adopts amendment to BKA Act], 5 juin 2008 </ref>.

Brouillon satellites modifier

  • USA :
    • "ferrets" ELINT (radars terrestres et Naval Ocean Surveillance System) en orbite terrestre basse
    • COMINT (+ capacités diverses) en orbite géosynchrone (Canyon, Vortex etc.)
    • TELINT (+ capacités diverses) en orbite géosynchrone (Rhyolite, Magnum etc.)
    • ELINT (+ capacités diverses) en orbite hautement elliptique (Jumpseat, etc.)
  • URSS : satellites ELINT en orbite terrestre basse (uniquement ?)
    • Tselina-O (Cosmos-189, 1967-1982), Tselina-D (Cosmos-389, 1970-1994), Tselina-OK (1975-1978), Tselina-R (Cosmos 1805, 1986-1993), Tselina-2 (1984-2007) [1]
    • ELINT Ocean Reconnaissance Satellites (EORSAT) : US-P (complément des Radar Ocean Reconnaissance Satellite (RORSAT) US-A [2]) 1974-1991, US-PM (1993-2006), projets Pion-NKS et Lotos
  • Chine : Shijian-1 (SJ-1) lancé en 1971
  • Royaume-Uni : projet Zircon, abandonné pour le financement d'un Vortex américain [3]

Distinction COMINT / SIGINT modifier

A mon avis, plutôt que de mélanger COMINT et SIGINT, il faudrait mieux faire la distinction: dans cet article, COMINT est assimilé à l'interception de signaux radio alors qu'il traîte du renseignement de communications, certes de nature électromagnétique, mais sans avoir à se soucier du transport physique des communications. A l'heure actuelle, les données de COMINT sont le plus souvent récupérées directement sous forme d'information numérique, autant la voix que les emails ou autres transferts de données, sans qu'il y ait un traîtement de signal électromagnétique particulier à effectuer. A mon avis, on pourrait par exemple dire que le système américain Echelon est de la SIGINT alors que le système (américain également) PRISM est de la COMINT. Les moyens mis en oeuvre pour l'acquisition des données et la manière de les traîter sont totalement différents. --Evoisard (d) 11 juin 2013 à 12:19 (CEST)Répondre

Il n'y a pas de définition "officielle" très précise du SIGINT et du ROEM à ma connaissance. Aux USA, les directives du département de la défense définissent seulement le SIGINT comme étant l'ensemble du COMINT, ELINT et FISINT (1, p.10 footnote 1). Quant au ROEM, sur son ancien site, la DGSE dit seulement : « Le renseignement de source électromagnétique correspond aux informations obtenues par interception des communications. » rob1bureau (d) 11 juin 2013 à 23:56 (CEST)Répondre
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