Discussion:Pédérastie/Liste de films

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Liste de films

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Pour Utilisateur:Didumos: j'ai mis la liste de films plutôt dans la section "Pédérastie dans l'art et la culture" où elle me semble plus à sa place. Par ailleurs j'ai ajouté quelques films et précisions, et puis mis par ordre d'année de réalisation plutôt que alphabêtique, ça me semble plus pertinent. Enfin, toutes mes félicitations pour... tu devine quoi ;-) .: Guil :. causer 21 oct 2004 à 10:58 (CEST)

Tes modifications me paraissent pertinentes. J'ai toutefois de grosses réserves pour Les Amitiés particulières. Le film, adapté d'un roman de Roger Peyrefitte, nous présente l'attachement amoureux de deux garçons, deux lycéens (au sens de l'époque, c'est-à-dire de deux élèves en route pour le baccalauréat plutôt que le certificat d'études). Le plus jeune serait aujourd'hui collégien. Je ne me rappelle plus son âge exact ni sa classe, dans le livre. Mais dans le film il semble avoir douze ans tandis que l'aîné lui en a seize. Leur relation possède sans doute plusieurs traits d'une relation pédérastique (la différence d'âge, le caractère protecteur de Georges, une dimension initiatrice). Mais elle s'en écarte sur bien des points : Georges est un adolescent et non un adulte, Alexandre est encore un enfant (un pré-adolescent, disons), leur relation est si clandestine et « entrecoupée » que sa dimension pédagogique paraît extrêment faible (pour ne pas dire nulle), de surcroît Georges est faible et velléitaire tandis qu'Alexandre est courageux et entreprenant (au point que, au moins dans le film, c'est lui qui finit par tenter de prendre les choses en main quand leur relation est découverte et sanctionnée par les autorités du lycée). Certes, on sent manifestement la présence de modèles culturels pédérastiques dans cette relation telle que la vit Georges, mais c'est surtout le fait qu'il s'agisse d'un adolescent et d'un enfant au lieu d'un adulte et d'un adolescent qui me semble problématique pour le référencement de ce film dans cette rubrique. Ou alors, il faudrait créer une fiche pour ce film (autre article) et bien détailler ce qui d'un côté rapproche cette relation d'une relation pédérastique et ce qui d'un autre côté l'en distingue. D'ailleurs, créer une fiche pour chaque film serait une bonne idée. Je vais peut-être m'y mettre, « quand j'aurai le temps ». --Didumos 24 oct 2004 à 10:59 (CEST)
Tu n'as pas tord... en fait je crois j'ai a moitié confondu ce film avec "La ville dont le prince est un enfant", téléfilm de Christophe Malavoy réalisé en 97 je crois et inspiré de la pièce de théatre du même nom de Henry de Montherlant. L'histoire est relativement assez proche, mais fait beaucoup plus intervenir le désir du prètre pour le jeune garçon: c'est donc plus dans le sujet. Je vais ajouter ce téléfilm: si tu considère que "Les amitiés particulières" est à retirer, libre à toi de le faire je ne m'y opposerait pas.
En ce qui concerne des fiches pour chaque film ça se fait sur Wikipédia comme tu peux le constater avec Le Satyricon par exemple. N'hésite pas à le faire, en n'oubliant pas les fiches techniques, etc... Je crois qu'il y a plus ou moins un format de présentation commun, inspire toi d'autres fiches de films. .: Guil :. causer 24 oct 2004 à 23:57 (CEST)
Sans supprimer Les Amitiés particulières, je l'ai néanmoins mis à l'écart, juste avant les films de Pasolini, y ajoutant un courte description. S'agissant de La Ville, je serai aussi réservé. Le point de départ est semblable à celui des Amitiés : la relation amoureuse entre deux lycéens, un adolescent et un enfant. Seulement, tu as raison : le prêtre est un personnage central et c'est sa rivalité avec l'aîné des garçons qui sera à l'origine de la fin de sa relation avec le plus jeune. Son désir et sa passion, évidentes, éclatent de manière explicite. Toutefois ils ne s'adressent pas à l'aîné, adolescent, mais au plus jeune des garçons, encore enfant (il chante comme soprano dans la chorale du lycée). Certes, la dimension éducative est présente, comme dans une relation pédérastique grecque. On sent chez le prêtre une volonté de guider et d'éduquer ce jeune garçon, et pratiquement de remplacer des parents défaillants. Mais il y a aussi le désir charnel pour cet enfant, qui se livre comme tel au Père supérieur du lycée. Je n'ai pas eu le sentiment en lisant la pièce et en voyant le téléfilm qu'il s'agissait d'une espèce d'« accident du désir ». Je pense ce prêtre davantage pédophile que pédéraste. --Didumos 25 oct 2004 à 09:45 (CEST)
Voui ça se discute, à ce niveau (age de la jeune personne nottement, il n'est sans doute pas pubère mais pas bien loin) la limite est floue. Par ailleurs tu insiste sur le coté éducatif, mais si tu regarde la définition qui a fini par être donné de la pédérastie au tout début de l'article, tu constate que la simple attirance y est également fait mention. Bref pour moi ça s'inscrit bien dans le thème. .: Guil :. causer 25 oct 2004 à 10:46 (CEST)

Propositions de films

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Voici ma liste dans l'état où elle se trouve. Elle a besoin d'être complétée et j'apprécierai des ajouts ou des corrections, notamment dans le résumé des films/


ABUSE, de Arthur J. Bressan Jr. (USA, 1983)

Un étudiant en doctorat, Larry, prépare un documentaire sur l’abus des enfants. Un garçon de 14 ans un peu efféminé, battu par ses parents, fait partie du casting. Une amitié se noue entre Larry et le jeune Thomas, qui se pose des questions sur son homosexualité probable. Il avait bien compris que Larry était gay et c’est même pour ça qu’il avait pris contact avec lui. Pour en être sûr, il tente de le rencontrer dans les toilettes publiques. Au fur et à mesure que l’intrigue se noue, la relation entre eux devient plus intime ; mais elle est mal perçue par les amis de Larry, qui pensent qu’elle est préjudiciable pour Thomas, plus que les sévices qu’il subit de ses parents.


ACLA (ou Acla’s Descent Into Floristella, ou La Discesa di Acla a Floristella), de Aurelio Grimaldi (Italie, 1992)

Drame de la brutalité endurée par un garçon de 11 ans dans les mines de souffre de Sicile dans les années 1930. Acla, un garçon de 11 ans, et les autres garçons travaillant comme chargeurs, sont sujets à des abus physiques et à des avances sexuelles des mineurs adultes. L’un dit : « C’est le sort d’un mineur d’enculer les garçons dans la semaine et les femmes le week-end et pendant les vacances ». Acla, bien qu’approché plusieurs fois par les mineurs, résiste. Mais beaucoup d’autres garçons acceptent, pour avoir un peu plus de nourriture.


APT PUPIL, de Bryan Singer (USA, 1998 )

Après une classe d’histoire, l’élève Todd devient obsédé par Hitler et ses partisans. Après d’intenses recherches, il découvre que Kurt Dussender, un infâme criminel de guerre nazi, se cache et vit une vie tranquille dans son propre voisinage. Au lieu de le dénoncer aux autorités, Todd décide de l’utiliser pour en savoir plus – pour connaître ce que les livres d’histoire ne disent pas.


BODY WITHOUT SOUL, de Wiktor Grodecki (Tchécoslovaquie, 1995)

Depuis la chute du communisme, Prague est devenu le centre de la pornographie masculine en Europe. Beaucoup de jeunes garçons ayant quitté leur famille se font de l’argent facile en se prostituant à des hommes riches. Personnage central du film, Pavel est un homme immoral, avocat le jour et fabriquant de films pornos gay la nuit.


(The) BOYS OF ST VINCENT, de John N. Smith (Canada, 1993)

Sorte de documentaire en deux parties, sur les abus physiques et sexuels commis par les prêtres du Mount Cashel au Canada à la fin des années 1980. La première partie retrace les abus sexuels et comment ils ont été couverts par l’Eglise et par l’Etat ; quand Kevin arrive à St. Vincent, il est très vite pris en affection par le Frère Lavin, le superintendant. Devenu son chouchou, il est régulièrement sodomisé et battu, traumatisé par cet homme. Il n’est pas le seul dans cette situation : presque tous les Frères ont leur chouchou et s’en servent de la même manière ; dans les dortoirs, ils viennent régulièrement caresser les garçons. Kevin s’enfuit, mais il est rattrapé. L’enquête de police commence, le procès n’a pas lieu car un arrangement est conclu. La deuxième partie couvre les procès 15 ans après.


(La) CONSEQUENCE (Die Konsequenz), de Wolfgang Petersen (Allemagne, 1977)

Un comédien, Martin, est condamné à quelques années de prison pour avoir eu des relations sexuelles avec un garçon d’une quinzaine d’années. Durant sa captivité, il fait la connaissance de Thomas, le fils du gardien-chef de la prison, qui joue avec lui dans une pièce de théâtre. L’homme et le garçon tombent amoureux. Un soir, ils s’enferment dans la cellule de Martin et se jurent fidélité. A sa sortie de prison, ils veulent vivre ensemble et tentent d’expliquer la situation aux parents de Thomas, qui s’y opposent. Tous deux s’enfuient alors en Suisse. Repris, Thomas est envoyé dans une maison de correction où il est soumis aux brimades de Diethelm. Martin se fait passer pour psychologue et aide Thomas à s’évader du centre. Bien que recherché, il bénéficie d’un peu de répit grâce à un politicien haut placé qui veut le garder chez lui. Humilié, Thomas décide de retourner à la maison de redressement. Le jour de sa sortie, Martin l’attend, mais le garçon est brisé et aigri. Victime d’une dépression nerveuse, il essaira de mettre fin à ses jours. Tourné avec l'aide, et pour la télévision allemande LA CONSÉQUENCE fut victime du boycottage de l'une des régions les plus conservatrices de l'Allemagne Occidentale, la Bavière. Cette attitude suscitant campagnes de presse et milliers de lettres a permis la carrière cinématographique de ce film, qui fut présenté au Festival de Berlin... et donc reconnu par l'Allemagne entière!


EBAN & CHARLEY de James Bolton (USA, 2000)

Drame d'amour entre un homme et un adolescent, Eban & Charley est une oeuvre grave qui met grandement à profit sa facture vidéo. Eban, 29 ans, ex-professeur de football, retourne dans sa ville natale pour vivre avec ses parents. Il se lie d'amitié avec Charley, un joli garçon de 15 ans dont la mère vient juste de mourir. Tous deux entreprennent peu à peu une relation amoureuse, mais leur liaison est menacée lorsque le père du garçon prend conscience de la situation. Eban, ayant déjà perdu son travail à cause d'un scandale semblable, doit décider s'il est prêt à prendre le risque d'être arrêté et mis en prison. Ce film soulève de graves questions en ce qui a trait au droit de la société de déterminer à quel moment un jeune peut choisir qui il aime. Eban & Charley, par son réalisme et sa sensibilité, refuse de proposer des réponses faciles.


EL DIPUTADO (The Deputy), de Eloy de la Iglesia (Espagne, 1978)

Film politique à suspens au sujet d’un homosexuel ayant un poste élevé au Parti socialiste espagnol. Roberto Orbea, marié à une belle et fidèle femme, est très respecté par ses collègues. Toutefois, emprisonné pour des motifs politiques, il se lie avec un jeune prostitué. Plus tard, une fois sorti de prison, il reprend contact avec lui et, attiré par les classes sociales les moins aisées, il tombe amoureux d’un autre adolescent, Jaunito. Au fur et à mesure de l’intrigue, on se rend compte que Jaunito fait partie d’un complot et d’un chantage organisé par un groupe néo-fasciste pour faire tomber Orbea.


ERNESTO, de Salvatore Samperi (Italie, 1983)

Trieste, 1911. Ernesto est un garçon privilégié de 17 ans, fils d’une mère juive et d’un père goy, mais qui a quitté ses parents. Il est élevé par son oncle Giovanni et la femme de celle-ci, Regina, qui l’envoient travailler dans une société de commerce. Ernesto ne prend pas son travail très au sérieux car il veut devenir violoniste. Un jour qu’il se retrouve seul à l’entrepôt, un homme d’étable se présente, auquel il avait déjà donné des instructions pour le travail. Ils décident de se rencontrer. Ernesto connaît bien les intentions sexuelles de cet homme. Mais il est curieux et il commence donc à avoir des relations sexuelles fréquentes avec lui. Mais après une expérience hétérosexuelle enthousiasmante avec une prostituée, Ernesto décide de ne plus avoir de contact avec cet homme. Il quitte son travail pour se consacrer à l’étude du violon. Pendant un concert, il rencontre Emilio, un violoniste de quinze ans d’une beauté toute classique. Une amitié intense se noue entre les deux garçons, qui est perturbée par la jalousie et la possessivité. Jusqu’à ce que Emilio présente à Ernesto sa sœur jumelle Rachele. Ernesto n’est pas sûr de soi et demeure indécis. Désire-t-il le frère ou la sœur ?


(The) EVERLASTING SECRET FAMILY, de Michael Thornhill (Australie, 1988)

The Youth, un garçon de 15 ans d’un internat australien, est attribué par ses camarades à un riche sénateur du pays, pour être son esclave sexuel. Un chauffeur vient régulièrement le prendre au collège pour l’emmener dans divers hôtels où le sénateur séjourne anonymement. Le garçon aime faire l’amour en regardant la télévision ; il apprécie le grand train de vie qu’il mène et achète des sous-vêtements de soie. The Youth est ainsi entré dans une sorte de société secrète où les plus beaux garçons des pensionnats les plus chics du pays sont fournis à des hommes puissants et aisés, avec la connivence de certains professeurs, pour des relations sexuelles.


(The) FLAVOR OF CORN (Il sapore del grano), de Gianni da Campo (Italie, 1991)

Lonzo, un étudiant, a pris un poste temporaire de professeur dans une petite ville du nord de l’Italie. Après avoir rompu avec son amie Cécilia, il se prend d’affection pour l’un de ses élèves, Duilio. La belle-mère du garçon est suspicieuse. Mais ses parents comprennent que la relation entre les deux ne constitue pas une menace.


FOR A LOST SOLDIER, de Roeland Kerbosch (Pays-Bas, 1992)

Film sensible qui traite de la manière positive avec laquelle un garçon de 12 ans, Jeroen, explore sa propre orientation sexuelle et aborde le sujet des relations sexuelles consentantes entre un garçon et un jeune soldat. En hiver 1944, la nourriture est rare à Amsterdam. Jeroen est envoyé dans un petit village de pêche de Friesland pour la durée de la guerre. Seul au début, malgré la présence de son ami Jan, il s’adapte néanmoins au pêcheur et à sa famille d’accueil. Il doit aussi gérer ses sentiments vis-à-vis de Jan et du fils de son frère. Quand les soldats américains arrivent au village, Jeroen se fait un nouvel ami de Walt, un des libérateurs. Leur relation se transforme vite en amour et en rencontres sexuelles. Mais Jeroen doit brutalement quitter le pays, sans dire au revoir.


IN A GLASS CAGE, de Agustin Villaronga (Espagne, 1985)

Klaus (Gunter Meisner), un ex-officier Nazi qui abusait de jeunes garçons dans un camp de concentration pendant la guerre, n'a pas perdu, 40 ans plus tard, son penchant pour la pédophilie et la torture. Exilé en Espagne où il vit dans un manoir avec sa femme Griselda (Marisa Paredes) et sa fille Rena (Gisela Echevarria), il s'adonne à sa "passion" sur des enfants qu'il attire chez lui. Lors d'un bref moment de lucidité, dégoûté de lui-même, il tente de se suicider, mais demeure invalide. À l'horizontale, emprisonné jusqu'au cou dans un poumon d'acier ("the glass cage"), il devient un fardeau pour sa femme qui, désespérée, cherchera de l'aide pour lui prodiguer les soins constants dont il a besoin. Arrive Angelo (David Sust), un jeune homme mystérieux qui réussira à convaincre Klaus de le prendre comme infirmier. S'établit alors une relation troublante entre les deux hommes. Angelo, qui avait mis la main sur le journal de guerre personnel de Klaus, est fasciné par sa perversité. Les deux hommes se livrent alors à un duel psychologique teinté de violence et d'homosexualité où Angelo fera revivre son passé à Klaus en commettant devant lui les mêmes atrocités que celui-ci faisait subir à ses victimes. Mais qui est vraiment Angelo?


LAKKI, THE BOY WHO GREW WINGS, de Svend Wam (Norvège 1992)

Lakki est un garcon de 14 ans qui a beaucoup de problèmes et peu d’amis. Ses parents sont divorcés et sa mère multiplie les aventures. Son dernier amant est le professeur de gym de Lakki, qui l’avait physiquement agressé dans les vestiaires de l’école. Son père a une petite amie enceinte qui ne s’entend pas avec Lakki. Elle ne veut même pas le voir. En fait, aucun des parents de Lakki ne s’intéresse à lui. Il se sent responsable de cette situation et a de fréquents flashback sur son enfance et les jours heureux de cette époque où il vivait en famille. Il se pose aussi des questions sur son identité sexuelle, ayant horreur qu’on le touche. Dans le film, sa seule expérience sexuelle se déroule avec un homme âgé qui le brutalisa. Lakki le frappe avec une chaîne de bicyclette. C’est à ce moment que des ailes poussent sur son corps.


LILIES, de John Greyson (Canada, 1996)

L'évêque Bilodeau se rend à la prison locale pour confesser Simon, un ancien camarade de classe, qui a été condamné à perpétuité il y a quarante ans pour un meurtre. Des codétenus parviennent à enfermer l'évêque dans la chapelle, où ils l'obligent à regarder une pièce interprétée par eux. Dans cette pièce, ils reproduisent ce qui s'est passé il y a quarante ans. A cette époque, Simon jouait une pièce sur Saint Sébastien dans une représentation scolaire avec son ami Valiier, dont il était éperdument amoureux. Bilodeau, qui essayait vainement de convaincre Simon d'aller au séminaire, était le spectateur jaloux des deux acteurs amoureux...


(The) MAN WITHOUT A FACE, de Mel Gibson (USA, 1993)

Justin McLeod est un professeur qui vit comme un reclus depuis 7 ans, après qu’un accident l’ait terriblement défiguré. Il est aussi suspecté d’être un pédophile. Il se lie avec Chuck, un garçon de 12 ans qui veut rentrer à l’académie militaire que son père avait fréquenté. Mais il rate l’examen. Chuck persuade Justin de devenir son tuteur pour l’aider à repasser et réussir l’examen. Une véritable amitié se noue entre eux. Après une crise dans la famille de Chuck, celui-ci vient se réfugier chez Justin. La police accuse ce dernier de vouloir abuser de lui.


(La) MORT A VENISE, de Luchino Visconti (Italie, 1970)

La Mort à Venise est à l'origine le titre d'une nouvelle de Thomas Mann, écrite au début des années 1910. Écrite à la suite d'un voyage à Venise, il y a une part d'autobiographie dans cette nouvelle: Mann s'identifie en partie au professeur Gustav von Aschenbach, qui suit dans toute la ville de Venise un jeune adolescent polonais, qui le fascine et qui s'appelle Tadzio. Aschenbach, en proie à une sombre mélancolie, meurt de l'épidémie de choléra qui fait alors rage dans la ville en observant une dernière fois l'objet de sa fascination, qui symbolise une vie perdue. Mort à Venise a à son tour fait l'objet d'une forme de fascination chez certains, notamment chez Luchino Visconti, qui en fait un film, que hante l'adagietto de la 5ème symphonie de Mahler, et chez Benjamin Britten, qui fait au même moment un opéra de la nouvelle de Mahler. Ce qui est intéressant, c'est de constater les similitudes entre Visconti et Britten: tous deux ont une vision très musicale de l'œuvre de Thomas Mann, une musique forcément mélancolique, ce qui peut être rapproché du fait que le musicien, comme le cinéaste, tous deux homosexuels, déjà vieux, meurent la même année, en 1976, peu de temps après avoir créé leur œuvre, comme s'ils s'étaient eux aussi identifiés au héros de Thomas Mann. La beauté est au centre du film. Elle est personnifiée par le personnage de Tadzio, qui réveille un sentiment inconnu de désir chez le vieil artiste en quête d'idéal, de perfection. L'idéal qu'il a vécu, les meilleurs moments de sa vie, sont des instants de bonheur familial avec sa femme et sa fille. La mort de cette dernière, créant soudain un vide affectif, l'a probablement plongé dans la crise de création qui l'a, indirectement, mené jusqu'à Venise. Venise où il retrouve cette notion de bonheur familial, matérialisée par la douceur de vivre de la famille polonaise sur la plage du Lido. Et c'est le jeune Tadzio qui, au-delà du désir et de la réflexion qu'il inspire sur la beauté et la perfection, va combler le vide affectif du vieil Aschenbach.Pourquoi Tadzio ? D'abord pour sa remarquable beauté, mais aussi parce que, seul garçon au milieu d'une famille de femmes, il attire l'attention. C'est d'ailleurs la compagnie de ses femmes qui en ont fait un objet désirable : avec ses cheveux longs, il ressemble d'abord à une femme, et sa grâce l'entoure d'un mystère propre à éveiller le désir. Là encore Visconti va à l'encontre des attentes, faisant de cet Apollon un personnage androgyne. En outre les vêtements qu'il porte tout au long du film ne font qu'évoquer les clichés du fantasme : d'abord en uniforme d'écolier, il apparaît ensuite dans un habit ressemblant fort à un uniforme d'officier, et porte le reste du temps un maillot de bain laissant apparaître ses formes parfaites.Tout cela contribue à troubler Aschenbach, qui entame alors une relation à distance avec le bel adolescent. Cette relation -qui ne sera jamais consommée- est basée sur le regard : le compositeur emploie la majeure partie de son temps à observer Tadzio qui, s'en apercevant, entre dans son jeu. Il lui " offre " des regards et des sourires, qui remplissent d'un ineffable sentiment le corps et l'esprit de l'amoureux transis qu'est Aschenbach. Puis, poussé par des amis moqueurs qui ont deviné les sentiments du vieil homme, il l'incite à le suivre, au sortir d'un ascenseur, par un regard et une démarche insistants. Scène d'une cruauté atroce, après laquelle Aschenbach, démasqué, est envahi de honte et rentre dans sa suite la mort dans l'âme. C'est donc le jeune qui domine le vieux et peut faire de ce dernier ce qu'il veut. Les rôles sont inversés ; l'initié potentiel devient l'initiateur. Frustré, l'amoureux reste transis et se contente d'une relation à distance, ne faisant jamais le " premier pas ". Les seules extériorisations de ses sentiments sont des signes de main lorsque Tadzio ne le voit pas et une phrase d'adieu lorsqu'il ne l'entend pas… Est-ce pour autant de la frustration ? Le plus beau de l'amour n'est-il pas plus dans le désir que dans le passage à l'acte ? Tadzio reste ainsi le but du voyage initiatique de cet artiste en crise : un idéal de beauté, une image de la perfection et surtout un objet de désir inaccessible (ne serait-ce qu'à cause des convenances).Ce désir devient une obsession qui consume le cœur d'Aschenbach et que symbolisent les feux brûlant -par mesure d'hygiène- dans les rues de Venise. A travers les regards (qui " donnent à voir la circulation du désir "*), le silence, la lenteur étouffante des scènes et la musique mélancolique de Mahler, qui semble avoir été écrite pour le film (géniale idée de la part de Visconti que d'avoir fait de l'Aschenbach-écrivain de Thomas Mann un avatar de Gustav Mahler !), le cinéaste suggère à merveille la montée de cette obsession et de l'angoisse qui se réveille chez ce vieil homme. L'angoisse d'Aschenbach, c'est l'impureté de ses sentiments (limitée par l'élévation de l'esprit que représente pour lui l'admiration de la "beauté grecque"), c'est son impuissance, son incapacité de créer face à la beauté même, c'est le temps qui passe, c'est la mort.


(Le) NEVEU DE BEETHOVEN, de Paul Morrissey (France, 1985)

Beethoven devient le tuteur de son neveu, Karl, à la mort de son frère. Passionnément attaché à l'enfant, le compositeur ne vit plus que pour lui, lui interdisant toute vie indépendante. Alors que Beethoven est en train de composer la Neuvième Symphonie, le suicide manqué de Karl va provoquer, indirectement, la mort du génial musicien.


PRETTY BOY, de Carsten Sonder (Danemark, 1993)

Nick a quitté sa famille et se retrouve à Copenhague. Il a 13 ans et il échange son corps contre de la nourriture et un lit. On l’appelle Pretty Boy car il est très beau. Il rejoint un groupe de jeunes prostitués plus ou moins voleurs sous la direction d’une fille, Renée. Nick et Renée feront plusieurs fois l’amour ensemble. Mais il entretient aussi une liaison avec Ralph, un professeur qui le loge en échange de relations sexuelles. Mais Nick n’arrive pas à trouver la stabilité, alors il devient violent.


SACRED SILENCE, de Antonio Capuano (Italie, 1996)

Dans la banlieue pauvre de Naples, ce drame parle de l’abus sexuel et de l’homosexualité dans l’Eglise catholique et de l’influence corruptrice de la mafia. Le Père Lorenzo est un prêtre idéaliste qui entretient vite une liaison avec Nunzio, un garçon angélique de 13 ans ; il a une vie très difficile à la maison et veut devenir chanteur professionnel. Il passe la plupart de son temps à l’église à jouer de l’orgue et à étudier. Il se destine à la prêtrise, et voit dans ce prêtre la première personne qui l’aime et le soutienne. Leur relation est menacée par la mafia, qui dénonce le comportement du prêtre à la police.


SLEEPERS, de Barry Levinson (USA, 1996)

Au milieu des années soixante, Hell's Kitchen est l'un des quartiers les plus animés et les plus 'chauds' de New-York. Cosmopolite et populaire, il défend jalousement son indépendance, ses vieilles traditions, et son style de vie, sous la double protection de l'Eglise et de la mafia. La première de ces institutions est représentée par un prêtre combatif et magnanime, le père Bobby; la seconde, par le puissant King Benny, dont la sulfureuse légende remonte aux années trente. Le bien et le mal s'épaulant mutuellement, la corruption généralisée assure à chacun bonheur, quiétude et innocence. Le père Bobby compte parmi ses protégés quatre enfants de choeur: Lorenzo (connu sous le sobriquet de 'Shakes' en raison de ses aspirations littéraires) et ses copains Michael, John et Tommy. Ces garçons inséparables, passent le plus clair de leur temps dans les rues, le plus loin possible de leur familles respectives; ils flânent, paressent sur les terrasses, font des courses pour King Benny, échangent des insultes homériques avec l'épicier Fat Mancho, qui n'aime rien tant que philosopher sur le pas de sa porte. Par une chaude journée d'été, l'ennui et le désoeuvrement inspirent aux quatre amis une plaisanterie stupide qui tourne au drame. Un jour, pour avoir voulu truander le marchand de hot dog, ils provoquent un accident grave. Un homme est grièvement blessé. Condamnés, ils se retrouvent dans une institution pénitentiaire pour jeunes délinquants. Là sévit Sean Nokes (Kevin Bacon), un gardien pédophile et sadique et ses collègues tout aussi pervers, Ralph Ferguson et Henry Addison. Ils subissent pendant une année les violences sans oser en parler au père Bobby (Robert de Niro) qui leur rend visite régulièrement. Quinze ans ont passé. Michael (Brad Pitt) est devenu procureur. Shake"s (Jason Patric) travaille dans un petit journal. Carol (Minnie Driver) est assistante sociale. John (Ron Eldard) et Tommy (Billy Crudup) sont devenus des hommes de main redoutables qui tuent sans pitié. Un jour, ils retrouvent dans un bar Sean Nokes et le tuent. Ils sont traduits en justice...


STREET KID (Gossenkind), de Peter Kern (Allemagne, 1991)

Axel est un garçon des rues qui se prostitue dans les rues de Düsseldorf . Son beau-père le viole. Dans la rue, il rencontre Karl Hanz, un home marié qui a un fils à problèmes. Ils partent ensemble à la campagne.


(La) TENDRESSE DES LOUPS (Die Zartlichkeit des Wolfe), de Ulli Lommel (Allemagne, 1973)

Un homme attire le soir de jeunes adolescents chez lui, les viole et les tue. Puis il les découpe et en fait des jambons qu’il vend à la boucherie.


TOTAL ECLIPSE, de Agnieszka Holland (USA, 1995)

Film sur les relations complexes e provocantes entre Verlaine et Rimbaud.


UN ENFANT DANS LA FOULE, de Gérard Blain (France, 1976)

En 1944 Paul, 13 ans, est le mal aimé de sa famille. en quête de chaleur humaine, il découvre, sur fond de guerre, les amitiés particulières et s'aperçoit qu'il peut capter l'attention de certains hommes qui lui apportent une affection sensuelle mais toujours fugitives...

CALL ME BY YOUR NAME, de Luca Guadagnino (Italie, USA, France, Brésil)

En 1983 dans la campagne italienne un étudiant de 24 ans est invité par un couple dans leur villa afin d'aider le père dans ses travaux d'archéologie. Le couple à un fils de 17 ans, Elio. Bientôt entre sorties, premier flirt avec la gent féminine et plaisirs d'un été méditerranéen l'adolescent se rapproche du jeune homme.....

SONG FOR A RAGGY BOY, de Aisling Walsh (Irelande)

Dans un centre de rééducation de jeunes à garçons à la fin des années 30 des adolescents subissent la violence du système quasi concentrationnaire des établissements catholiques. Durant leur malheur un jeune garçon est violé par un prêtre.

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