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phrase trop longue, pas claire à mon avis (29/3/8) modifier

"Complexe argilo-humique [modifier] Article détaillé : Complexe argilo-humique.

Les complexes argilo-humiques (ou CAH) sont constitué par l'association d'argile et d'humus, tous deux à l'état floculé suite au travail des micro-organismes du sol, et en particulier des vers de terre, qui grâce à un organe spécial de leur tube digestif peuvent lier ces molécules qui sont négativement polarisées par un ion à bipolarisation positive ; le calcium (Ca++). Il semble que les mucus de certains organismes puissent aussi jouer un rôle dans la constitution de ces complexes qui sont stables et insolubles et qui expliquent la résistance de l'humus à l'eau et à l'érosion et le maintien de sa structure et de son exceptionnelle capillarité."

Sur la liaison faite dans l'article entre les pratiques culturales et la disparition de l'humus du sol modifier

L'affirmation du lien entre labour et disparition de l'humus - ce qui est la légende de la photographie de droite, et ce qui est détaillé dans le paragraphe en regard - est une contre-vérité : cinq siècles et plus de labour continu, et 150 d'abandon de jachère, en Île de France ou en Alsace par exemple, n'ont pas appauvri le sol de manière mesurable en humus (le taux devrait être complètement nul si ce qui est allégué était vrai). Les questions des pratiques culturales portent en fait sur d'autre problématiques : énergie, introduction d'intrants particuliers (pesticides), introduction d'OGM..., alors que la question du labour au regard de l'humus porte plus sur l'intérêt ou non d'une homogénéisation d'une tranche de sol plus importante que celle qu'elle serait sans ce labour. Est-ce qu'une homogénéisation telle que l'induit le labour est intéressante ou non, je me garderai de répondre rapidement compte-tenus des multiples facteurs à prendre en compte (dans le cas d'un sol sans labour, compacité croissante si passage d'engins, mais richesse beaucoup plus grande en humus et micro-faune dans la strate supérieure...) sans compter les différences climatiques absolument déterminantes (par exemple l'appauvrissement des sols tropicaux jusqu'à la stérilisation en deux-trois ans après mise en culture et avec ou sans labour). Il ne semble pas que les pratiques culturales sans labour diffèrent en quoi que ce soit des pratiques traditionnelles au point de vue de la teneur globale en humus ou micro-faune du sol, si la récolte exporte la quasi-totalité de la biomasse cultivée (ce qui est devenue la règle des exploitations intensives brésiliennes sur sols issus de la déforestation ou certainement de plus en plus incité en Europe pour des questions de valorisation énergétique). Il me semble que la teneur de l'article doit être au moins nuancée sur ce point. --Denis.prévôt (d) 8 septembre 2009 à 11:39 (CEST)Répondre

Bonjour, vos remarques semblent tout à fait justifiées. Il serait opportun de nuancer l'article. Et certainement que la personne la plus qualifiée est vous. Cela me semble la règle Wikipédia. Bien à vous. Pinof (d) 8 septembre 2009 à 20:43 (CEST)Répondre

Lydia et Claude Bourguignon modifier

Texte déplacé depuis l'article pour être recyclé avant d'y figurer : orthographe, théorie du complot, infos non sourcées, tout y est ... --Yelkrokoyade (d) 26 avril 2010 à 11:55 (CEST)Répondre

Lydia et Claude Bourguignon deux pedologues francais vont jusqu'a parler de mort des sols. Ils estiment que les organismes vivants du sol sont en train de subir une veritable hecatombe. Les sols européens ont perdus 80% de leur biomasse depuis les débuts de l'agriculture chimique alors que en temps normal le sol contient bien plus de vie que que sa surface. Or ce sont ces êtres vivants qui permettent la structuration du sol et sont indispensable a un agrosystème mais pas uniquement. Ces organismes étants la base de la pyramide de la biomasse ils pensent que c'est tout le système qui pourrait s'écrouler.Les conséquences pour l'homme qui est au sommet de la pyramide seraient catastrophiques. Doués d'une culture historique ils nous rappellent que la terre fait l'histoire,les baisses des rendements agricoles ont participés à la chute de l'empire romain. Aujourd'hui la population humaine et la dégradation des sols sont bien plus importants, la fin de la "fin de l'histoire" est un défi pour tout le monde même les agrculteurs. Les Bourguignon ont travaillés pendant dix ans à l'INRA mais lorsque ils ont compris l'ampleur de la situation et qu'ils ont voulus publier "on leur a demandé de se taire", ils décident alors de démissioner et de créer un laboratoire indépendant pour conseiller et informer les agriculteurs. Ils conseillent les techniques recommendées ci-dessus qui permettent une revitalisation des sols et une diminution considérable des intrants.

Humus ou terre modifier

Ce qu'on appelle la "terre", est-ce ça l'humus ? Si oui, il faudrait le préciser dans l'intro. 171.16.208.3 (d) 7 juin 2012 à 17:21 (CEST)Répondre

Humus "couche du sol riche en MO" vs Humus "fraction stable de la MO des sols" modifier

Je crois me souvenir de mes cours d'agronomie que le mot "humus" pouvait être compris de 2 façons différentes :

- au sens pédologique (qui me semble être le sens développé ici) : la couche superficielle du sol lorsqu'elle est riche en matière organique (MO), notamment dans les sols forestiers

- au sens biochimique : la fraction stable (faiblement biodégradable) de la MO des sols. Je pense par exemple au modèle AMG qui distingue 2 compartiments dans la MO du sol : la MO facilement disponible et la MO faiblement biodégradable. De mes souvenirs, l'humus "biochimique" est caractérisé par la présence d'acides humiques et fulviques notamment... Mais je n'ai pas sous la main des sources qui permettent de vérifier ça.

Est-ce que quelqu'un confirme cette double signification du mot "humus"? Si oui, est-ce qu'il ne faudrait pas revoir la structure de l'article pour préciser cela ?

Je n'ai pas étudié en détail la question, mais en effet j'ai vu mentionner cette fraction stable en matière d'humus ou de compost. Et ces sens pédologique et biochimique sont liés, donc en effet il convient de les traiter dans et article. Plus qu'à trouver les sources qui conviennent bien à la fois pour valider vos apports et simplement pour rafraichir ce que vous en avez retenu, et allez-y... Justement à peu près sur cette question, ayant entendu deux versions je me demandais récemment ceci : est-ce que la méthanisation, notamment de fumiers, lisiers, puis compostage du digestat réduit la matière organique stable restante qu'on peut "rendre" aux sols (le compost épandu pourra être considéré comme l'humus du sol non ?), plus que le "simple" compostage des même matières ? Astirmays (discuter) 15 août 2014 à 20:03 (CEST)Répondre
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