Discussion:Français standard
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"Le français international est un idéal de français qui n'existe pas véritablement". ah bon!! En Europe, Français, Suisses et Belges ont tous des particularités linguistiques, et même au sein des régions, mais quand un français communique avec un belge ou un suisse (ou inversement), il essaye de mettre de côté ses particularités par politesse. c'est ça le français international, un français épuré des usages locaux. Clio64 7 septembre 2006 à 20:33 (CEST)
- Intro améliorée! :-)
- Parcemihi 7 septembre 2006 à 20:47 (CEST)
Pour ce qui est de l'anglais, le standard international s'approche davantage de celui des États-Unis pour les mêmes raisons. On peut donc supposer que ce qui fait qu'une langue est le standard ou pas, n'est pas intrinsèque, mais extrinsèque.
Je crois que même si cette affirmation est juste dans le sens où l'anglais américain influence plus les autres variétés que réciproquement, elle peut facilement induire le lecteur en erreur. Les Britanniques n'hésitent jamais à incorporer dans leurs écrits ce qu'on appelle en anglais des Briticisms. Ces régionalismes sont souvent connus des Américains, particulièrement pour ce qui est de l'orthographe et du lexique, et vont jusqu'à inclure des régionalismes grammaticaux, par exemple: "Have you read the paper yet? - No, but I will do," là où un Américain répondrait obligatoirement "No, but I will"; ou bien "I burnt the toast," à la place de "burned". Par contre, le nombre de québécismes que s'autorisent les Québécois à l'écrit est beaucoup plus restreint, et ils ne touchent jamais par exemple les conjugaisons. Je crois que l'exemple de l'anglais, pour ce qui est de l'existence d'une norme internationale, est l'illustration d'une situation, relativement tolérante à l'égard des variétés nationales, qui s'oppose à celle du français beaucoup plus qu'elle ne s'en rapproche.
La norme du français standard est beaucoup plus proche du français tel qu'on le parle en France, que, par exemple, du français tel qu'on le parle en Belgique ou au Québec, fort probablement à cause du nombre de locuteurs élevé dans ce pays, de son rayonnement culturel et de sa force économique.
Je suis d'accord avec cette affirmation, mais je considère que l'alignement sur le français de France dépasse ce qu'on attendrait seulement pour ces raisons, comme je crois l'avoir illustré avec l'exemple de l'anglais. Je pense en particulier à trois raisons:
1. Les Français, au sein même de leur pays, exercent une très forte pression sociale pour l'alignement sur le français de Paris. Quelqu'un qui parle avec un accent différent (sans parler du moindre écart de grammaire) risque d'être perçu comme manquant d'intelligence ou d'instruction — combien de lecteurs de nouvelles nationaux connaissez-vous en France ayant l'accent du sud? Comparez cette situation avec la Grande-Bretagne, où la BBC a de nos jours des présentateurs d'accents divers. (J'avoue que c'est récent pour les accents régionaux anglais, mais ils ont toujours eu des commentateurs à accent écossais.) Les Français étendent souvent cette attitude aux francophones d'autres pays. A titre d'anecdote, un ami à moi, mathématicien et Français, était allé à une conférence de mathématiques et n'en revenait pas d'avoir entendu des termes techniques tels que "espace topologique" prononcés avec l'accent québécois. Il a confié que ça avait produit le même effet que si un agriculteur d'un coin reculé avait fait une conférence de mathématiques. (Il n'est d'ailleurs aucunement chauviniste.) On a tous déjà entendu les commentaires de certains Français sur l'accent québécois, mais ce que je veux souligner ici, c'est que ce phénomène est à rapprocher de la situation à l'intérieur même de la France. Les Québécois, et sans doute aussi les Belges et les Suisses, modifient parfois en conséquence leur manière de parler pour éviter de paraître stupides aux yeux des Français. Jamais, jamais, on n'entendra de commentaires semblables de la part d'un Américain sur la manière de parler d'un Britannique (pourvu qu'il parle avec un "bon" accent britannique, ce qui n'a rien à voir, contrairement au cas du français, avec un quelconque rapprochement à l'accent américain.)
2. Ceux que l'article appelle "aménagistes" considèrent souvent que la situation d'infériorité sociale qu'ont vécue les francophones du Québec par rapport aux anglophones jusqu'aux années 1960 a contribué à la référence à une norme exogène. Si on est en bas de l'échelle, il faut se rapprocher de ceux qui sont en haut, ne serait-ce que chez eux.
3. Le manque de dictionnaires reflétant correctement le français des autres pays francophones est à la fois cause et conséquence des considérations précédentes. Cela crée l'incertitude, même chez ceux qui voudraient assouplir quelque peu leur adhérence à la norme traditionnelle. Encore une fois, une situation très différente prévaut en Grande-Bretagne.
Refonte importante
modifierTout le matériel sur le français international se trouve remanié dans un nouvel article du même nom. --CJ Withers (d) 10 février 2008 à 19:05 (CET)
structuration de l'article
modifierPour structurer cet article, qui parle tantôt de langue parlée (c'est l'objet de l'étude linguistique) et tantôt de langue écrite (c'est plutôt la cible des philologues), il faudrait peut-être opposer les deux. Eventuellement rappeler des définitions, s'il y en a, qui ont été données du français standard, ou du moins un essai d'analyse de ce que cela pouvait représenter dans l'esprit de ceux qui employaient ce terme ? C'est ce que tente de faire ma revue du concept, avec critique d'articles scientifiques : http://kn0l.wordpress.com/francais-standard-et-francophonie-une-revue-du-concept-de-francais-standard/ stephane.jourdan gmail
Hiérarchisation de l'article
modifierJ'ai pris la liberté de structurer un peu l'article par des titres, parce que le seul bloc de texte me semblait déjà découpé. Il en devient ainsi plus lisible, à mes yeux. Je me suis fié au contenu du texte déjà découpé pour former les titres, il y a juste le dernier, "Histoire", dont je ne suis pas sûr. Merci, --Eldorino [Discuter par ici] 3 août 2008 à 18:03 (CEST)
- Salut, je trouve que l'article dans sa forme actuelle est très clair, concis et neutre. En voulant y ajouter, je me suis buté avec un sourire– à ces trois évidences. 69.157.84.119 (d) 23 novembre 2009 à 19:08 (CET)