Discussion:Corpus juris civilis

Dernier commentaire : il y a 15 ans par ColdEel dans le sujet Modification d'une ip
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La phrase qui évoque une "simplification des procédures d'affranchissement des esclaves, qui deviennent alors immédiatement citoyens", dans la rubrique "égalité entre les personnes", me paraît étrange. A Rome, la procédure d'affranchissement a toujours conféré le statut de citoyen en même temps que la liberté. Est-ce que quelqu'un peut confirmer ou m'expliquer si je me trompe?

Samius, 17-08-07

Modification d'une ip modifier

Cette modification [1], non justifiée, semble juste. En tout cas, cela concorde avec l'article droit romain (je précise cela si qqn hésite à reverter ou non vu que le changement n'est pas justifié et pourrait être un vandalisme sournois. Ceci dit, cela reste à confirmer que la modification est correcte). ColdEel (d) 20 décembre 2008 à 12:33 (CET)Répondre

Renaissance du Corpus Iuris/Codex Iustinianus modifier

Aldo Schiavone donne une autre version de la redécouverte du Corpus iuris civilis. Il souligne et précise d'une part que du codex du CI (corpus iuris ou Codex Iustinianus), la connaissance des Institutions et Novellae s'est conservée. Contrairement à celle du Digesta.

"Alors que la connaissance du Codex (dans sa seconde édition, disponible en novembre 534), des Institutions (un bref manuel pour l'enseignement, rédigé à partir de la littérature des IIe et IIIe siècles) et des Novellae (un recueil de constitutions édictées par Justinien lui-même) se conserva toujours avec une certaine continuité, à l'inverse, celle des Digesta, qui représentaient la partie la plus précieuse et la plus importante de toute la Compilation, la seule à restituer directement la pensée des grands juristes romains, s'effaça en Europe pendant tout le haut Moyen Age, même s'il serait impropre de parler d'une disparition totale. A leur échec en tant que code pour la socièté byzantine - à cause, entre autres, de la difficulté de transplanter un texte latin dans un univers de locuteurs grecs - correspondit leur éclipse en Occident, autre incide non négligeable de la rupture traumatique de l'histoire dans cette partie du monde." =====

D'autre part il indique une autre hypothèse de réapparition des digesta :

« Ce furent les maîtres bolognais qui, vers la fin du XIe siècle, les redécouvrirent et commencèrent à travailler sur une copie de l'ouvrage dite Vulgata. Ils sont l'exemple de la première association qui allait conduire à la constitution des Universités. […] Le texte utilisé dérivait indirectement (nous en sommes désormais certains) d'un manuscrit plus ancien, la Littera Florentina (remontant probablement au VIe siècle), arrivé on ne sait comment en Italie, et conservé d'abord à Pise, puis à Florence (d'où son nom), à la bibliothèque Laurentienne, où il se trouve encore. » =====

Aldo Schiavone, IUS L'Invention du droit en Occident, Editions Belin 2008, Poche p.26,27 Aldo Schiavone, IUS L'Invention du droit en Occident, Paris, Belin, coll. « BIBLIO BELIN SC », 2008 (ISBN 978-2-7011-6120-4).

Donc cette phrase "Ce n'est qu'à la fin du XIe siècle que le Codex Iustiniani fut redécouvert à l'Université de Bologne, en Italie. De cette redécouverte s'engagea la renaissance du droit romain." pose problème du fait que selon une "mystèrieuse découverte", elle ne propose aucune origine ni filliation du texte de Bologne (Vulgata). Une position impossible à défendre vu les progrès de la recherche dans ce domaine. En outre elle tend à contredire le propos de Schiavone (Le texte utilisé dérivait indirectement (nous en sommes désormais certains) d'un manuscrit plus ancien, la Littera Florentina).

Ensuite on lit : "Burgondio de Pise ayant séjourné à Constantinople de 1135 à 1140, donna à son retour en Italie, le manuscrit des Pandectes à la ville de Pise" : cette assertion n'est pas sourcée, ni dans cet article, ni dans celui [Burgondio de Pise] donc invérifiable.

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