Discussion:Comité de salut public

Dernier commentaire : il y a 9 mois par Jcqrcd44 dans le sujet Notes de travail sur la composition du Comité de salut public
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Corrections nécessaires modifier

Je ne sais trop si je suis au bon endroit et doute du caractère constructif de ma remarque mais il y a un faute de frappe dans le paragraphe concernant "Adoption du décret présenté par Bertrand Barère de Vieuzac".

Le cinquième point notamment où il est question de la "sistuation de la république".

Je n'ais pas écrit ceci avec un esprit cynique mais croyant bien faire. Croyez bien que si j'avais pu je l'aurais fait moi même mais le statut de page semi-protégée m'interdit toute initiative.

Bien à vous. 194.199.63.88 16 novembre 2006 à 17:34 (CET)Répondre

Pas mal de corrections à faire modifier

une lecture rapide de cet article montre que de nombreuses corrections sont indispensables: le décret créant le CSP est présenté à la convention par Isnard et non par Barrère, c'est Gasparin et non de Bry qui démissionne en juillet 1793, etc.

la structure de l'article est par ailleurs problématique, le schéma de fonctionnement du pouvoir douteux.

Je m'y colle un de ces quatre.

Le Plume 10 février 2007 à 14:24 (CET)Répondre

Bonjour,
Le Comité de salut public est bien une proposition de Barère. Il fit cette demande, à la séance du 18 mars 1793 de la Convention nationale, en ces termes : « Je demande aussi que l'Assemblée s'occupe de fournir un comité de salut public organisé de manière qu'il puisse avoir des rapports plus fréquents et plus immédiats avec le conseil exécutif, afin que celui-ci délibère moins et agisse plus, afin surtout de prévenir toutes les défiances, et d'éteindre toutes les discordes.... ». A la même séance la Convention adopta cette proposition et renvoya pour les moyens d'exécution aux comités réunis de législation et de Sûreté générale.(Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises. Première série, 1787 à 1799. Tome LX, Du 9 mars 1793 au 30 mars 1793 pp. 293 et 294).
Le 22 mars, sur proposition de Quinette, la Convention décrèta que « le Comité de défense générale sera tenu de présenter le lendemain un projet d'organisation du Comité de salut public décrèté dans la séance du 18 mars. » (Ibid, p. 443).
La suite est bien rapportée dans l'article Comité de défense générale.

Ce fut le 3 avril 1793 qu'Isnard fit rapport au nom du comité de défense générale sur la création d'un comité chargé de délibérer en secret sur les mesures relatiives au salut commun. (Ibid Tome LXI, p. 277 et suiv.). Après une très longue discussion, le 5 avril, la Convention chargea finalement Isnard, Bréard, Barère, Thuriot et Mathieu de présenter un projet de décret sur l'établissement du Comité de salut public (Ibid, p. 343). Ce fut encore Isnard qui présenta au nom de ses collègues Danton, Thuriot, Mathieu et Barère le projet de décret le 6 avril, projet qui fut encore longuement discuté et finalement adopté, seul l'article 3 étant amendé. (Ibid, p.373 et suiv.),

L'article ne dit pas que Debry démissionna en juillet 1793 mais le 7 avril 1793, juste après son élection. Voici le texte de sa lettre : « Citoyen Président, Je serai un mauvais citoyen, si j'acceptais une place que je ne peux remplir. L'état actuel de ma santé ne me permet pas ni de veiller, ni la moindre application, sans qu'aussitôt je crache le sang. C'est cette seule considération qui m'empêche de me rendre au témoignage de confiance que m'a donné la Convention en me nommant au conseil d'exécution. Je vous prie citoyen Président, d'en prévenir l'Assemblée. » (Ibid, p. 397) Il fut immédiatement remplacer, après scrutin, par Robert Lindet. (Ibid, p. 400)

Gasparin quant à lui donna sa démission pour raison de santé le 24 juillet 1793 et fut remplacé par Robespierre. (Ibid Tome LXIX, p. 448 et 584). clm03 11 février 2007 à 13:42 (CET)Répondre

Première phrase incompréhensible modifier

Il est écrit : "Le Comité de salut public est un organe du gouvernement révolutionnaire mis en place par Bertrand Barère de Vieuzac le 6 avril 1793 pour faire face aux oppositions qui la menaçaient et qui fut chargé de proposer des mesures énergiques pour assurer sa sauvegarde"... qui menaçaient quoi ? ou qui ? la sauvegarde de quoi ? ou de qui ?

Cette phrase en appelle une autre, qui est absente du texte, du coup ça ne veut rien dire.

Retrait pour discussion modifier

J’ai retiré ce passage qui figuratif dans le châpo :

« À partir de septembre 1793, ce qu’il est convenu d’appeler le Grand Comité de l’an II est constitué. Il va suspendre la Constitution, organiser un gouvernement révolutionnaire (Terreur, dirigisme économique) et exercer une dictature de fait jusqu’à la chute de Robespierre (9 thermidor - 27 juillet 1794). »

pour des raisons de forme et de neutralité.

« ce qu’il est convenu » : par qui ?

« une dictature de fait » : 1) elles sont rarement de droit, de toute façon ; 2) qui l’écrit ?

Et n’y a-t-il pas eu des variations dans la composition du comité ? Azoée (d) 21 janvier 2013 à 21:00 (CET)Répondre

Suffrage universel? modifier

Dans le schéma en bas de la page c'est indiqué que la Convention est élue par suffrage universel... alors qu'elle est élue par moins de 10% de la population. --Cm Liang (d) 11 février 2013 à 02:19 (CET)Répondre

L'Assemblée législative, élue au suffrage censitaire en 1791, a décidé (sous la pression des sans-culottes) que la Convention serait élue au suffrage universel.
Cela veut dire que des gens pas très riches (artisans), voire assez pauvres (ouvriers, paysans) pouvaient voter.
De fait, seulement 10 % des électeurs ont voté, mais parmi ces 10 %, il y a eu des gens qui n'avaient pas eu le droit de voter en 1791 (des "citoyens passifs").
On peut dire qu'il y a eu un taux d'abstention énorme, qui s'explique par la situation de la période (une deuxième révolution après celle de 1789, une révolution républicaine), mais pas que les élections de 1792 n'ont pas eu lieu au suffrage universel. Jcqrcd44 (discuter) 1 août 2023 à 13:23 (CEST)Répondre

Quelques remarques modifier

Liste non exhaustive

  • "à partir du 2 juin, Danton néglige le comité". On pourrait donc dire que le "comité Danton" s'arrête au 2 juin, en quelque sorte. Mais il faudrait aussi donner quelques détails sur cette "négligence" : que fait-il d'autre ?
  • est-ce que le mot "maraisard" est reconnu ? Il semble que ce soit la seule page de Wikipédia-fr où on le trouve. En revanche, il est donné par la page anglaise The Plain. Very curious, indeed ! Est-il employé par des historiens français universitaires ?

Jcqrcd44 (discuter) 1 août 2023 à 13:37 (CEST)Répondre

@Jcqrcd44 Pour le deuxième point, le terme ne ressort que dans des publications anglophones sur Google Scholar ; je le retirerais donc, à la limite. AgisdeSparte (discuter) 1 août 2023 à 14:57 (CEST)Répondre
Bonjour @AgisdeSparte. Il ne semble pas y avoir de mot en français pour désigner "les membres de la Plaine". "Maraisard" est de surcroit en lien avec le mot "Marais", qui dans Wikipédia n'a pas de page spécifique et qui est dans l'ensemble moins usuel.
D'où est-ce que les anglophones ont tiré ce mot, qui a une allure tout à fait française (-ard), mais qui n'apparait pas dans les dictionnaires ?
A voir donc. Cdlt. Jcqrcd44 (discuter) 1 août 2023 à 20:05 (CEST)Répondre

Sur le choix de Danton dans le premier comité modifier

Dans le premier Comité, il y a 7 députés de la Plaine et 2 de la Montagne, mais en l'occurrence Danton et un proche de Danton.

Il n'y a pas de girondins, mais il n'y a pas non plus de proches de Robespierre.

Comment expliquer cela ? Est-ce seulement la personnalité de Danton, son rôle de meneur d'hommes, le fait qu'il a été membre du Conseil exécutif, avec des girondins, ou bien y a-t-il là une marque (discrète) de défiance de la majorité de la Convention envers Robespierre. Ou bien Robespierre n'a peut-être pas jugé utile de présenter des candidatures ?

D'autre part, les girondins ont-ils été "battus" ou bien se sont-ils abstenus eux aussi de présenter des candidatures ? Pour qui ont-ils voté ? Jcqrcd44 (discuter) 1 août 2023 à 20:14 (CEST)Répondre

@Jcqrcd44 Alors, plusieurs réflexions pour essayer d'éclairer un peu ces questionnements :
- 1. Il semblerait que la Plaine/Marais conserve un nombre important de députés, voire majoritaire, pendant une grande partie de la Révolution française. En 1793, alors que la situation est compliquée sur tous les fronts, la Convention met en place le CSP pour essayer de sauver "ce qu'il est possible de sauver" de la Révolution française. Ils nomment donc un CSP de membres de la Plaine majoritairement et y adjoignent Danton et Barère. Ce choix est intéressant et la dernière monographie au sujet du CSP que j'ai pu consulter (qui est un peu datée) suggère que c'est en partie parce que la Convention préfère nommer des administrateurs que des orateurs ou des personnalités publiques importantes, le fait d'y ajouter Danton est - suggère l'auteur - notamment due à sa volonté de négocier une paix durable. (Il avait voté contre la déclaration de guerre en 92)
- 2. Je pense qu'il est évident que l'entrée de Robespierre (et des robespierristes) au CSP, à partir de juillet 93, est en lien avec l'exclusion des girondins de la Convention un mois avant, où la Plaine (et toute la Convention) est prise en otage par un coup de force militaire par les sans-culottes parisiens. C'est cette fuite en avant qui marque toute la période de la Terreur, avec des sans-culottes qui menacent la Convention sans cesse, et qui poussent pour des mesures sans cesse plus extrêmes (d'ailleurs parfois contre la volonté de la Montagne, ou du moins des robespierristes). Robespierre et les robespierristes ne sont pas des choix anodins non plus, puisque jusqu'au bout, il semblerait (et c'est renseigné dans un ouvrage assez récent de Boulant sur le TR, il me semble) que Robespierre protège jusqu'à un certain point les députés de la Plaine. C'est donc dans leur intérêt de le nommer, pour ne pas subir les foudres des sans-culottes tout en étant relativement protégés par les robespierristes, et ainsi sauver leur peau. (D'ailleurs on remarque assez aisément que la majorité des exécutions de personnages politiques sous la Terreur visent des factions rivales au sein de la Montagne, et que la Plaine les évite) AgisdeSparte (discuter) 1 août 2023 à 22:47 (CEST)Répondre
Pour en avoir le coeur net, et être fixés sur les élections, la fréquence de celles-ci et d'autres informations essentielles, comme le nombre d'élus, il faudrait consulter Gouverner, administrer révolutionnairement : le comité de Salut public (6 avril 1793 – 4 brumaire an IV) de Raphaël Matta-Duvignau (2013) mais je n'ai pu le consulter en ligne. AgisdeSparte (discuter) 1 août 2023 à 22:53 (CEST)Répondre
Trouvé : https://journals-openedition-org.janus.bis-sorbonne.fr/lrf/773?lang=es : "Le Comité « Danton », phase d’ajustement. Durant sa courte existence (6 avril-10 juillet 1793), les Jacobins sont soigneusement tenus à l’écart : le radicalisme n’est pas encore à l’ordre du jour et la plupart des membres sont connus pour être modérés. Par ailleurs, le Comité est guidé par des hommes disposant de connaissances sérieuses dans les domaines majeurs : plusieurs d’entre eux sont d’anciens juristes (procureur du roi, avocat, juge), d’autres manient les finances ou sont commerçants, d’autres encore sont scientifiques et plusieurs, enfin, sont d’anciens militaires."

AgisdeSparte (discuter) 1 août 2023 à 22:56 (CEST)Répondre

Merci pour ces remarques. Il est clair que la vie politique à la Convention a été particulièrement "agitée", étant donnée qu'un certain nombre de députés ou d'hommes politiques non députés ont payé leurs désaccords de leur vie (les girondins, les hébertistes, les dantonistes, et finalement les robespierristes eux-mêmes). Il faut être d'autant plus précis dans l'énoncé des faits.
Notez que Danton n'a pas "voté contre la guerre" en 1792, parce qu'il n'était pas député à l'Assemblée législative (le vote a lieu le 20 avril 1792), pas plus que Robespierre (qui en revanche avait été député à la Constituante). Or il est certain que Robespierre était opposé (au Club des jacobins) à l'entrée en guerre, alors que les girondins (notamment les ministres girondins, Roland, etc.) étaient pour. En ce qui concerne Danton (au Club des cordeliers), je ne sais pas quelle était son opinion sur ce sujet.
Cordialement. Jcqrcd44 (discuter) 2 août 2023 à 11:00 (CEST)Répondre

Quelques problèmes sur la composition (d'avril à septembre) modifier

Il faudrait établir une liste cohérente des entrées et sorties entre ces deux dates (en complétant le tableau établi pour les 9 premiers membres)

En effet, le 10 juin, on a 13 membres (9+4). En septembre, il y en a 14, dont deux (Lindet et Gasparin, réélus) sont apparus entre temps. Robespierre est donné comme entrant vers le 25 juillet, mais ne semble pas réélu (?).

Dans le tableau (et dans les listes en général), il faudrait indiquer de quoi ils sont chargés.

Un autre problème que je viens de découvrir : le tableau (formalisé) indique que deux membres sont "girondins", ce qui semble en contradiction avec l'idée qu'il n'y a pas de girondins. Il n'y a que 2 députés issu du Marais (où sont passés les 7 du départ ?) et 6 montagnards (au lieu de 2).

Jcqrcd44 (discuter) 1 août 2023 à 20:33 (CEST)Répondre

COMPLEMENT

J'ai essayé de mettre au point les entrées et sorties, mais il y a un problème avec Gasparin, qui, dans l'article, est "remplacé par Robespierre" le 27 juillet, mais qui est "réélu" par la Convention ("à cette date" dans la version ancienne). J'ai mis "août" mais cela ne colle pas ; mais si un renouvellement a eu lieu le 10 juillet, quand est-ce que Gasparin (et les autres) auraient été réélus avant le 27 juillet.

Si on se reporte à la page Gasparin, elle indique que "Il rentre avec Jeanbon Saint André au Comité de Salut public le 13 juin 1793 en remplacement de Robert Lindet et de Jean-Baptiste Treilhard", ce qui n'apparait pas du tout sur la page Comité de salut public (en revanche Jeanbon Saint-André y est signalé entrant le 10 juin et Treilhard est présent dans le comité du 6 avril, mais pas Lindet).

Il est donc nécessaire de reprendre les choses de façon plus systématique. Je vais essayer de le faire, mais ça peut prendre quelques jours.

--Jcqrcd44 (discuter) 2 août 2023 à 14:39 (CEST)Répondre

Notes de travail sur la composition du Comité de salut public modifier

Au vu des pages individuelles :

1) Debry, élu le 6 avril 1793, démissionne immédiatement et est remplacé par Lindet le 7 avril (si c'est exact, il ne parait pas utile de le placer dans le tableau des membres)

2) Lindet quitte le comité pour une mission à Lyon, mais y est réintégré le 22 juin en remplacement de Mathieu (siège sans interruption jusqu'au 6 octobre 1794 (15 vendémiaire an III) ;

3 Mathieu (à suivre...) Jcqrcd44 (discuter) 2 août 2023 à 15:09 (CEST)Répondre

Revenir à la page « Comité de salut public ».