Discussion:Adaptation humaine à l'espace

Dernier commentaire : il y a 14 ans par Pline dans le sujet Passage de l'article mal de l'espace à recycler
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Différent de mal de l'espace modifier

Cette page est bien distincte de la page Mal de l'espace (Space adaptation syndrome, ou space sickness) --Grook Da Oger 3 octobre 2006 à 05:23 (CEST)Répondre

Passage de l'article mal de l'espace à recycler modifier

J'ai enlevé de l'articlemal de l'espace des passages hors sujet qui concernent cet article. Dans la mesure où leur contenu est en partie déjà traité (mais pas totalement) par l'article adaptation humaine à l'espace, je laisse le soin d'intégrer ou non certains passages à cet article à quelqu'un de plus qualifié. Pline (discuter) 18 février 2010 à 14:39 (CET)Répondre

Un autre symptôme est l'interaction entre le liquide interne du globe oculaire et les rayons cosmiques de haute énergie. L'effet Tcherenkov provoque chez les astronautes des phosphènes parfois gênants mais sans gravité. Cet effet est beaucoup plus marqué chez les astronautes des missions lunaires, qui ne sont plus protégés par le champ magnétique terrestre.
Symptômes à moyen terme
L'absence de gravité provoque une redistribution des fluides corporels qui migrent vers la partie supérieure du corps et envahissent la poitrine et la tête, provoquant migraines et sensation de « tête dans le coton ». Extérieurement, le visage se bouffit et prend une teinte rougeaude.
En réaction à cette redistribution des fluides, tous les organes augmentent de volume. Le corps rejette du calcium et du plasma sanguin. Le corps produit moins de globules rouges et l'organisme commence à souffrir d'anémie. La tension artérielle se dérégularise. N'étant plus soumis à la force de gravité, les disques intervertébraux se dilatent et provoquent des douleurs dorso-lombaires.
Symptômes à long terme
Si le séjour en état d'impesanteur se prolonge plus de 2 mois, les problèmes biomédicaux s'aggravent sans qu'ils soient toutefois irréversibles, bien qu'ils puissent avoir des répercussions longtemps après le retour à la gravité terrestre. Les cosmonautes qui ont séjourné à bord de la station orbitale Mir parfois plus d'une année — comme Valeri Polyakov (437 jours) ou Yuri Romanenko (430 jours) — ont grandi en moyenne de 10 cm : la masse musculaire a diminué tandis que les muscles porteurs des jambes se sont atrophiés ; ils ont subi une diminution de poids ; le système immunitaire s'est affaibli et les cycles du sommeil ont été perturbés.
Le symptôme le plus grave reste l'ostéoporose, c’est-à-dire la diminution de la densité osseuse. Cette décalcification — principalement au niveau des jambes et des os du pelvis qui supportent toute la partie haute du corps —, peut atteindre 2 % par mois, équivalente à celle d'une femme ménopausée. Le seul moyen de ralentir cette dégradation est l'exercice physique (tapis roulant, extenseurs) quotidien à raison de 3 heures par jour. Même ainsi, une récente (2008) étude commandée par la NASA, basée sur la prise de biopsies musculaires lors de séjours dans l'ISS, montre que même s'ils se sont entrainés de façon assidue pendant leur séjour, les astronautes ont tous perdu en moyenne 15 % de la masse musculaire et de 20 à 30 % de leur performance musculaire.
De récentes études[réf. nécessaire] (2005) montrent que des bactéries inoffensives sur terre sont beaucoup plus infectieuses en impesanteur et que les lymphocytes T y sont inactifs. L'ensemble de ces études montrent que non seulement le corps humain n'est pas adapté aux séjours en impesanteur mais également que sa capacité d'adaptabilité n'est pas aussi importante que l'on pensait. Tant que la connaissance médicale n'aura pas progressé pour corriger et surtout anticiper ces problèmes, il ne sera pas question d'envisager des missions de très longues durées -notamment vers la planète Mars, pour lequel une mission type basée sur la technologie actuelle durerait plus de deux ans- qui mettraient en danger la vie des spationautes.
Symptômes à très long terme
Plusieurs astronautes (hommes) ont procréé après une mission. On a alors constaté que 80% des enfants de ces astronautes étaient des filles, toutes nations confondues. Ce rapport fortement déséquilibré se révèle identique pour les enfants des pilotes de chasse. Ces derniers attribuent cela au fait qu'ils traversent souvent de puissants faisceaux radar (analogue aux radiations pouvant être subies au-dehors de l'atmosphère terrestre protectrice), et qu'ils supposent que ceux-ci peuvent avoir un effet létal sur les spermatozoïdes mâles uniquement. Toutefois, aucune étude scientifique n'a encore été réalisée pour valider ou invalider cette hypothèse. En outre, aucun problème sérieux n'a été détecté jusqu'à présent sur les enfants de spationautes.
Retour sur terre
Environ un astronaute sur trois perd connaissance lorsqu'il remet les pieds sur Terre et subit à nouveau l'effet de la gravité. L'effet est le même que pour celui qui reste trop longtemps allongé et se remet debout rapidement. Le sang reste en bas, dans les jambes, et la tension artérielle chute un court instant entraînant un voile noir (hypotension orthostatique). Mais cet effet reste passager et n'entraîne pas de séquelles.

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil modifier

Une proposition d'anecdote pour la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil, et basée sur cet article, a été proposée sur la page dédiée.
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