Didier Maïsto

directeur d'entreprise et éditorialiste français
Didier Maïsto
Fonction
Président-directeur général
Lyon Capitale
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (57 ans)
ToulonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement

Didier Maïsto, né le à Toulon[1], est un dirigeant d'entreprise et éditorialiste français.

Biographie modifier

Étudiant en lettres modernes à Aix-en-Provence, il devient ensuite pigiste au Figaro Magazine en 1989[2]. Il est ensuite attaché parlementaire du député Patrick Ollier puis du Lyonnais Marc Fraysse[3], dont il est directeur de campagne aux municipales[4]. En 1997, il est candidat du Mouvement des réformateurs (MDR) aux élections législatives, dans la deuxième circonscription du Var. Il récolte 0,72% des suffrages exprimés au premier tour[5]. En 2000, il sort son premier roman, Sexité, l'histoire d'un député du Var dont la femme effectue une transition de genre et qu'il finira par assassiner[4]. À la même période il fonde un groupe de rock baptisé Sine Qua Non[4].

Il rejoint ensuite le groupe Fiducial comme lobbyiste, démarchant les partis politiques en faveur des très petites entreprises (TPE), et tenant à jour une mesure trimestrielle de l'activité des TPE. Puis, en 2008, il devient patron du mensuel Lyon Capitale[2].

Candidat déçu à une chaîne de la télévision numérique terrestre (TNT) en 2012, il publie en 2015 La TNT, un scandale d’État, livre sur les coulisses de l'attribution des fréquences[6].

En 2018, il est un soutien du mouvement des Gilets jaunes[7],[8],[3].

Il est président du groupe Fiducial médias qui comprend notamment Sud Radio jusqu'en 2020[9],[10]. Il travaille ensuite pour RT France jusqu'à la fin de 2021[11], et apporte son soutien à la chaîne lors de sa suspension en Europe à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022[12],[13].

Très populaire sur les réseaux sociaux, il est présenté par L'Obs comme une voix des « gilets jaunes ». Le magazine qualifie son discours de « populiste et un brin complotiste »[7] ; il a notamment relayé le documentaire Hold up[14],[15].

Publications modifier

Références modifier

  1. « Didier Maïsto (auteur de Passager clandestin) », sur Babelio (consulté le ).
  2. a et b Brice Perrier, « A Sud Radio, Didier Maïsto, un patron de presse respecté par les gilets jaunes », sur www.marianne.net, (consulté le ).
  3. a et b Laurent Telo, « Didier Maïsto, le patron de Sud Radio, se rêve en « voix du peuple » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a b et c Thierry Meissirel, « La métamorphose de Didier Maïsto », Le Progrès,‎ .
  5. « Elections législatives 97. Premier tour. Var », La Croix,‎ , p. 27.
  6. Michel Revol, « Le scandale de l'attribution des chaînes TNT », sur Le Point, (consulté le ).
  7. a et b Caroline Michel-Aguirre, « Didier Maïsto, patron de radio et voix des « gilets jaunes » »  , sur L'Obs, (consulté le ).
  8. Manuel Vicuña, « Didier Maïsto, le patron "jaune" de Sud Radio en 4 vidéos »  , sur www.arretsurimages.net, (consulté le ).
  9. Aude Dassonville, « Didier Maïsto, ancien patron de Sud Radio, lance sa WebTV », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Christophe Gazzano, « Sud Radio : Le PDG Didier Maïsto quitte ses fonctions », sur ozap.com, (consulté le ).
  11. Vincent Guerrier, « Dans le Perche, Didier Maïsto part à la recherche de la « France oubliée » », sur actu.fr, (consulté le ).
  12. Vincent Guerrier, « Dans le Perche, Didier Maïsto est solidaire de ses anciens collègues de Russia Today », sur actu.fr, (consulté le ).
  13. Pauline Bock, « Sur RT, Didier Maïsto à la recherche des Gilets Jaunes »  , sur www.arretsurimages.net, (consulté le ).
  14. Condé Nast, « Complotisme, fake news… « Hold up », le documentaire sur le coronavirus qui fait polémique », sur Vanity Fair, (consulté le ).
  15. Fabien Leboucq, « Que sait-on de la photo d’une soirée de Macron sans masque à Marseille ? », sur Libération, (consulté le ).
  16. Antoine Peillon, « Didier Maïsto, un «patron» en gilet jaune », sur Mediapart, (consulté le ).

Liens externes modifier