Wikipédia

Didier Astruc

chimiste français
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Astruc.

Didier Astruc (né le [1] à Versailles) est un chimiste français.

Didier Astruc
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (78 ans)
VersaillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Université Rennes-I (doctorat) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Site web
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Biographie

modifier

Didier Astruc a effectué ses études de chimie à l'université de Rennes. Élève en thèse du professeur René Dabard, il est allé faire son stage post-doctoral chez le professeur Richard R. Schrock (prix Nobel 2005) au Massachusetts Institute of Technology à Cambridge au Massachusetts (États-Unis) et une année sabbatique chez le professeur K. Peter C. Vollhardt à l'université de Californie à Berkeley.

Maître de recherche à l'université de Rennes I (1980-1982), puis professeur à l'université Bordeaux 1 depuis 1983, il est connu pour ses travaux sur les complexes réservoirs d’électrons[2] et batteries moléculaires dendritiques[3], ses recherches en catalyse (métathèse[4], couplage C-C[5], catalyse dans l’eau)[6] à l’aide de nanoréacteurs, et en reconnaissance moléculaire avec les nanoparticules d’or[7] dendritiques[8].

Avec son groupe, ses recherches récentes et actuelles portent sur la production verte d'hydrogène[9],[10],[11], l'utilisation de CO2 pour la formation de liaisons C-C, y compris à des fins synthétiques[12],[13] et l'utisation de macromolecules contenant le ferrocène pour les batteries moléculaires[14],[15],[16] et la délivrance de médicaments[17],[18],[19].

Il est l’auteur de trois livres, de publications scientifiques et rédacteur de six ouvrages. Il a été membre du comité national du CNRS de 2000 à 2008 et président de la division de coordination de la Société française de chimie de 2000 à 2004. Didier Astruc est sur la liste Thompson-Reuters des 100 chimistes ayant le meilleur impact de publications parues entre 2000 et 2010[20] et sur les listes Thomsom-Reuters 2015 et 2016 des scientifiques les plus cités[21] et 2017 à 2023 (Clarivate Analytics)[22] des scientifiques les plus cités.

Distinctions et prix

modifier
 
Dendrimère avec 81 branches allyles[23],[24],[25],[26].

Notes et références

modifier
  1. ↑ Notice d'autorité personne sur le site du catalogue général de la BnF
  2. ↑ D. Astruc, Electron Transfer and Radical Processes in Transition-Metal Chemistry, VCH, New York, 1995 (630 pp., preface par Henry Taube).
  3. ↑ (en) C. Ornelas, J. Ruiz, C. Belin and D. Astruc., « Giant Dendritic Molecular Electrochrome Batteries with Ferrocenyl and Pentamethylferrocenyl Termini. », J. Am. Chem. Soc, vol. 131,‎ , p. 590–601 (DOI 10.1021/ja8062343)
  4. ↑ (en) C. Ornelas, D. Méry, E. Cloutet, J. Ruiz, and D. Astruc., « Cross Olefin Metathesis for the Selective Functionalization, Ferrocenylation, and Solubilization in Water of Olefin-Terminated Dendrimers, Polymers, and Gold Nanoparticles and for a Divergent Dendrimer Construction. », J. Am. Chem. Soc, vol. 130,‎ , p. 1495–1506 (DOI 10.1021/ja077392v)
  5. ↑ (en) A. K. Diallo, C. Ornelas, L. Salmon, J. Ruiz, D. Astruc, « “Homeopathic” Catalytic Activity and Atom-Leaching Mechanism in Miyaura–Suzuki Reactions under Ambient Conditions with Precise Dendrimer-Stabilized Pd Nanoparticles. », Angewandte Chemie International Edition, vol. 46,‎ , p. 8644–8648 (DOI 10.1002/anie.200703067)
  6. ↑ D. Astruc, Organometallic Chemistry and Catalysis, livre d’enseignement comprenant 21 chapitres, des exercices corrigés et 500 références sélectionnées, 608 pp. Springer, Berlin, 2007.
  7. ↑ (en) E. Boisselier, A. K. Diallo, L. Salmon, C. Ornelas, J. Ruiz and D. Astruc., « Encapsulation and Stabilization of Gold Nanoparticles with “Click” Polyethyleneglycol Dendrimers. », J. Am. Chem. Soc., vol. 132,‎ , p. 2729-2742 (DOI 10.1021/ja909133f)
  8. ↑ (en) D. Astruc, E. Boisselier, C. Ornelas, « Dendrimers Designed for Functions: From Physical, Photophysical, and Supramolecular Properties to Applications in Sensing, Catalysis, Molecular Electronics, and Nanomedicine », Chem. Rev., vol. 110,‎ , p. 1857-1959 (DOI 10.1021/cr900327d)
  9. ↑ (en) Changlong Wang, Jimena Tuninetti, Zhao Wang et Chen Zhang, « Hydrolysis of Ammonia-Borane over Ni/ZIF-8 Nanocatalyst: High Efficiency, Mechanism, and Controlled Hydrogen Release », Journal of the American Chemical Society, vol. 139, no 33,‎ , p. 11610–11615 (ISSN 0002-7863 et 1520-5126, DOI 10.1021/jacs.7b06859, lire en ligne, consulté le )
  10. ↑ (en) Fangyu Fu, Changlong Wang, Qi Wang et Angel M. Martinez-Villacorta, « Highly Selective and Sharp Volcano-type Synergistic Ni 2 Pt@ZIF-8-Catalyzed Hydrogen Evolution from Ammonia Borane Hydrolysis », Journal of the American Chemical Society, vol. 140, no 31,‎ , p. 10034–10042 (ISSN 0002-7863 et 1520-5126, DOI 10.1021/jacs.8b06511, lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ (en) Changlong Wang, Qi Wang, Fangyu Fu et Didier Astruc, « Hydrogen Generation upon Nanocatalyzed Hydrolysis of Hydrogen-Rich Boron Derivatives: Recent Developments », Accounts of Chemical Research, vol. 53, no 10,‎ , p. 2483–2493 (ISSN 0001-4842 et 1520-4898, DOI 10.1021/acs.accounts.0c00525, lire en ligne, consulté le )
  12. ↑ Abebe Reda Woldu, Zanling Huang, Pengxiang Zhao et Liangsheng Hu, « Electrochemical CO2 reduction (CO2RR) to multi-carbon products over copper-based catalysts », Coordination Chemistry Reviews, vol. 454,‎ , p. 214340 (ISSN 0010-8545, DOI 10.1016/j.ccr.2021.214340, lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ (en) Wengang Fu, Yapei Yun, Hongting Sheng et Xiaokang Liu, « Design of bifunctional single-atom catalysts NiSA/ZIF-300 for CO2 conversion by ligand regulation strategy », Nano Research, vol. 17, no 5,‎ , p. 3827–3834 (ISSN 1998-0000, DOI 10.1007/s12274-023-6334-2, lire en ligne, consulté le )
  14. ↑ (en) Didier Astruc, « The numerous paths of ferrocene », Nature Chemistry, vol. 15, no 11,‎ , p. 1650–1650 (ISSN 1755-4349, DOI 10.1038/s41557-023-01348-1, lire en ligne, consulté le )
  15. ↑ (en) Haibin Gu, Roberto Ciganda, Patricia Castel et Sergio Moya, « Tetrablock Metallopolymer Electrochromes », Angewandte Chemie International Edition, vol. 57, no 8,‎ , p. 2204–2208 (ISSN 1433-7851 et 1521-3773, DOI 10.1002/anie.201712945, lire en ligne, consulté le )
  16. ↑ (en) Seyyed Mohsen Beladi‐Mousavi, Shamaila Sadaf, Ann‐Kristin Hennecke et Jonas Klein, « The Metallocene Battery: Ultrafast Electron Transfer Self Exchange Rate Accompanied by a Harmonic Height Breathing », Angewandte Chemie International Edition, vol. 60, no 24,‎ , p. 13554–13558 (ISSN 1433-7851 et 1521-3773, PMID 33730408, PMCID PMC8252062, DOI 10.1002/anie.202100174, lire en ligne, consulté le )
  17. ↑ (en) Gabriel Perli, Qi Wang, Carolyne B. Braga et Diego L. Bertuzzi, « Self-Assembly of a Triazolylferrocenyl Dendrimer in Water Yields Nontraditional Intrinsic Green Fluorescent Vesosomes for Nanotheranostic Applications », Journal of the American Chemical Society, vol. 143, no 33,‎ , p. 12948–12954 (ISSN 0002-7863 et 1520-5126, DOI 10.1021/jacs.1c05551, lire en ligne, consulté le )
  18. ↑ (en) Catia Ornelas et Didier Astruc, « Ferrocene-Based Drugs, Delivery Nanomaterials and Fenton Mechanism: State of the Art, Recent Developments and Prospects », Pharmaceutics, vol. 15, no 8,‎ , p. 2044 (ISSN 1999-4923, DOI 10.3390/pharmaceutics15082044, lire en ligne, consulté le )
  19. ↑ (en) Didier Astruc, « From sandwich complexes to dendrimers: journey toward applications to sensing, molecular electronics, materials science, and biomedicine », Chemical Communications, vol. 59, no 48,‎ , p. 7321–7345 (ISSN 1364-548X, DOI 10.1039/D3CC01175E, lire en ligne, consulté le )
  20. ↑ lien sciencewatch
  21. ↑ lien sciencewatch
  22. ↑ lien sciencewatch
  23. ↑ (en) Didier Astruc., « Electron-transfer processes in dendrimers and their implication in biology, catalysis, sensing and nanotechnology », Nature Chemistry, vol. 4,‎ , p. 255–267 (DOI 10.1038/nchem.1304)
  24. ↑ (en) C. Deraedt, N. Pinaud, D. Astruc, « Catalytic Dendrimer Nanoreactor for Part-Per-Million CuI Catalysis of “Click” Chemistry in Water. », J. Am. Chem. Soc., vol. 136,‎ , p. 12092–12098 (DOI 10.1021/ja5061388)
  25. ↑ (en) X. Liu, D. Gregurec, J. Irigoyen, A. Martinez, S. Moya, R. Ciganda, P. Hermange, J. Ruiz, D. Astruc, « Precise Localization of Metal Nanoparticles in Dendrimer Nanosnakes or Inner Periphery and Consequences in Catalysis », Nat. Commun., vol. 7,‎ , p. 13152 (DOI 10.1038/ncomms13152)
  26. ↑ (en) C. Wang, R. Ciganda, L. Salmon, D. Gregurec, J. Irigoyen, S. Moya, J. Ruiz, D. Astruc., « Highly efficient transition metal nanoparticle catalysts in aqueous solutions. », Angew. Chem. Int. Ed., vol. 55,‎ , p. 3091-3095 (DOI 10.1002/anie.201511305)
  27. ↑ « Didier Astruc | Liste des membres de l'Académie des sciences », sur www.academie-sciences.fr (consulté le )

Liens externes

modifier

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Didier_Astruc&oldid=216019916 ».