Denis Jean Florimond Langlois de Mautheville

Denis Jean Florimond Langlois de Mautheville
marquis du Bouchet
Denis Jean Florimond Langlois de Mautheville

Naissance
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Décès (à 73 ans)
Ancien 11e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 17671815
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Commandeur de l’ordre du Phénix de Hohenlohe
Chevalier de l’ordre de Cincinnatus

Denis Jean Florimond Langlois de Mautheville, marquis du Bouchet, né le à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service modifier

Il entre en service le , dans l’arme du génie et en 1768 il devient aspirant au corps royal d’artillerie. Il passe lieutenant dans le régiment Marche-Prince infanterie, avec lequel il fait la campagne de Corse en 1770.

En 1777 il passe avec l’agrément de la cour de France au service des États-Unis d’Amérique. Il est nommé par le général en chef Gates au grade de major du corps des grenadiers américains, sur le champ de bataille de Saratoga le 7 octobre 1777, confirmé par le congrès américain le 5 septembre 1778.

De retour en France il est attaché en tant que capitaine au régiment de Conti le 22 janvier 1779, puis il devient aide de camp du général Rochambeau, commandant sur les Côtes l’avant-garde de grenadiers et de chasseurs de l’armée qui, sous les ordres du comte de Vaux, était destinée à faire une attaque sur l’Angleterre. Le , il est nommé aide-major général du corps de troupe, envoyé comme auxiliaire aux États-Unis d’Amérique, et le 13 juin 1783, il passe lieutenant-colonel au sein de l’état-major de l’armée. Sur la recommandation du général Washington qui l’avait signalé comme « un officier plein de zèle, d’intelligence et de bravoure », il est fait chevalier de Saint-Louis le 12 août 1783, et chevalier de l’ordre de Cincinnatus le 14 mai 1784, bien qu’il ne soit pas colonel, condition requise pour l’obtenir.

De retour en France en 1788, il est appelé par le prince de Condé en qualité d’aide major général de l’infanterie, rassemblé au camp de Saint-Omer. Il obtient le grade de colonel ainsi que celui d’adjudant-général le , et il prend le commandement du 21e régiment d’infanterie qu’il quitte au mois d’août suivant pour émigrer et aller rejoindre le prince de Condé à Worms. Il est employé d’abord comme officier d’état-major au corps de ce prince, puis il obtient le commandement de la compagnie noble de Guienne. Il est promu général de brigade le .

De retour en France en 1802, à la suite de l’amnistie accordée aux émigrés, il reprend du service le comme colonel commandant d’armes à Ypres, puis à Bréda en Hollande.

Rentré en France en , le roi Louis XVIII le confirme le dans son grade de maréchal de camp, il le fait chevalier de la Légion d’honneur le et officier de l’ordre le . Il est admis à la retraite le .

En , lors du débarquement de Bonaparte, il s’engage, ainsi que son fils, dans la compagnie des Gardes de la porte. Il est mis définitivement à la retraite le .

Il est promu général de division honoraire le .

Il est commandeur de l’ordre du Phénix de Hohenlohe.

Il meurt le à Paris et est inhumé au cimetière du Montparnasse (division 1).

Sources modifier

  • Baptiste-Pierre Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, vol.2, l’Auteur, , 526 p. (lire en ligne), p. 464.

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