Henri de Vernejoul
Jacques Jean François Henri de Vernejoul (Montcaret, – Lyon 3e, )[1] est un officier général français. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il commande la 5e division blindée (5e DB) lors de la Libération de la France et de l'Alsace en 1944-1945.
Henri de Vernejoul | |
Naissance | Montcaret (Dordogne) |
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Décès | (à 80 ans) Lyon 3e (Rhône) |
Origine | Français |
Allégeance | France État français France libre GPRF France |
Arme | Cavalerie Arme blindée et cavalerie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1910 |
Commandement | 5e division blindée |
Conflits | Première Guerre mondiale Guerre du Rif Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur |
Hommages | Nom d'une rue à Kientzheim et à Nyons Nom d'un square à Colmar |
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Biographie
modifierNé à Montcaret en Dordogne, il est le fils d'un pasteur, Jean-François Edgar et de Lucie Fanny-Delphine Laurens. Il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1910 (promotion de la Moskova)[2]. À la sortie d'école, en 1913, il intègre la cavalerie. En 1915, il est lieutenant au sein du 6e bataillon de chasseurs alpins et il participe à la bataille du Linge.
Il participe à la pacification du Maroc (1925-1927), puis devient capitaine-instructeur à l’École de cavalerie de Saumur (1927-1935).
Écuyer du Cadre noir, en 1940 il prend le commandement du 1er régiment de cuirassiers avec le grade de lieutenant-colonel.
Le , en Afrique du nord, l'armée française commandée par le général Giraud recrée une deuxième division blindée, vite rebaptisée 5e division blindée, le . Elle est placée sous les ordres du général de Vernejoul qui la commandera jusqu'au . En , la division débarque en France. Elle se battra notamment dans les Vosges et en Alsace libérant notamment Colmar le . Elle passe le Rhin début avril.
Après guerre, il est le commandant de l’arme blindée des troupes françaises d'occupation en Allemagne.
En 1964 à Nyons, le général de Vernejoul fonde la Confrérie des Chevaliers de l’Olivier qui se consacre à la reconquête du marché de l'olive par les producteurs des Baronnies.
Décorations
modifierGrand officier de la Légion d'honneur Croix de guerre – Croix de guerre – Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Médaille commémorative de la guerre –
Sources
modifierBibliographie
modifier- François de Lannoy, « Henri de Vernejoul, du cheval au char d’assaut », Batailles & blindés, no 57, (ISSN 1765-0828).
- Henri de Vernejoul et Armand Durlewanger, Autopsie d'une victoire morte : essai comparatif non conformiste de la bataille d'Alsace en novembre-décembre 1944, d'après l'étude d'archives françaises et allemandes, de témoignages et de rapports inédits, Colmar, Éditions S.A.E.P., , 199 p. (BNF 35317583).
Notes et références
modifier- Archives municipales de Lyon, 3e arrondissement, année 1969, acte de décès no 2090
- Jean Boÿ, « Historique de la 95e promotion de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (1910-1913), promotion de la Moskowa » [PDF], sur www.saint-cyr.org, Association des élèves et anciens élèves de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (Saint-Cyrienne), (consulté le ), p. 3.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier« Notice de la base Leonore : Jacques Jean François Henri de Vernejoul (cote 19800035/974/12923) », sur le site des archives nationales (consulté le ).