David Libens

auteur belge de bande dessinée

David Libens, né en 1971 à Liège, est un auteur de bande dessinée belge.

David Libens
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Biographie

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David Libens naît en 1971 à Liège[1]. Il est élève au Collège Saint-Louis de cette même ville. Puis, il s'inscrit à l'École de recherche graphique (ERG) de Bruxelles[2]. Chaque semaine, il vend en compagnie de Stephanam pour cinq francs belges une feuille A4 dessinée/photocopiée recto-verso nommée le Proulou[3].

Il publie dans le fanzine Kollectiv dès 1998[4].

David Libens prend part, avec Bert, Claude Desmedt, Cédric Manche et Martin Maillard, à la création du SPON[3],[5]. Il participe à l'ensemble des quarante-sept numéros de ce fanzine hebdomadaire de bandes dessinées alternatives (auquel se joindront Sacha Goerg, Stéphane Noël et Stéphanam) publiée entre janvier et [3]. Il contribue avec un récit intitulé Marconi street chronicles au collectif Abruxellation[6] publié par les éditions de L'Employé du Moi en 2000 dont il est l'un des cofondateurs[3]. Dans les années 2000, il commence un fanzine périodique intitulé Ça va ?. Chaque fois qu’il rencontre une personne qui lui demande de manière automatique comment il va, David Libens lui offre le dernier numéro de son zine au lieu de répondre à la question[7].

Il publie Le Couloir (2002), Recto Verso (2003), Les Dunes (2007) sur un scénario de Philippe Vanderheyden.

Il participe aux 24 heures de la bande dessinée à Montréal en mai 2008 avec 14 autres auteurs[8],[9] où la contrainte était de faire apparaître une photo d'un pêcheur dans le déroulement du scénario.

Il tient le blog Badaboom Twist en anglais dès 2008[1],[10],[11].

Il demeure dans la région de White River Junction dans le Vermont en résidence artistique et il est étudiant au Center for Cartoon Studies (en) en 2010[12],[13].

En 2013, il publie le roman graphique Sans charlot dans la collection « Vingt-Quatre » chez le même éditeur[1]. Les livres de David Libens en font naturellement l’un des porte-drapeaux de L’Employé du Moi. Pour cet auteur bruxellois, la narration et la spontanéité sont prépondérantes aux considérations esthétiques. Fidèle, plus de dix ans après, aux principes fondateurs du Spon, il dessine des livres introspectifs qui flirtent avec l’autobiographie et explorent le mal-être[14].

En 2014, il sort le premier volume de Thomas et le cimetière des animaux intitulé Mouchette a disparu publié aux éditions canadiennes La Courte Échelle. Une bande dessinée jeunesse qui conte le quotidien de Thomas qui habite près d’un cimetière pour animaux où il mène une vie douce et agréable aux côtés de son grand-père, le gardien du cimetière, de son chien Gontran et de Mouchette, sa chatte adorée.

Il participe également à Traits contemporains[15] ! (Édouard Leclerc, Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, 2001), Disparition (2004), 40075KM (2006), Crrisp ! (2008), Appendix (2010), Sweet 15 (2015)[16],[5]. La Fanzinothèque recense 164 documents de David Libens en 2024[17].

Son travail influence Julie Delporte[18]. Les étudiants Jen, Cindy et Zin de la faculté des arts de la communication de l'Université Chulalongkorn (en) de Bangkok s'inspirent d'une série de dessins de David Libens pour leur court récit Ascent en 2016[19].

Il vit quelque part entre la Belgique et les États-Unis[5].

Œuvres publiées

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Thomas et le cimetière des animaux

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Collectifs

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Anthologies en anglais publiées aux États-Unis

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Dans des périodiques

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Références

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  1. a b et c « David Libens - Présentation - Bibliographie », sur objectifplumes.be (consulté le ).
  2. Vincent Degrez, « David Libens à l'ouest », Focus Vif,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  3. a b c et d Alain Lorfèvre, « L’édition en mode d’employé du Moi », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Libens David (Libens David) », sur lapetitefanzinothequebelge.eu (consulté le ).
  5. a b et c « David Libens », sur pierrefeuilleciseaux.com (consulté le ).
  6. Fred, « maison d'édition > L'employé du moi », sur benzinemag.net (consulté le ).
  7. Hamza Abouelouafaa, « Ruche de zines : Atelier « Ça va ? » avec Julie Delporte (13 ans et +) », Métro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Julie Delporte, « Les 24 heures de la bande dessinée de Montréal », Comix Club, no 10,‎ , p. 89-99.
  9. Florent Daudens, « Défi BD à Montréal : 24 heures pour dessiner 24 planches », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) « Badaboom Twist », sur awcomix.com, (consulté le ).
  11. « Les dernières dépêches », sur zata.free.fr, (consulté le ).
  12. « Présentement 2 », sur myowncottage.org (consulté le ).
  13. (en) « Stories tagged David Libens », sur cartoonstudies.org (consulté le ).
  14. « Libens, David - biographie - bibliographie - Photo », sur BD Gest' (consulté le ).
  15. « Traits contemporains ! », sur lastdodo.fr (consulté le ).
  16. 77 auteurs de bande dessinée en Wallonie et à Bruxelles, p. 68.
  17. « Recherche simple », sur La Fanzinothèque (consulté le ).
  18. (en) Bas Schuddeboom et Maël Rannou, « Julie Delporte (b. 1983, France/Canada) », sur Lambiek, (consulté le ).
  19. (en) Nicolas Verstappen, « “Ascent”, a Graphic Narrative by CommArts Students (April 2016) », sur from-dusk-till-drawn.com, (consulté le ).
  20. « Sweet 15 - collectif », sur L'Employé du Moi (consulté le ).
  21. (en) « Sundays #4 », sur wowcool.com (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

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