Désipramine

composé chimique

Désipramine


Structure de la désipramine
Identification
Nom UICPA 3-(5,6-dihydrobenzo[b][1]benzazépin-11-yl)-N-méthylpropan-1-amine
Synonymes

déméthylimipramine,
norimipramine

No CAS 50-47-5
No ECHA 100.000.037
No CE 200-040-0
Code ATC N06AA01
DrugBank DB01151
PubChem 2995
ChEBI 47781
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C18H22N2  [Isomères]
Masse molaire[1] 266,380 7 ± 0,016 3 g/mol
C 81,16 %, H 8,32 %, N 10,52 %,

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La désipramine, ou déméthylimipramine, est un antidépresseur tricyclique (TCA). Elle inhibe la réabsorption de la noradrénaline et, dans une moindre mesure, de la sérotonine. Elle est utilisée en médication contre la dépression, mais n'est pas considérée comme un traitement de première ligne depuis l'introduction des antidépresseurs ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine).

La désipramine est un métabolite actif issu de la dégradation de l'imipramine. Avec d'autres antidépresseurs tricycliques, elle peut être utilisée pour traiter des douleurs neuropathiques. Son mode d'action semble impliquer l'inhibition de la réabsorption de la noradrénaline afin d'activer les voies descendantes dans la moelle épinière pour bloquer les signaux douloureux qui remontent au cerveau. La désipramine est l'un des médicaments les plus spécifiques et les plus puissants de ce point de vue. Elle peut également être utilisée comme traitement des symptômes du trouble du déficit de l'attention, la production insuffisante de noradrénaline étant souvent — mais ce point fait toujours l'objet d'âpres débats — associée à ces troubles.

Historique modifier

La désipramine a été développée par Geigy; le composé est apparu pour la première fois dans la littérature en 1959 et a été breveté en 1962 [2]. Le médicament a été introduit pour la première fois dans la pratique clinique pour le traitement de la dépression en 1963 ou 1964 [3].

Notes et références modifier

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) Andersen J, Kristensen AS, Bang-Andersen B et Strømgaard K, « Recent advances in the understanding of the interaction of antidepressant drugs with serotonin and norepinephrine transporters », Chemical Communications, no 25,‎ , p. 3677-3692 (DOI 10.1039/B903035M, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Dart RC, Medical Toxicology, Lippincott Williams & Wilkins, , 836 p. (ISBN 978-0-7817-2845-4, lire en ligne)