D'Estrées
illustration de D'Estrées (1867)
Le Volta, sister-ship du D'Estrées.

Type Aviso de 2e classe puis Croiseur de 3e classe
Classe Limier
Gréement Trois-mâts barque
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Cherbourg
Fabrication bois
Quille posée
Lancement
Armé
Statut Rayé des listes le
Équipage
Équipage 154
Caractéristiques techniques
Longueur 63,20 m
Maître-bau 10,35 m
Tirant d'eau 4,9 m
Déplacement 1 323 tonnes
Propulsion Machine à vapeur 3 cyl.
chaudières sans surchauffe à charbon
Vitesse 12,5 nœuds (23,2 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 1867 : 1 canon de 160 mm et 4 canons de 140 mm
1870 : 2 canons de 160 mm et 4 canons de 140 mm
Carrière
Pavillon Pavillon national français France

Le D'Estrées ou Comte D'Estrées est un aviso de 1re classe construit pour la Marine française. Mis sur cale à Cherbourg en 1864, il est lancé et armé en 1867. Il sert dans les Antilles, en Mer de Chine et en Afrique du Nord de 1869 à 1891, date à laquelle il est rayé à Toulon.

Conception modifier

La coque de l'aviso est en bois. Gréé en trois-mâts barque et mû par une hélice propulsée par deux chaudières, le D'Estrées atteint les 12,5 nœuds (23,15 km/h)[1].

Lors de son lancement, il est armé d'un canon rayé de 160 mm (modèle 1864 ou 1866) et de 4 canons de 140 mm (modèle 1864 ou 1866), puis changés pour des modèles de 1870 que ce soit pour le canon de 160 mm ou ceux de 140 mm[1].

Histoire modifier

Mis sur cale en 1864, le D'Estrées est lancé en 1867 puis mis en service la même année. Commandé par la capitaine de frégate Desvarannes, il rejoint la Martinique en 1869 en passant par Québec, Montréal, et les côtes haïtiennes[2]. Le navire retourne ensuite à cherbourg via New York et Brest. Mis en réserve, il est réarmé en 1870 pour une croisière en Atlantique puis Mer du Nord[2]. Après un passage en rade de Lorient, il part pour la Mer de Chine puis le Japon où il transporte de Yokohama à Kobé, la délégation chargée d'observer le passage de Vénus[2].

En 1881, sous le commandement du capitaine Charles Chambeyron, il part en station en Nouvelle-Calédonie jusqu'en 1884. À son retour le navire effectue des missions d'hydrographie en Tunisie (1886-1887)[2]. Il part ensuite à Alger et Bône et rejoint ensuite Tanger[2] pour une mission de transport des mosaïques de Sousse.

Il est rayé des listes de la Marine à Toulon le [2],[3].

Notes et références modifier

  1. a et b Gardiner 1979, p. 315.
  2. a b c d e et f Clouet 2023.
  3. Piouffre et Simoni 2001, p. 109.

Bibliographie modifier

  • (en) Robert Gardiner, « Limier class », dans Conway's All the World's Fighting Ships 1860-1905, Londres, Conway Maritime Press, (ISBN 0851771335), p. 315
  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1671-1870, Millau, Rezotel-Maury, (ISBN 978-2-9525917-0-6, OCLC 165892922), p. 148.  
  • Gérard Piouffre et Henri Simoni, « Les premiers croiseurs modernes », dans 3 siècles de croiseurs français, Marines éditions, , 120 p., D'Estrées p.33

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier