Conrad Tremblay

dessinateur et graveur canadien
Conrad Tremblay
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Biographie
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TerrebonneVoir et modifier les données sur Wikidata
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Maître

Conrad Tremblay, né le aux Éboulements et mort le 24 juillet 2022 à Terrebonne[1] est un artiste québécois.

Biographie modifier

Né aux Éboulements dans la région de Charlevoix, Conrad Tremblay fait ses études en typographie à l’École des arts graphiques de Montréal de 1947 à 1950, époque marquée par l’émergence du surréalisme[2]. Comme d’autres élèves d’Albert Dumouchel et d’Arthur Gladu, le jeune Tremblay côtoie les automatistes et le groupe d’Alfred Pellan. Il se lie d’amitié avec Léon Bellefleur, Claude Gauvreau, Roland Giguère et Alfred Pellan. En 1949, il n’hésite pas à affirmer publiquement sa solidarité aux grévistes de l’amiante à Asbestos : avec trente-sept autres artistes et intellectuels, il signe en effet le manifeste rédigé par Claude Gauvreau en faveur « [des] admirables représentants de la classe ouvrière d’Asbestos qui ont témoigné que l’instinct de conservation n’était pas éteint chez eux, et qui ont donné à tout le Canada une leçon de courage, de loyauté morale, d’intelligence et d’héroïsme ». Toujours en 1949, Tremblay participe avec Roland Giguère et d’autres amis à la fondation des Éditions Erta[3]. Il illustre deux livres : Le jardin zoologique écrit en mer (1955) recueil du poète et Envols de nuit[4] du surréaliste belge Théodore Koenig[5] Exerçant son métier d’ingénieur en typographie à Ottawa et aux États-Unis, il s’éloigne du milieu des arts dans les années 1950. Après l’exposition d’une quinzaine d’œuvres au théâtre La Poudrière à l’île Sainte-Hélène en 1963, l’artiste cesse pratiquement d’exposer jusqu’en 1987 et 1988, années où il présente ses œuvres en solo à quelques reprises. En 2007, le public est invité à voir une rétrospective des œuvres de l’artiste à la Galerie Saint-Ambroise, à Montréal. En 2010, on présente une exposition solo au Centre Leonardo da Vinci sous le titre : Un automatiste en orbite[6].

Le Musée national des beaux-arts du Québec possède des livres illustrés[7],[8] par l'artiste ainsi qu'un photocollage[9].

Références modifier

  1. (en) « Conrad Tremblay | Pointe-aux-Trembles | Services Commémoratifs Mont-Royal / Mount-Royal Commemorative Services », sur mountroyalcem.permavita.com (consulté le )
  2. Sébastien Dulude, « Esthétique du livre et de la typographie : Roland Giguère, les Éditions ERTA et l'École des arts graphiques », thèse, Université du Québec à Trois-Rivières,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Richard Giguère, « Un mouvement de prise de parole : les petits éditeurs de poésie des années 50 et 60 au Québec », Voix et Images, vol. 14, no 2,‎ , p. 211–224 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, DOI 10.7202/200770ar, lire en ligne, consulté le )
  4. Théodore Koenig, Envols de nuit, (OCLC 1291609917, lire en ligne)
  5. Théodore Koenig et Conrad Tremblay, Le jardin zoologique écrit en mer, Éd. Erta, (OCLC 491588984, lire en ligne)
  6. « L'étrange cas de Conrad Tremblay », sur La Presse, (consulté le )
  7. Roland Giguère et Albert Dumouchel, Faire naitre, Editions Erta, (OCLC 462265136, lire en ligne)
  8. Roland Giguère et Conrad Tremblay, 3 pas, Les Editions Erta, (OCLC 462230291, lire en ligne)
  9. « Tremblay, Conrad », sur Collections | MNBAQ (consulté le )

Liens externes modifier