Concile de Toulouse (1178)
Le concile de Toulouse de 1178 est un interrogatoire de deux dirigeants hérétiques, Raymond de Baillac et Bernard Raimond qui se firent amener sous sauf-conduits dans la cathédrale de Toulouse en 1178. Ce concile se distingue par le niveau culturel dont il témoigne[pas clair][source secondaire nécessaire]. Un troisième cathare est présent, il s'agit de Pierre Maurand.
Retour sur l'origine du catharisme et sur le premier concile contre les cathares
modifierLe catharisme est apparu en Italie au début du XIe siècle sous la conduite d'opposants aux papes qui gouvernaient le monde chrétien et qui faisaient face aux préparatifs des croisades en Terre Sainte. Le mouvement se propage ensuite sous la responsabilité de différentes personnes comme le moine Henri qui commencent à prêcher dans les campagnes une nouvelle façon de voir la religion chrétienne. Le catharisme se détache donc du Vaudisme né sous la direction de Pierre Valdo au XIe siècle. Les premières résistances au catharisme sont peu connues mais sont rattachées à la chanson de la croisade albigeoise de Guillaume de Tulède. En 1165, selon la médiéviste Monique Zerner se serait tenu pour la première fois un concile eunonique organisé par des évêques du comté de Toulouse qui ont interrogé des Cathares sur leur foi[réf. nécessaire]. Les cathares ayant refusé de répondre à la question, ils sont donc excommuniés par un évêque de Lodève inconnu selon les récits de la croisade albigeoise[réf. nécessaire].
Concile de Toulouse
modifierAprès avoir été réunis dans la cathédrale de Toulouse, des Albigeois sont interrogés par l'évêque de Poitiers et environ 300 clercs et laïcs. Après avoir examiné ces cathares et après la confession que ces derniers firent de leur plein gré, ils entrent dans l'église Saint-Jacques devant une foule innombrable de gens, qui se préparent comme à un spectacle et vont entendre leurs confessions de leur foi[réf. nécessaire].
Témoignage de Pierre Maurand
modifierPierre Maurand, un personnage connu qui possède beaucoup de biens avec une maison fortifiée dans Toulouse, fait partie des familles patriciennes de Toulouse mais il n'a pas de filiation chevaleresque. Il est inscrit sur les registres consulaires de la ville de Toulouse. Cet homme prêchait probablement à partir d'une méditation sur le début de l'évangile de saint Jean. Cet homme prétend être Jean l'évangéliste mais il est en fait le chef des hérétiques de Toulouse[réf. nécessaire].
Conséquences sur l'histoire des Albigeois
modifierLa résistance face aux cathares s'organise et l'assassinat du légat de Pierre de Castelnau déclenchera la Croisade albigeoise en 1208[réf. nécessaire].
Ce concile a été retrouvé sur des registres d'inquisiteurs et l'abbaye de Clairvaux en a constitué des témoignages[1],[2].
Références
modifier- Monique Zerner Chardavoine, La croisade albigeoise, Université de Nice, Gallimard de la collection archives, , 243 p., p. 243
- Guillaume de Tulede, La chanson de la croisade albigeoise, Comté de Toulouse, Inconnu, xii ème siecle, Inconnu, Inconnu