Concession austro-hongroise de Tientsin

La concession austro-hongroise de Tientsin est un territoire alloué par l'empire de Chine à l'Autriche-Hongrie après la révolte des Boxers. Ce territoire est rétrocédé à la Chine le , date de l'expiration du bail austro-hongrois.

Tientsin
Les concessions étrangères à Tientsin ; la concession austro-hongroise est figurée en rose.

Création de la concession modifier

Fondements légaux de la présence austro-hongroise en Chine modifier

Enjeux de la présence austro-hongroise en Chine modifier

Installation de la concession modifier

Institutions modifier

Une gestion partagée modifier

Le rôle de la marine austro-hongroise modifier

La fin de la concession modifier

La Première Guerre mondiale vue de la concession modifier

Le déclenchement du conflit mondial oblige le commandement austro-hongrois à rappeler une partie des effectifs déployés en Chine ; ainsi, sur les 82 militaires austro-hongrois présents à Tientsin, à Beijing et à Tanggu, 20 sont rappelés en Europe[1].

Rétrocession à la Chine modifier

La concession est officiellement rétrocédée le . Cette rétrocession s'opère alors que les Alliés cherchent à prendre le contrôle du territoire austro-hongrois, cimentant une alliance de fait entre les autorités chinoises, désireuses de recouvrer la concession, et les représentants austro-hongrois sur place[2].

Abandon des prétentions autrichiennes modifier

La République d'Autriche reprend à son compte les prétentions austro-hongroises en Chine, mais la défense de ces prétentions se révèle symbolique après la perte de la façade maritime de l'empire d'Autriche.

Le , à Saint-Germain-en-Laye, la République d'Autriche renonce officiellement à toute prétention en Chine.

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. Gotteland 2014, p. 13.
  2. Gotteland 2014, p. 14.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Mathieu Gotteland, « Les Conséquences de la Première Guerre mondiale sur la présence impériale austro-hongroise en Chine », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 4, no 256,‎ , p. 7-18 (DOI 10.3917/gmcc.256.0007, lire en ligne  ).  
  • Mathieu Gotteland, « L’Allemagne et l’Autriche-Hongrie en Chine, 1895-1918 », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, vol. 48, no 1,‎ , p. 43-55 (DOI 10.4000/allemagne.337, lire en ligne).  

Articles connexes modifier