Claymore (contre-torpilleur)

destroyer de la marine française

La Claymore était le navire de tête de sa classe de contre-torpilleurs construits pour la marine française dans la première décennie du XXe siècle.

Claymore
illustration de Claymore (contre-torpilleur)
La Claymore en route dans le port

Type contre-torpilleur
Classe classe Claymore
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Constructeur Chantiers et Ateliers Augustin Normand, Le Havre Drapeau de la France France
Quille posée 1904
Lancement 14 mars 1906
Statut radié le 19 mars 1926
Équipage
Équipage 60
Caractéristiques techniques
Longueur 58 m à la ligne de flottaison
Maître-bau 6,53 m
Tirant d'eau 2,95 m
Déplacement 356 tonnes
Propulsion
Puissance 6800 ch (5071 kW)
Vitesse 28 nœuds (52 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement
Rayon d'action 2300 milles marins (4300 km) à 10 nœuds (19 km/h)
Pavillon France

Carrière

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La Claymore a été commandée le 2 septembre 1903 aux Chantiers et Ateliers Augustin Normand et a été mise en chantier au Havre en 1904. Le navire a été lancé le 14 mars 1906. Après son achèvement en août 1906, il a été affecté à l’escadre de la Méditerranée. Il est transféré à l’escadrille de contre-torpilleurs de Brest (« Torpilleurs de Brest ») en septembre 1910 et est réaménagé en dragueur de mines léger pour tester le matériel de dragage de mines Ronar'ch[1]. La Claymore est réaffectée à la 2e Escadrille de torpilleurs d’escadre (3e Escadre) en juillet 1912 et est restée avec cette unité lorsqu’elle a été réorganisée en 2e escadre légère[2].

Le navire resta avec la 2e flottille de contre-torpilleurs jusqu’à la mi-1915. Il est affecté à la Division des patrouilleurs de Bretagne de 1916 à 1918. La Claymore servit de navire amiral au commandant de la division détachée en mer Baltique en janvier 1920. Elle a servi dans la flottille de l’Atlantique à Brest de 1922 à 1924 et a été désarmée le 4 juin 1925. Le navire est condamné le 19 mars 1926 et est rattaché à l’École des ingénieurs mécaniciens. Ses moteurs et ses chaudières ont été retirés l’année suivante pour servir d’aides à l’entraînement, et sa coque a été vendue à la ferraille le 24 avril 1928[1].

Notes et références

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  1. a et b Roberts, p. 381
  2. Le Masson, p. 142

Bibliographie

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  • (en) Roger Chesneau et Eugene M. Kolesnik, Conway's All the World's Fighting Ships 1860-1905, Greenwich, Conway Maritime Press, (ISBN 0-8317-0302-4, lire en ligne), p. 283-333.
  • (en) Jean Labayle Couhat, French Warships of World War I, London, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0445-5).
  • Henri Le Masson, Histoire du Torpilleur en France, Paris, Académie de marine, (OCLC 491016784).
  • Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome I 1914-1915, vol. 23, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-000-2).
  • Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome II 1916-1918, vol. 27, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-001-9).
  • (en) Stephen S. Roberts, French Warships in the Age of Steam 1859-1914: Design, Construction, Careers and Fates, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-5267-4533-0).