Cities Aviv

rappeur et beatmaker afro-américain

Cities Aviv est le nom de scène du musicien afro-américain Wilbert Gavin Mays, né en aux États-Unis. Connu du public comme rappeur et beatmaker, il commença par chanter dans un groupe de punk hardcore avant de s'orienter vers le hip-hop et de créer son projet solo. Il travailla également avec différents artistes.

Cities Aviv
Description de cette image, également commentée ci-après
Cities Aviv en 2014.
Informations générales
Nom de naissance Wilbert Gavin Mays
Naissance
Memphis, Tennessee, États-Unis
Genre musical Hip-hop alternatif, Cloud rap
Instruments voix
Années actives 2008 à aujourd'hui
Labels Total Works, Young One Records, Mishka NYC (en), Ormolycka, Collect, Fat Sandwich

Biographie modifier

Né en à Memphis dans l'État du Tennessee, Gavin Mays fréquenta les Overton High School (en) et Cordova High Scool (en)[1]. Plus tard, il cessa les études de journalisme qu'il suivait à l'université de Memphis pour s'adonner à la musique. Avant d'entamer une carrière de rappeur, Mays était chanteur dans le groupe de punk hardcore Copwatch. À cette époque, il commença à expérimenter des créations musicales dans le hip-hop en rappant, pour finir par explorer pleinement ce genre après la séparation du groupe[2],[3].

Musique modifier

Projet Solo modifier

En et sous le nom de Cities Aviv, il réalisa sa première mixtape, intitulée Digital Lows, qui reçut un accueil positif de la critique musicale via des médias comme Pitchfork et Spin. En , il sortit la mixtape Black Pleasure sur le label de la marque de streetwear Mishka NYC. Après la sortie de son single URL IRL en [4], son album Come to Life parut chez Young One Records en [5]. Puis la mixtape Raised for a Better View sortit en [6].

Genres et influences modifier

Cities Aviv est connu pour une production musicale au style éclectique. Ses morceaux incorporent des samples issus de genres variés[3]. Ses influences incluent Lil B[1], Three 6 Mafia, 8Ball and MJG, Black Moon[7], Big Pun, Non Phixion, de la musique soul[3] et des groupes plus tournés vers le rock comme Joy Division ou Deftones[1]. La critique nota aussi une influence post-punk dans ses travaux[8], avec par exemple des paroles évoquant Joy Division ou Psychic TV[9]. Le flow de Cities Aviv fut comparé à celui des rappeurs RZA[10], Donald Glover et MC Ride (en)[11].

Dicographie modifier

Albums modifier

  • Come to Life (en) (Young One Records, )
  • Your Discretion Is Trust ()
  • Immortal Flame ()
  • Gum (2020)
  • Accompanied by a Blazing Solo ()
  • The Crashing Sound of How It Goes (Total Works / PTP, )
  • Man Plays the Horn ()
  • Working Title for the Album Secret Waters ()

Mixtapes modifier

Singles modifier

  • Coastin' ()
  • Wet Dream ()
  • Flex Your Gold ()
  • I Want All ()
  • URL IRL ()
  • If I Could Hold Your Soul ()
  • WAYS OF THE WORLD ()
  • CINEMA CLUB ()

Participations modifier

Liens externes modifier

Références modifier

  1. a b et c (en-US) Chris Milam, « Another Cup of Coffee with Cities Aviv », sur The Vinyl District, (consulté le )
  2. (en-US) Chris Herrington, « That Modern Man Sound », sur Memphis magazine, (consulté le )
  3. a b et c (en) Evan Minsker, « Cities Aviv », sur Pitchfork, (consulté le )
  4. (en-US) Jonah Bromwich, « Cities Aviv: "URL IRL" », sur Pitchfork (consulté le )
  5. Cities Aviv - Come To Life, (lire en ligne)
  6. Cities Aviv - Raised For A Better View, (lire en ligne)
  7. (en) « Cities Aviv Songs, Albums, Reviews, Bio & More », sur AllMusic (consulté le )
  8. (en-US) Ian Cohen, « Cities Aviv: Black Pleasure », sur Pitchfork (consulté le )
  9. (en) Brandon Soderberg, « Rap Release of the Week: Cities Aviv’s ‘Black Pleasure’ », sur Spin, (consulté le )
  10. (en-US) Brandon Soderberg, « Cities Aviv: Digital Lows », sur Pitchfork (consulté le )
  11. (en) Cities Aviv - Come to Life Album Reviews, Songs & More | AllMusic (lire en ligne)