Chavannes-le-Chêne

commune du canton de Vaud (Suisse) a chavane tout se sait

Chavannes-le-Chêne
Chavannes-le-Chêne
Vue du village.
Blason de Chavannes-le-Chêne
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Jura-Nord vaudois
Communes limitrophes Rovray, Cheyres-Châbles (FR), Estavayer (FR), Treytorrens (Payerne), Champtauroz, Chêne-Pâquier, Molondin
Syndic François Marmier
NPA 1464
No OFS 5907
Démographie
Gentilé Tsavannais
Population
permanente
316 hab. (31 décembre 2022)
Densité 79 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 46′ 37″ nord, 6° 46′ 41″ est
Altitude 667 m
Superficie 3,98 km2
Localisation
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Chavannes-le-Chêne
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Chavannes-le-Chêne
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Chavannes-le-Chêne
Liens
Site web www.chavannes-le-chene.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Chavannes-le-Chêne est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois.

Toponyme modifier

Chavannes remonte à une origine latine, capanna, soit « cabane », « petite habitation ». Parmi les plus anciennes attestations de ce village, on trouve vers 1403 molendinum de Chavannes, ou encore en 1453 capellam de Chavannes. La forme Chavannes-le-Chêne est moderne, pour distinguer ce village de ses homonymes[3].

Histoire modifier

On trouva des indications d'habitat néolithique et du haut Moyen Âge (Ve – VIIIe siècles) au Vallon des Vaux. Chavannes-le-Chêne fit partie de la seigneurie de Saint-Martin-du-Chêne et en fut le siège dès le XVIe siècle. Le village était rattaché au bailliage d'Yverdon sous le régime bernois. Il faisait ensuite partie du district d'Yverdon de 1798 à 2007[4].

Des prud'hommes furent cités en 1335. La chapelle Sainte-Marie-Madeleine (citée en 1320, restaurée en 1881 et 1950) était filiale de la paroisse de Saint-Martin-du-Chêne (dite du Pâquier dès 1667). Le château est devenu au XIXe siècle l'auberge communale, restaurée en 1958. Une tannerie était en activité au XVIIIe siècle. On découvrit des anciennes carrières de grès coquillier. Le remaniement parcellaire fut effectué en 1943-1944. Le bâtiment scolaire date de 1934 ; l'ancien battoir a été transformé en grande salle en 1984[4].

Armoiries modifier

De sinople à trois glands d’argent. Au Moyen-Âge, Chavannes appartenait à la Seigneurie de Saint-Martin-du-Chêne. À la fin du XVIe siècle, la famille de Hennezel possède une partie de la terre de Saint-Martin et la garde jusqu’au XVIIIe siècle. C’est en souvenir de cette famille que la commune reprend en 1919 les armoiries des Hennezel, en changeant toutefois le champ de gueules en sinople pour adopter les couleurs cantonales[5].

Population modifier

Gentilé et surnom modifier

Les habitants de la commune se nomment les Tsavannais.

Ils sont surnommés les Araignées[6].

Démographie modifier

Chavannes-le-Chêne compte 28 feux en 1550 puis 192 habitants en 1764, 331 en 1850, 384 en 1900, 261 en 1950, 201 en 1970, 233 en 2000[4] et 316 au 31 décembre 2022[1].

Politique modifier

Liste des syndics de Chavannes-le-Chêne modifier

  • 1901-? : Emile Michoud.

Sites archéologiques modifier

Le site archéologique du vallon des Vaux, classé comme bien culturel d'importance nationale, se trouve sur le territoire de la commune. Une sélection des objets découverts ainsi qu'une maquette du site sont visibles au musée cantonal d'archéologie et d'histoire à Lausanne.

On trouve également sur le territoire de la commune une carrière de meules d'époque romaine qui est visitable[7].

Personnalités liées à la commune modifier

Lydia von Auw (1897-1994), première femme pasteure du canton de Vaud et médiéviste de renommée internationale[8].

Références modifier

  1. a et b « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel »  , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes »   [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Florence Cattin (et al.), Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel et Huber, , 1102 p. (ISBN 3-7193-1308-5), p. 237
  4. a b et c Pierre-Yves Favez, « Chavannes-le-Chêne » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  5. Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 238
  6. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 28
  7. « Chavannes-le-Chêne : Découvertes », sur www.chavannes-le-chene.ch (consulté le )
  8. [Maryse Oeri-von Auw [et autres], Lydia von Auw : pasteure théologienne, historienne, Éd. Cabédita, impr. 2005 (ISBN 2-88295-452-2 et 978-2-88295-452-7, OCLC 469949446, lire en ligne)

Liens externes modifier

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