Charles Joseph Pinsard
Charles Joseph Pinsard est un archéologue et architecte français né à Amiens (Somme) le et mort dans cette même ville le [1].
Charles Joseph Pinsard | |
Archéologue | |
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Présentation | |
Naissance | Amiens (Somme) |
Décès | (à 92 ans) Amiens |
Nationalité | française |
Activité de recherche | |
Découvertes principales | vestiges gallo-romain de Samarobriva : amphithéâtre, forum, habitats... |
Autres activités | architecte |
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Il est l'un des pionniers de l'archéologie de sauvetage en France[2].
Biographie
modifierCarrière aux Ponts et Chaussées
modifierCharles Pinsard commence sa carrière dans les Ponts et Chaussées, où l'ingénieur Pierre-Dominique Bazaine (1809-1893) s'attache ses services en 1845 comme surveillant des travaux de construction de la ligne de chemin de fer d'Amiens à Boulogne. Il accède au grade de chef de bureau sur cette même ligne en 1846[3].
L'architecte
modifierPinsard quitte le corps des Ponts et Chaussées en 1848 et se forme auprès de François-Auguste Cheussey, architecte de la ville d'Amiens. Il fonde son cabinet et dirige de nombreuses réalisations[4], dont la restauration ou la construction de château, d'hôtels particuliers, de bâtiments industriels ou de bâtiments publics comme :
- le château de Baizieux pour la marquise de Lameth,
- le château de Bonneau à Suèvres (Loir-et-Cher)[5], pour Eugène Treignier (1853-1919), Président du Conseil Général du Loir-et-Cher, député et maire de Suèvres Eugène Treignier
- le château de Corbie[Note 1], pour le baron de Caix de Saint-Aymour,
- l'hôtel Cosserat à Amiens[6],
- l'hôtel Crignon (Hôtel Acloque) à Amiens,
- la succursale de la Banque de France à Amiens,
- l'usine Cosserat à Amiens,
- l'Hospice des Incurables à Amiens,
- une partie de l'Hôtel-Dieu à Amiens,
- l'hospice de Péronne et
- divers ensembles scolaires et municipaux.
Il reçoit en 1869 le titre de conseiller honoraire de la Société des architectes du département du Nord[7].
Charles Pinsard compte parmi ses employés Émile Ricquier, qui se forme en partie au métier d'architecte dans son cabinet[8].
L'archéologue
modifierParallèlement à ses occupations professionnelles, Charles Pinsard développe une activité soutenue en rapport avec l'architecture, l'archéologie et la géologie[9].
Premiers travaux sur l'architecture et l'archéologie
modifierCharles Pinsard contribue par des relevés et dessins dans l'ouvrage dirigé par Antoine Goze, Églises, châteaux , beffrois et hôtels-de-ville les plus remarquables de la Picardie et de l'Artois, publié de 1841 à 1849[10].
Il se signale en 1842 à la Société des antiquaires de Picardie par un article sur les cryptes de l'église de Picquigny[11].
Il effectue en sa première opération d'importance, au cours de la rénovation de la chaussée de Noyon à Longueau. Le soubassement de la voie livre plusieurs dizaines d'inscriptions et bas-reliefs d'époque romaine, qu'il relève et préserve de la destruction[12].
Un apport modeste mais décisif à l'étude de la Préhistoire
modifierCharles Pinsard présente à Joseph Prestwich les objets découverts dans les carrières de Saint-Acheul, après la visite des collections du musée d'Abbeville avec Jacques Boucher de Perthes au printemps 1859. Il convient avec ce dernier et Prestwich de les avertir de la découverte d'objets en place dans un niveau préhistorique, puis d'en prendre un cliché photographique[13]. Le , Joseph Prestwich et John Evans peuvent alors extraire l'objet, une « hache de pierre », ou plutôt un biface. Le cliché est exposé devant la Society of Antiquaries of London et la Royal Society par Prestwich et Evans. Puis à la toute jeune Société d’Anthropologie de Paris, Georges Pouchet conte à la séance du comment les savants anglais veulent observer « une hache de pierre encore en place dans sa gangue primitive », un propos qu'il illustre par ladite photographie. Cette preuve photographique confirme aux yeux de la communauté scientifique les thèses de Boucher de Perthes et l'ancienneté de l'homme.
Apports à la connaissance d'Amiens à l'époque romaine
modifierDu fait de son activité professionnelle[14], Pinsard possède un accès privilégié aux nombreux chantiers qui parsèment la ville d'Amiens et la Somme, à une époque de forte activité. Il réalise de nombreux sondages et fouilles, des relevés de coupes stratigraphiques, de plans, de planches de mobilier, des milliers d'observations, qu'il classe, enrichit de sources documentaires[15] et met en forme dans plusieurs dizaines de dossiers manuscrits[16].
Ses interventions concernent entre autres à Amiens pour l'époque romaine, l'amphithéâtre et le forum attenant[17], divers habitats[18] dont certains dotés de caves [19], d'un hypocauste[20], de mosaïques[21] ou bâtis sur des poutres de bois[22], une rue bordée de portiques[23] ou la voie de Saint-Quentin à Amiens[24], des tombes et sarcophages[25].
On peut aussi mentionner pour le Haut Moyen Âge une épitaphe mérovingienne[26] et pour le Moyen Âge, les enceintes, monuments et bâtiments détruits ou en élévation[27].
Son activité s'étend au département de la Somme. Il participe à diverses fouilles, entre autres à Eppeville[28], Albert[29] ou Saleux [30] et signale des découvertes comme le polissoir de Béhencourt[31].
Charles Pinsard devient secrétaire de la section de géologie de la Société Linnéenne du Nord de la France[32] à la suite de sa reconstitution en [33], membre résidant de la Société des Antiquaires de Picardie le [34], où il trouve le temps d'exposer ses travaux lors des séances, en illustre largement les publications[35] et correspondant de la Société d'émulation d'Abbeville en [36].
Il cesse d'intervenir en séance en 1898, atteint de surdité, mais continue l'envoi de notes à la Société des antiquaires de Picardie [37] et fonde un prix récompensant les relevés d'architecture[38]. Il lègue à la bibliothèque municipale d'Amiens[39] et la Société des antiquaires de Picardie[40] toute la documentation historique et archéologique qu'il a accumulée au cours de ses recherches.
Charles Pinsard aborde l'archéologie avec une rigueur que peu de ses contemporains ont approchée : présence sur les lieux de fouilles, étude de la stratigraphie, utilisation de la photographie, qualité des relevés de terrain et de mobilier, précision topographique et inventaire des découvertes. Il s'inquiète de la préservation et de l'exploitation des données archéologiques qu'il a accumulées, ce qui permet d'en tirer encore des informations pertinentes des décennies plus tard[Note 2]. Cette démarche préfigure l'avenir de la discipline archéologique.
La surveillance permanente exercée sur les chantiers de constructions le place aux prémices de l'archéologie de sauvetage et assure une récolte de données essentielles pour comprendre le passé de la ville d'Amiens[Note 3]. Sans son action, l'historien Albéric de Calonne n'aurait pu dresser en 1899 la première synthèse historique documentée[42] sur Amiens durant l'Antiquité[Note 4].
Hommage et distinctions
modifier- À Amiens :
- une rue porte son nom[43].
- À la Bibliothèque Louis Aragon, un auditorium porte le nom de Charles Pinsard[44].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Ce château fut acheté par la ville de Corbie après 1918 et devint l'hôtel de ville de Corbie
- Massy, Bayard 1983 : « La rédaction d'une topographie historique de la ville d'Amiens est aujourd'hui à mon âge, au-dessus de mes forces. Mais je ne doute pas qu'un jour un archéologue puisse entreprendre ce travail suivant le plan que je m'étais proposé de suivre, ou un meilleur si on le juge convenable... J'ai fait dessiner tout ce que j'ai vu ; c'est donc avec des documents certains que j'ai pu me faire une opinion personnelle, d'autres pourront avoir des opinions différentes ; mais ce sera toujours sur des documents certains qu'ils établiront leur façon d'envisager l'état ancien de la ville. », Pinsard Ch., Manuscrits, t. 1, p. 1-5
- Coquelet 2011 : p. 13-15, « L'utilisation du témoignage de Charles Pinsard dans la monographie de référence sur la ville d'Amiens écrite par D. Bayard et J.-L. Massy est un excellent exemple de cette démarche. »
- Dubois 1898 : comme l'exprime un critique contemporain: «Cette tâche particulière lui était, à vrai dire, singulièrement facilitée par la collaboration assidue de M. Charles Pinsard, architecte, membre de la Société des antiquaires qui, depuis cinquante ans, note, dessine, commente tous les vestiges retrouvés, ../.., M. Pinsard a tracé des plans d'ensemble de la ville aux différents siècles et des plans des quartiers qui furent des centres particuliers d'activité ou le théâtre d'événements notables. Peu de villes, sans doute, ont été l'objet d'une suite de reconstitutions topographiques aussi certaines... sans plus nous étendre sur la haute valeur de l'Histoire d'Amiens, en fermant cette grande monographie, qui est certainement une des meilleures parues en France depuis l'application de la méthode scientifique à l'histoire. » - [1]
Références
modifier- BSAP 1911, Calonne 1911 et BSAP 1928
- Coquelet 2011 : p. 13-15
- BSAP 1846 : p. 171, "..M. Pinsard, chef de bureau au chemin de fer de Boulogne." - Gallica.bnf.fr [2]
- Verne 1892 : p. 84, "...l'un des plus estimés toujours de nos concitoyens. Là, pendant quelques années, en qualité de conducteur de travaux, il dirige ceux de l'Hôtel-Dieu, de la maison Duflos, de l'usine Cosserat, de l'hospice de Péronne..." - Gallica.bnf.fr [3] ; Calland 1867 : Gallica.bnf.fr[4], p. 82 ; Philippe Nivet, Les velours Cosserat à Amiens, images de Picardie [5] ; Brelot 1995 : p. 78 "En 1870, Eugène Cosserat qui règne sur l'industrie locale du velours, fait bâtir par Charles Pinsard, à deux pas de la préfecture, deux hôtels fort cossus." ; Barjot 2007 : p. 23, "..qu'Oscar Cosserat fait édifier par Charles Pinsard à la fin du Second Empire..."
- Château de Bonneau dans le Val de Loire [6] ; [7]
- Picardia, encyclopedie.picardie.fr. Cosserat. Pierre, Eugène et Oscar, les fondateurs de la dynastie Cosserat [8]
- Fédération des architectes du Nord de la France 1869
- Verne 1892 : p. 84, "...Charles Pinsard, l'un des plus estimés de nos concitoyens. Là, pendant quelques années, en qualité de conducteur de travaux, il dirige ceux de l'Hôtel-Dieu, de la maison Duflos, de l'usine Cosserat, de l'hospice de Péronne...", gallica.bnf.fr - [9]
- Congrès archéologique de France 1937 : p. 621 : "... et, depuis 1913, Charles Pinsard, l'architecte qui, pendant plus d'un demi-siècle, multiplia aux séances les communications d'archéologie, de la préhistoire aux temps classiques." - Gallica.bnf.fr [10]
- BSAP 1849a : p. 447, no 243 — Églises, châteaux, beffrois et hôtels-de-ville les plus remarquables de la Picardie et de l'Artois ; texte par MM. H. Dusevel, A. Goze, de La Fons baron de Melicocq, G. Rembault ; dessins par MM. Duthoit, Letellier, Hugot, Lebel, Baudouin, Pinsard, Graux, etc. — Amiens, Alf. Caron, 1841-1849, 2 vol. in-8° - Gallica.bnf.fr [11] ; Gravures en ligne : Archives de la Somme, 4MI6, b103. - Gravures extraites de l'ouvrage "Églises, châteaux, beffrois et hôtels-de-ville les plus remarquables de la Picardie et de l'Artois" - [12]
- Garnier 1861
- BSAP 1849b : p. 226-227, remerciement de la société à Pinsard pour les monuments découvert à Longueau - Gallica.bnf.fr [13] ; Mowat 1881
- Prestwich 1860 : p. 282 et 292 ; ; Académie des sciences 1860 ; Société linnéenne du Nord de la France 1888 : « Ce fut M. Pinsard qui avertit par dépêche MM. Prestwich et Evans... » ; Gamble, Moutsiou 2011 : « The second proof lay in the use of photography, probably arranged locally by the Amiens-based architect Charles Pinsard, who was one of the scientific witnesses on the day. Although it was only 20 years after the invention of photography, the two images they took are the earliest examples of both Quaternary stratigraphy and an archaeological discovery as it happened.26 The photographs had the desired effect in adding credibility to their claim through the glamour of technology. » ; Schlanger 2012 : Ch. Pinsard : « Il fut convenu que si les ouvriers en trouvaient une(hache) dans la masse du diluvium, ils arrêteraient leurs travaux et que j’enverrai une dépêche à M. Prestwich, soit à Abbeville, chez M. Boucher de Perthes, où il devait retourner, soit même à Londres. » ; Raj et Otto Sibum 2015 : Nathan Schlanger, 12, Boucher de Perthes au travail, Industrie et préhistoire au XIXe siècle
- Archéologie urbaine 1980 : p. 290, "Ainsi, à la fin du XIXe siècle et jusqu'en 1914, période d'intense construction, les architectes de la ville, Antoine et Charles Pinsard, furent particulièrement bien placés pour signaler les découvertes archéologiques."
- Lorenz 1996 : p. 135, "Le dépouillement des comptes de la ville d'Amiens, effectué par Charles Pinsard, il y a un siècle, fournit de nombreux renseignements sur les carrières à diverses époques, ils sont consignés dans les 72 manuscrits Pinsard conservés..."
- Charles Pinsard, Amiens, 72 vol. - Bibliothèque centrale Louis Aragon - Catalogue collectif de France - BnF [14] ; sSociété des Antiquaires de Picardie, 13 volumes, Brunel 1917 : Leg Pinsard, no 245 à 437, p. 49 à 69, Gallica.bnf.fr [15]
- Hôtel de ville et environs, 1878 -1900, Pichon 2009, p. 92-93
- église Saint-Rémi, 1891, Pichon 2009, p. 124-125 et rue Lenôtre, 1894, Pichon 2009, p. 104
- rue Zamenhof, 1883, Pichon 2009, p. 234-235 1883
- rue Robert de Luzarches, 1878, Pichon 2009, p. 150
- rue des Jacobins, 1857, surface de 21 m2, Pichon 2009, p. 157
- , Rue de Magots, 1884, Pichon 2009, p. 198a
- Rue de la République, 1900, Pichon 2009, p. 144-145
- fouille de la voie Saint-Quentin-Amiens, 1883, Pichon 2009, p. 247
- Sarcophages : Rue Vascosan, 1884, Pichon 2009, p. 208-209, Rue Saint-Fuscien, 1870, Pichon 2009, p. 225, Rue Delpech, 1909, Pichon 2009, p. 222, Boulevard de Chateaudun, 1893, Pichon 2009, p. 230 ; nécropole : Mont aux Aigles, 1883, Pinchon 2009, p. 214-215, incinération dans une meule, Faubourg de Beauvais, Rue de l'Union, 1881, Pichon 2009, p. 229
- Rue Cormont, 1894, Pichon 2009, p. 148
- Calonne 1911
- agglomération romaine, travaux du chemin de fer, 1854-1900, Ben Redjeb 2012, p. 362
- « Au cimetière », fouille de l'ancien cimetière de l'église, Émile Comte, Ben Redjeb 2012, 1894 p. 145
- fouille d'une nécropole romaine et mérovingienne, Oscar Cosserat, Ben Redjeb 2012, p. 695
- Pinsard 1879d
- Société Linnéenne du Nord de la France 1866 : p. 222, Pinsard (Charles), architecte, secrétaire de la section de géologie de la Société Linnéenne, 22 rue Dominique. Géologie. Minéralogie
- Duris 1993 : p. 219
- BSAP 1878 : Séance du 12 mars 1878, p. 142 [16] et p. 156
- Calonne 1911 :p. 217, 40 illustrations dans le tome 1892-1894 du Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie ; p. 218 : la Picardie historique et monumentale, Monographie de la Cathédrale d'Amiens, l'Album archéologique, Histoire de la Ville d'Amiens..
- Société d'émulation d'Abbeville 1886 : p. 65, Gallica.bnf.fr - [17] ; Société d'émulation d'Abbeville 1909 : p. 738, 3 novembre 1887 . PINSARD (Charles), architecte, rue Saint Dominique, 22, Amiens
- Calonne 1911 : p. 217
- La Picardie littéraire 1904 : p. 40 et 356, Prix Charles Pinsard pour des relevés d'architecture antérieure à 1800
- Charles Pinsard, Amiens, 72 vol. - Bibliothèque centrale Louis Aragon - Catalogue collectif de France - BnF [18]
- 13 volumes manuscrits et bibliothèque personnelle, Brunel 1917 : Leg Pinsard, no 245 à 437, p. 49 à 69, Gallica.bnf.fr [19]
- Massy, Bayard 1983 : p. 7-11 [20] ; Pichon 2009 : p. 26-27
- Massy, Bayard 1983 : p. 79 ; Calonne 1899-1906
- HISTORIQUE DE NOTRE VILLE. INDEX ALPHABÉTIQUE DES NOMS DE RUES. Saint-Roch - Faubourg de la Hotoie. Rue Pinsard de la rue Saint-Roch au boulevard Thiers (délibération du 27 octobre 1924). Rue du Bicêtre (primitive), jehan.sauval.free.fr [21]
- Charles Pinsard, Amiens, Bibliothèque centrale Louis Aragon : Un auditorium de la bibliothèque fut baptisé de son nom en sa mémoire - Catalogue collectif de France - BnF [22]
Annexes
modifierBibliographie
modifier- BSAP 1846 : Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 1846, t. 2.
- BSAP 1849 : Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 1849, t. 3.
- Prestwich 1860 : Joseph Prestwich, On the Occurrence of Flint-Implements, Associated with the Remains of Animals of Extinct Species in Beds of a Late Geological Period, in France at Amiens and Abbeville, and in England at Hoxne, Philosophical Transactions of the Royal Society of London, 150, 1860, p. 277-317.
- Académie des sciences 1860 : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, 1860, t.6, p. 833 - Gallica.bnf.fr [23]
- Garnier 1861 : M.J. Garnier, Une visite aux cryptes de l'église de Picquigny, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, Amiens, 1861, t. 7, p. 273 - Gallica.bnf.fr [24].
- Société Linnéenne du Nord de la France 1866 : Mémoires de la Société Linnéenne du Nord de la France, Amiens, 1866.
- Société d'émulation d'Abbeville 1886 : Bulletin des procès-verbaux de la Société d'émulation d'Abbeville, 1886.
- Congrès scientifique de France, Amiens, 1867, session 34, p. 64 - [25].
- Calland 1867 : Henri Calland, Guide de l'étranger à Amiens : description de ses monuments anciens et modernes, suivie d'une biographie des hommes remarquables qui sont nés dans cette cité (4e édition revue et corrigée) éd. impr. de Lambert-Caron, Amiens, 1867, 184 p.
- Fédération des architectes du Nord de la France 1869 : Fédération des architectes du Nord de la France, Société des architectes du département du Nord (Société régionale des architectes du Nord de la France), Bulletin, 1869, no 2 - 1870, p. 65 [26].
- Fédération des architectes du Nord de la France 1872 : Fédération des architectes du Nord de la France, Société des architectes du département du Nord (Société régionale des architectes du Nord de la France), Bulletin, 1872, no 5-1873, p. 43 [27].
- Fédération des architectes du Nord de la France 1872 : Fédération des architectes du Nord de la France, Société des architectes du département du Nord (Société régionale des architectes du Nord de la France), Bulletin, 1874, no 7-1875, p. 66 [28].
- BSAP 1878 : Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 1878, t. 13.
- Pinsard 1879a : Ch. Pinsard, Sur la découverte d'un hypocauste rue du Cloître-Saint-Nicolas, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 1877-79, 13, p. 212-216.
- Pinsard 1879b : Ch. Pinsard, Tumulus d'Ablaincourt, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 1877-79, 13, p. 265-268.
- Pinsard 1879c : Ch. Pinsard, Restes de construction à Molliens-Vidame, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 13, 1877-79, p. 341-342.
- Pinsard 1879d : Ch. Pinsard, Note sur une pierre à polir les silex, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 13, 1877-79, p. 360-362, Gallica.bnf.fr -[29].
- Mowat 1881 : Robert Mowat, Les inscriptions militaires d'Amiens. À propos d'un nouveau monument de la légion XXI RAPAX, Société française d'archéologie classique, Revue archéologique, 1881, p. 138-147.
- Pinsard 1882a : Ch. Pinsard, Fouilles du cimetière gallo-romain de Saleux, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 14, 1880-82, p. 211-218.
- Pinsard 1882b : Ch. Pinsard, Trouvailles diverses près de Tirancourt, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 14, 1880-82, p. 365-367.
- Pinsard 1882c : Ch. Pinsard, Note sur le Camp dit "Vieux-Catil" Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 14, 1880-82, p. 451-458.
- Pinsard 1882d : Ch. Pinsard, Découverte d'un sarcophage à Fluy, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 14, 1880-82, p. 103-105.
- Pinsard 1882e : Ch. Pinsard, Mémoire sur deux camps-refuges dans le canton de Bray (Somme), Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 14, 1880-82, p. 367-368.
- Pinsard 1882f : Rapport fait au nom de la Commission sur le concours de topographie par M. Ch. Pinsard, Mémoire de la Société des antiquaires de Picardie, 3e série, t. 7, 1882, p. 113-117 - [30].
- Pinsard 1885a : Ch. Pinsard, Note sur un cimetière ancien à Vrély, canton de Rosières (Somme), Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 15, 1883-85, p. 337-340.
- Pinsard 1885b : Ch. Pinsard, Découverte à Domqueur, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 15, 1883-85, p. 352.
- Société linnéenne du Nord de la France 1888 : Société linnéenne du Nord de la France, Mémoires de la Société linnéenne du Nord de la France, 1888, vol. 7 à 8, Amiens, p. 295.
- Verne 1892 : Jules Verne, Réponse au Discours de Mr Riquier, Mémoires de l'Académie des sciences, agriculture, commerce, belles-lettres et arts du département de la Somme, 1892, t. 39.
- Pinsard 1894a : Ch. Pinsard, Ornements d'une bride de cheval. Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 1892-1894, 18, p. 170-174.
- Pinsard 1894b : Ch. Pinsard, Note sur un bijou ancien trouvé à Villers-sur-Authie, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 18, 1892-1894, p. 383-384.
- Pinsard 1897 : Ch. Pinsard et R. Guyencourt, Note sur une branche de mors préhistorique en corne de cerf trouvée à Ailly-sur-Somme, en , Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 19, 1895-97, 436-442.
- Dubois 1898 : Pierre Dubois, Une histoire d'Amiens critique, La Revue septentrionale : organe des Rosati et des sociétés savantes, artistiques et littéraires du Nord de la France, 1898, p. 396-397 - [31].
- Calonne 1899-1906 : Albéric de Calonne, Histoire de la ville d'Amiens, 3 vol., 530, 621 et 468 p., Amiens, Piteux frères, 1899-1906.
- La Picardie historique et monumentale : Société des antiquaires de Picardie, Fondation Edmond Soyez, La Picardie historique et monumentale, t. 1 à 6, Éd. Impr. Yvert et Tellier et A. Picard, 1899-1923.
- Pinsard 1900 : Ch. Pinsard, Fouilles à Eppeville, près de Ham (Somme), Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 20, 1898-1900, 638-639.
- Pinsard 1903 : Ch. Pinsard, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 18, "Fouilles à Amiens", B.S.A.P., XXI, 1901-1903, p. 68–70, 151 sq., 322, 338-341, 623.
- Durand 1903 : Georges Durand, Monographie de la cathédrale d'Amiens, ed. Ivert & Tellier, 1901-1903, 2 vol.
- La Picardie littéraire 1904 : La Picardie littéraire, historique & traditionniste : revue régionaliste mensuelle illustrée. 1.-5. année (t. 1-[3]); -, Volumes 1 à 3.
- Société d'émulation d'Abbeville 1909 : Mémoires de la Société d'émulation d'Abbeville, 1909.
- BSAP 1911 : Société des antiquaires de Picardie, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 1911, 3e trimestre, p. 144-145, Obsèques de Monsieur Charles Pinsard -[32]
- Calonne 1911 : Albéric De Calonne, M. CHARLES PINSARD, Membre Titulaire Résidant, Notice Nécrologique par M. le Vicomte de Calonne, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 1911, 3e trimestre, p. 214-221, Gallica.bnf.fr - [33].
- Brunel 1917 : Clovis Brunel, Société des antiquaires de Picardie, bibliothèque. Catalogue des manuscrits, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1917, 88 p.
- BSAP 1928 : Société des antiquaires de Picardie, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 1928- [34]
- Congrès archéologique de France 1937 : Congrès archéologique de France, séances générales tenues à Amiens par la Société française pour la conservation des monuments historiques, Société française d'archéologie, Derache (Paris) et A. Hardel (Caen), 1937, vol. 99.
- Archéologie urbaine 1980 : Conseil supérieur de la recherche archéologique (France), France. Direction du patrimoine. Sous-direction de l'archéologie, Archéologie urbaine: actes du colloque international, Tours, 17-, ed. Association pour les Fouilles Archéologiques Nationales, 1982, 769 p.
- Massy, Bayard 1983 : Jean Luc Massy, Didier Bayard, Un siècle et demi de surveillance archéologique, Amiens romain. Samarobriva Ambianorum, Revue archéologique de Picardie, Numéro spécial, 1983, vol. 2, no 2
- Duris 1993 : Pascal Duris, Linné et la France, 1780-1850, Histoire des idées et critique littéraire, vol. 318, Librairie Droz, 1993, (ISBN 2600036989), 9782600036986.
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- Lorenz 1996 : Jacqueline Lorenz, Carrières et constructions en France et dans les pays limitrophes: III France. Comité des travaux historiques et scientifiques, 1996, 524 p.
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- Pichon 2009 : Blaise Pichon, Carte archéologique de la Gaule 80/1 - Amiens, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2009, 286 p.
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- Coquelet 2011 : Catherine Coquelet, Les capitales de cité des provinces de Belgique et de Germanie: Étude urbanistique, Presses universitaires de Louvain, (ISBN 978-2-87463-268-6).
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- Raj et H. Otto Sibum, Histoire des sciences et des savoirs : Modernité et globalisation, 2015, Seuil, 467 p.
Articles connexes
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