Charles François de Calonne-d'Avesnes

personnalité politique française

Charles François de Calonne d'Avesnes est un chevalier de Malte, officier et homme politique français, né le à Avesnes-Chaussoy (Somme) [1] et décédé le à Blangy-sur-Bresle (Seine-Maritime).

Charles François de Calonne d'Avesnes
Biographie
Naissance
à Avesnes-Chaussoy
Décès à 95 ans (à 95 ans)
à Blangy-sur-Bresle
Ordre religieux Ordre de Saint-Jean
de Jérusalem
Reçu de minorité en 1746
Langue Langue de France
Bailli capitulaire de l'Ordre
Commandeur de Maupas et Soissons
Commandeur de Villedieu la Montagne
Depuis le 1776
Chevalier de l'Ordre
Depuis le 1773
Autres fonctions
Fonction laïque
Membre du Conseil des Cinq-Cents du 13 avril au 4 septembre 1797
Lieutenant-colonel pendant la Guerre de Sept Ans

Biographie

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Charles François de Calonne est le fils de Louis Edouard de Calonne, seigneur d'Avesnes, Boisrault, Chaussoy, Fresneville, Fontaine, Grébomesnil, Saint Jean, Blangy, et de Françoise Renée de Bommy.

Chevalier de Malte

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En 1746, il est reçu de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[2],[3]. En 1773 il devient chevalier de l'Ordre[4]. En 1776, il reçoit la commanderie de Villedieu la Montagne[5], par la suite celles de Maupas et Soissons[6]. Juste avant la Révolution, il devient bailli de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[2],[6]

Officier

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En parallèle, il est aussi officier dans les armées du Roi de France. il sert outre Rhin jusqu'au Traité de Paris, en 1762. En 1776, il est aide de camp du général de Poyanne[réf. nécessaire].

Major au régiment Royal-cavalerie en 1785[7], il termine sa carrière militaire comme lieutenant-colonel[8].

Carrière politique

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À la Révolution, il n'émigre pas. Il devient l'un des chefs du royalisme en Normandie après la chute de Robespierre le 9 Thermidor[9].

Le 24 germinal an V, il est élu député de la Seine-Inférieure au Conseil des Cinq-Cents et y siège, comme royaliste, jusqu'en l'an VII. La loi du 19 fructidor met un terme à son mandat[8].

En 1804, il participe à la conspiration de Cadoudal, ce qui lui vaut d'être arrêté, puis emprisonné au Temple et à Laon [10], jusqu'à la fin du Premier Empire.

Retiré ensuite à Blangy-sur-Bresle, Il y meurt le 21 février 1840, âgé de 95 ans.

Notes et références

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  1. Archives départementales de la Somme, registres paroissiaux d'Avesnes-Chaussoy, 5miD286, vue 160.
  2. a et b De La Roque (1891) col. 45
  3. François de Calonne d'Avesne, Amiens, Delattre-Lenoel, , 78 p., p. 13
  4. François de Calonne d'Avesne, Amiens, Delattre-Lenoel, , 78 p., p. 27
  5. François de Calonne d'Avesne, Amiens, Delattre-Lenoel, , 78 p., p. 30-33
  6. a et b François de Calonne d'Avesne, Amiens, Delattre-Lenoel, , 78 p., p. 36
  7. Andrée Jaunay, Mémoires de Jacques de Morgan 1857-1924, 1997
  8. a et b Adolphe Robert & Gaston Cougny, Dictionnaire des Parlementaires Français, tome 1, 1889, Paris, Bourloton, p. 555.
  9. Jean-Marie Wiscart, La noblesse de la Somme au dix-neuvième siècle, 1994
  10. François de Calonne d'Avesne, Amiens, Delattre-Lenoel, , 78 p., p. 40-41

Sources

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  • Albéric de Calonne, François de Calonne d'Avesne, 1887, Amiens, Delattre-Lenoel, 78 pages.
  • Adolphe Robert & Gaston Cougny, Dictionnaire des Parlementaires Français, tome 1, 1889, Paris, Bourloton, p. 555.
  • Prévost & Roman d'Amat, Dictionnaire de Biographie Française, tome 7, 1956, Paris, Letouzey, col. 926.
  • Louis de La Roque, Catalogue des chevaliers de Malte appelés successivement chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, 1891, Alp. Desaide, Paris

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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