Charles Bigot (critique)

enseignant et journaliste français
Charles Bigot
Portrait gravé par Tiburce de Mare (1884).
Fonction
Préfet de l'Indre
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Bigot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/156/23)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Charles Jules Bigot (1840-1893) est un écrivain, enseignant, critique d'art et journaliste français.

Biographie modifier

Charles Bigot est né le à Bruxelles. Ancien élève de l'École normale supérieure (Paris) et de l'École française d'Athènes, docteur ès lettres (Paris), et agrégé des lettres (1864), il enseigne la littérature et l'histoire de l'art à l'école de Saint-Cyr à partir de 1880[2].

Débutant comme journaliste au XIXe siècle, cet érudit collabora à de nombreuses revues littéraires et artistiques, telles que La Revue politique et littéraire et laisse un nombre important d'écrits sur l'art, l'éducation, la géopolitique, les mœurs...

Charles Bigot est brièvement préfet de l'Indre entre le et le [3].

Il épouse le la romancière américaine Mary Healy[4], qui publie en français sous le nom de Jeanne Mairet ; elle traduit certains des écrits de son mari en anglais et appartient à une famille d'artistes.

En 1886, il entreprend un voyage diplomatique et culturel aux États-Unis, dont il tire un essai, De Paris au Niagara, journal de voyage d'une délégation[5]. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du  ; son parrain est le général Baptiste Tramond[2].

Âgé de 52 ans, Charles Bigot meurt le à Paris ; il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, son tombeau est orné d'un portrait en médaillon exécuté par Louis-Ernest Barrias[6].

Il existe un portrait gravé de lui d'après nature (1877) par Marcellin Desboutin[7].

Notes et références modifier

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_177 »
  2. a et b « Cote LH/238/11 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  3. Notice des Archives nationales de France, en ligne.
  4. Archives de Paris, état-civil reconstitué vue 28/31 — [1].
  5. Notice du catalogue général de la BNF, accès à l'ouvrage en ligne.
  6. Henry Jouin, « La sculpture dans les cimetières de Paris », in: Nouvelles archives de l'art français, 1897, 13: 108.
  7. « Portrait de Charles Bigot, direct d'après nature : [estampe (3ème état) »], sur Gallica.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • A la mémoire de Charles Bigot (1840-1893) : discours prononcés aux obsèques, articles nécrologiques, Versailles, Impr. de Cerf, 1893 — lire sur Gallica.

Liens externes modifier

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