Chamaesyce hirta
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| Règne | Plantae |
|---|---|
| Sous-règne | Tracheobionta |
| Division | Magnoliophyta |
| Classe | Magnoliopsida |
| Sous-classe | Rosidae |
| Ordre | Euphorbiales |
| Famille | Euphorbiaceae |
| Genre | Chamaesyce |
| Clade | Angiospermes |
|---|---|
| Clade | Dicotylédones vraies |
| Clade | Rosidées |
| Clade | Fabidées |
| Ordre | Malpighiales |
| Famille | Euphorbiaceae |
Chamaesyce hirta est une plante de la famille des Euphorbiaceae et du genre Chamaesyce. Traditionnellement utilisée comme anti-asthmatique, propriété liée à une activité antipasmodique au niveau des bronches et à une activité anti-inflammatoire.
Synonyme modifier
- Euphorbia hirta L. (Nom à nouveau accepté par plusieurs auteurs, il pourrait être à nouveau le nom valide, à l'avenir.)
Noms vernaculaires modifier
- Cuba : tapón[1]
- Martinique et Haïti : malomé, malomin, malnommée[1]
- autres noms créoles : zèb malonmé, herbe malnommée[1]
Ce terme "Malnommée" s'explique par décence vis-à-vis des colons. La traduction du terme amérindien serait "herbe poil de con" en raison de la forme et de la disposition des inflorescence qui évoquent un sexe féminin[2].
Description modifier
Petite herbe à tiges dressées, annuelle, tomenteuse et avec d’abondants poils jaunâtres. Les feuilles sont opposées à courts pétioles, les limbes ovales à lancéolées, souvent rhombiques de 1-3 cm de long, à base arrondie, à apex aigu et bords dentelées. Les feuilles présentent souvent des taches rouges ou pourpres. Les inflorescences terminales et axillaires sont pédonculées, avec de petites glandes pourpres. Les fruits sont des capsules de 1 à 1,2 mm de long, pubescentes-strigueuses[1]. La floraison dure toute l'année[2].
Habitat modifier
Elle est présente dans les jardins, les pelouses, les bords des routes[2]
Composition modifier
La plante comprend de très nombreuses substances actives [3]
Utilisation modifier
Les parties aériennes sont utilisées en décoction ou en infusion pour les diarrhées, les affections respiratoires, l'insuffisance de lactation, la fièvre, la rétention d'urine[2]. Elle s'utilise en bain de bouche pour les gingivites.
Le latex est appliqué sur les verrues[2]. C'est pourquoi en Nouvelle-Calédonie, on lui donne le nom de « herbe à verrues ».[réf. nécessaire]
On lui attribue aussi des capacités contre les morsures de serpents et de scorpions[2].
Notes et références modifier
- Michel Chauvet, « Chamaesyce_hirta », sur Pl@ntUse (consulté le )
- Michel Galtier & André Exbrayat, "Mal nommée" dans Plantes médicinales des Tropiques, Exbrayat, (ISBN 978-2-915390-98-8), Vol1-42
- TRAMIL, « Chamaesyce_hirta », sur TRAMIL Programme de recherche appliquée à l'usage populaire des plantes médicinales dans la Caraïbe (consulté le )
Lien interne modifier
Liens externes modifier
- (en) Référence FloraBase (Australie-Occidentale) : classification Euphorbia hirta
- (en) Référence Catalogue of Life : Euphorbia hirta L. (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Euphorbia hirta L., 1753 (Syn. Chamaesyce hirta) (TAXREF)
- (fr + en) Référence ITIS : Chamaesyce hirta (L.) Millsp.
- (en) Référence NCBI : Chamaesyce hirta (taxons inclus)
- (en) Référence NCBI : Chamaesyce hirta (taxons inclus)
- (en) Référence GRIN : espèce Chamaesyce hirta (L.) Millsp.
