La chéloniomancie (du grec moderne : χελώνη, translittération : khelốnê, tortue, et μαντεία, translit. manteía, divination, parfois écrit chélonomancie est l'art de la divination pratiquée par l'écriture de caractères pictographiques sur les os et écailles de tortues dans la Chine antique. C'est une forme de scapulomancie[1], et l'une des premières formes connue d'écriture chinoise, que l'on appelle de ce fait, l'écriture ossécaille.

écriture sur une carapace de tortue datant d'environ -1200, sous la dynastie Shang

Annexes modifier

Notes et références modifier

Bibliographie modifier

  • Léon Vandermeersch, « Une tradition réfractaire à la théologie : la tradition confucianiste », Extrême-Orient, Extrême-Occident, no 6. Une civilisation sans théologie ?,‎ , p. 9-21 (DOI 10.3406/oroc.1985.917, lire en ligne)
  • Léon Vandermeersch, « Les origines divinatoires de la tradition chinoise du parallélisme littéraire », Extrême-Orient, Extrême-Occident, no 11. Parallélisme et appariement des choses, sous la direction de Corinne Le Mero,‎ , p. 11-33 (DOI 10.3406/oroc.1989.945, lire en ligne)
  • Redouane Djamouri, « Écriture et divination sous les Shang », Extrême-Orient, Extrême-Occident, no 21, Divination et rationalité en Chine ancienne, sous la direction de Karine Chemla, Donald Harper et Marc Kalinowski,‎ , p. 11-35. (DOI 10.3406/oroc.1999.1098, lire en ligne)