Canterrane

rivière de France

La Canterrane (en catalan et parfois en français Cantarana ou Canta-rana) est un cours d'eau de l'Est des Pyrénées, dans le département français des Pyrénées-Orientales.

Canterrane
Illustration
La Caterrane à Terrats.
Caractéristiques
Longueur 28 kmVoir et modifier les données sur Wikidata
Bassin 59 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays traversés FranceVoir et modifier les données sur Wikidata

Géographie modifier

Localisation modifier

Description modifier

La Canterrane prend sa source à Calmeilles, dans le massif des Aspres. Elle est un affluent, par la rive gauche, du Réart dans lequel elle se jette près Pollestres. Sa longueur est de 28 km[1].

Géologie modifier

Organisme gestionnaire modifier

Hydrographie modifier

La Cantarana reçoit quelques affluents, tous en rive gauche, qui sont, d'amont en aval[2] :

  • le ruisseau de Calmeilles ;
  • le correc de Romegos ;
  • la riera de Fontcoberta ;
  • l'agulla de Pugeraut ;
  • l'agulla de l'estany de Jobert ;
  • l'agulla de l'estany.

Hydrologie modifier

Toponymie modifier

Le nom de la rivière provient du latin canta (« chante ») et rana (« grenouille »). Il désigne un lieu où vivent de nombreuses grenouilles. Ce même nom est donné à d'autres zones humides de langue occitane ou catalane, puis par extension aux rivières qui y passent. Le Molí de Cantarana est mentionné dans un texte de 1357[3].

Voies d'accès et équipement modifier

Écologie et protection modifier

Repères historiques modifier

Littérature et légendes modifier

Selon la légende, la cité de Mirmanda se dresse sur la rive droite de la Canterrane, près de Terrats. Invisible au commun des mortels, elle abriterait de nombreuses fées (encantades).

Au XIXe siècle, l'existence de la cité disparue est considérée comme véridique par François Jaubert de Passa qui écrit, en 1847[4] :

« La ville celtique de Mirmande, qui a laissé une si grande renommée, était entre Montauriol et Serrat, au sud-ouest de Thuyr. »

Mirmanda est réputée très ancienne. Jacint Verdaguer, dans son poème épique Canigó (1886), écrit en catalan :

« Quant Barcelona era un prat
ja Mirmanda era ciutat
 »

soit :

Quand Barcelone était un pré
Déjà Mirmande était une cité.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. « Le ruisseau de la Cantarana », SANDRE.
  2. Sandre, « Le ruisseau de la Cantarana ».
  3. Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p., p. 623.
  4. Bulletin archéologique publié par le Comité historique des arts et monumens, vol. 4, Paris, Comité historique des arts et monuments, 1847-1848 (ISSN 1256-3803, lire en ligne), p. 229