Canon de 155 mm long modèle 1917 Schneider

Canon de 155 mm long modèle 1917
Image illustrative de l'article Canon de 155 mm long modèle 1917 Schneider
Un canon de 155 L modèle 1917 à Florø (Norvège).
Caractéristiques de service
Type Canon de campagne d'artillerie lourde
Service 1917 - 1945
Utilisateurs Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Drapeau de la Finlande Finlande
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Production
Année de conception 1916
Constructeur Schneider et Cie
Caractéristiques générales
Poids du canon seul 3 800 kg
Poids du canon et de l'affût En position de tir : 8 956 kg
Transport en deux fardeaux : 9 900 kg et 12 170 kg
Longueur du canon seul 4,68 m
Longueur du canon et de l'affût 4,95 m
Calibre 155 mm
Cadence de tir 1 coup par minute
Vitesse initiale 665 m/s
Portée maximale 17 300 m
Alimentation Manuelle
Hausse -5° à +40°
Azimut 4°30

Le canon de 155 mm long modèle 1917 Schneider (parfois abrégé en 155 L 17) est un canon français entré en service pendant la Première Guerre mondiale.

Conception modifier

Il s'agit d'un dérivé du canon de 155 mm long modèle 1877-1914 (en), qui consistait dans le montage d'un tube de canon de 155 de Bange sur un affût moderne. Le canon modèle 1917 reprend l'affût du modèle 1914 mais avec un nouveau tube[1].

Le canon est transporté en deux charges[2].

Service modifier

France modifier

Adopté en juillet 1916, le 155 L modèle 1917 entre en service dans les régiments d'artillerie lourde fin juin 1917. Environ 550 sont produits, avant et après l'Armistice[1]. En principe réservés à l'artillerie lourde hippomobile, les 155 L 17 équipent également l'artillerie lourde à tracteurs à la suite de la pénurie de canons de 155 GPF après l'été 1918[3].

Ils serviront lors de la Grande révolte syrienne pour défendre Damas d'une attaque druze[réf. nécessaire].

Le 155 L 17 est toujours en service en 1939-1940 dans l'artillerie lourde de réserve générale[4]. En 1945, 24 canons en position en Afrique du Nord sont renvoyés en métropole pour renforcer les troupes engagées contre les poches de l'Atlantique[5].

Exports modifier

Le canon de 155 L 17 est exporté en Belgique dans les années 1920[2]. 192 sont en service en juin 1940[1].

Utilisation dans la Wehrmacht modifier

La Wehrmacht capturent en 1940 les canons français et belges. Ils sont utilisés dans l'artillerie côtière sous la désignation 15,5 cm K416(f) ou K416(b), selon leur origine respective[2]. 12 de ces canons capturés sont achetés par la Finlande en 1941[1].

Références modifier

  1. a b c et d Charlie Clelland, « Canon de 155 L modèle 1917 Schneider », sur landships.info (consulté le )
  2. a b et c (de) Terry Gander et Peter Chamberlain, Enzyklopädie deutscher Waffen : 1939-1945 : Handwaffen, Artillerie, Beutewaffen, Sonderwaffen, Motorbuch, , 2e éd. (1re éd. 1999) (ISBN 978-3-613-02481-6 et 3-613-02481-0, OCLC 54425706), p. 219
  3. Guy François, « L'artillerie lourde à tracteurs à la recherche d'une organisation optimale », Histoire de guerre, blindés et matériels, Histoire & Collections, no 137,‎ , p. 13-26
  4. Jean-Yves Mary, L'inexorable défaite : mai-juin 1940, Éditions Heimdal, (lire en ligne)
  5. Stéphane Weiss, « Recréer une artillerie française en 1945 : la part belle à la récupération », Revue historique des armées, no 274,‎ , p. 95–107 (ISSN 0035-3299, lire en ligne)

Bibliographie modifier

  • « 100 armes qui ont fait l'histoire », Guerre et Histoire, no hors série n°1,‎ , p. 60-71 (ISSN 2115-967X).