Calogero Volpe

politicien italien

Calogero Volpe, né à Montedoro le , mort à Rome le , est un homme politique italien.

Biographie modifier

Fils d'ouvrier travaillant dans le secteur soufrier avant de partir travailler à l'étranger, Calogero Volpe milite à l'Action catholique et devient chirurgien[1].

Il préside l'Office italien du soufre[1].

Avec Salvatore Aldisio et Giuseppe Alessi, il implante la Démocratie chrétienne naissante dans la province de Caltanissetta[1]. Député sans interruption depuis l'Assemblée constituante de la République italienne jusqu'à sa mort, Calogero Volpe est l'homme fort de la Démocratie Chrétienne de cette province[2] contre Alessi, et après avoir rejoint le courant d'Amintore Fanfani[3].

Il est sous-secrétaire d’État aux Transports dans les gouvernements Tambroni et Fanfani III (1960-1962). En 1964, il est appelé gouvernement Moro II à la Santé et le reste dans les cabinets suivants Moro III et Leone II. Après la chute de ce dernier, il devient sous-secrétaire d'État auprès du ministre des Postes dans les gouvernements Rumor I et II (1968-1970).

Il est maire de Montedoro jusqu'en 1975, date à laquelle il conduit la liste démocrate-chrétienne aux municipales à Palerme[1].

Décrit à la fin des années 1960 dans L'Ora comme membre de la mafia, Volpe poursuit en justice le journaliste Michele Pantaleone lequel est acquitté par le tribunal de Turin[2]. En 1967, avec Bernardo Mattarella, il fait en revanche condamné Danilo Dolci pour les mêmes propos par le tribunal de Rome[4]. Les deux démocrates chrétiens sont à nouveau cités comme membres de la mafia en 1996, par le boss repenti d'Altofonte, Francesco Di Carlo[5].

Il meurt à l'hôpital Gemelli de Rome[1].

Notes et références modifier

  1. a b c d et e Hommage de Calogero Traina à l'Assemblée régionale sicilienne, 9 août 1976. Lire en ligne.
  2. a et b (it) « ' VI DICO I NOMI DEI PADRI DELLA MAFIA' », sur Archivio - la Repubblica.it, (consulté le )
  3. (it) Vincenzo Cassarà, Salvo Lima. L’anello di congiunzione tra mafia e politica (1928-1992), Université de Florence, (lire en ligne), p. 30 et 60
  4. « Danilo Dolci est condamné pour diffamation », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (it) « ' VI DICO I NOMI DEI PADRI DELLA MAFIA' - la Repubblica.it », sur Archivio - la Repubblica.it (consulté le )

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Articles connexes modifier

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