Bonaparte Ghisilieri

bienheureux italien
Bonaparte Ghislieri
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Sanctuary of Santa Maria della Vita (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
FrèreVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Ghislieri (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux

Bonaparte Ghisilieri, né vers 1235 à Bologne et mort dans cette même ville le , est un Italien membre du Tiers-Ordre franciscain, reconnu bienheureux par l'Église catholique.

Biographie modifier

Le bienheureux Bonaparte Ghisilieri, né à Bologne vers 1235, était fils de Ramberto ou Lamberto d’Ugolino Ghisilieri, sénateur, qui fut en 1233 podestat de Pérouse, et en 1261 ambassadeur de la ville de Bologne auprès du pape Urbain IV[1]. Bonaparte embrassa la vie pénitente du Tiers-Ordre franciscain et fut le principal disciple et le successeur du bienheureux Raineri, de Pérouse, instituteur des confréries de pénitents (disciplinanti) en Italie, et qui établit à Mantoue, en 1261, la première confrérie de pénitents noirs ou confrères de la miséricorde[2]. Après avoir parcouru diverses villes d’Italie en y prêchant la pénitence, et avoir fondé plusieurs hôpitaux, Bonaparte revint à Bologne et y mourut, le , dans l’archi-hôpital de Santa Maria della Vita, qui était regardé comme le siège de ces confréries. Le Sénat de Bologne lui fit élever un tombeau dans la deuxième chapelle de cette église, avec cette inscription :

« Archa Bonaparti corpus (tenet) ista beati
Multos sanavit. Se sanctis esse probavit »

 
Saint Jérôme et le bienheureux Ghisilieri par Aureliano Milani.

Ludovico Jacobilli assure qu’il s’opéra plusieurs miracles à ce tombeau. On voit encore dans cette chapelle des Ghisilieri un tableau d’Aureliano Milani, peint vers 1718, représentant saint Jérôme avec Bonaparte dont la tête est environnée de l’auréole des bienheureux[3], [4]. Giacomo Ghisilieri, frère de Bonaparte, fut l’un des principaux chevaliers de l'ordre de Sainte-Marie, appelé de’ Conjugati Gaudenti, et fit partie de la députation envoyée à Naples, en 1294, au pape Célestin V, pour la réformation de cet ordre[5].


Notes modifier

  1. (it) « Ghislièri nell'Enciclopedia Treccani », sur www.treccani.it (consulté le ).
  2. (it) « Ghisilieri in Enciclopedia Italiana », sur www.treccani.it (consulté le ).
  3. (it) Pitture, Scolture, etc. di Bologna, 1776, in-12, p. 205.
  4. (it) « Milani, Aureliano in Dizionario Biografico », sur www.treccani.it (consulté le ).
  5. Louis-Gabriel Michaud (dir.), Biographie universelle, ancienne et moderne, ou Histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, t. XXI, Paris, Michaud frères, (lire en ligne), p. 330.

Bibliographie modifier

  • Ludovico Jacobilli, Vite del Santiss. sommo pontefice Pio V, del B. Bonaparte, della B. Filippa, e delli servi di Dio P. Paolo, uno de’ quattro institutori de’ Teatini, e del P. D. Francesco riformatore ed ampliatore della congregatione di S. Salvatore di Bologna, tutti cinque della famiglia Ghisiliera, con un elogio genealogico sopra 112 huomini illustri de’ Ghisilieri, Foligno, 1661, in-4°.