Boivre (Loire-Atlantique)
Le Boivre est un fleuve situé au sud de la Loire-Atlantique, dans la région Pays de la Loire, en France.
Boivre | |
L'estuaire du Boivre. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 17,1 km [1] |
Organisme gestionnaire | Syndicat d’aménagement hydraulique du Sud Loire |
Régime | pluvial océanique |
Cours | |
· Localisation | Saint-Père-en-Retz |
· Altitude | 3 m |
· Coordonnées | 47° 11′ 45″ N, 2° 01′ 22″ O |
Embouchure | Golfe de Gascogne - Océan Atlantique |
· Localisation | Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), France |
· Altitude | 0 m |
· Coordonnées | 47° 12′ 48″ N, 2° 09′ 41″ O |
Géographie | |
Pays traversés | France |
Départements | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Saint-Nazaire |
Cantons | Saint-Brevin-les-Pins |
Régions traversées | Pays de la Loire |
Principales localités | Saint-Père-en-Retz, Saint-Viaud et Saint-Brevin-les-Pins |
Sources : SANDRE, Géoportail | |
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Géographie
modifierDébutant au sud-est du bourg de Saint-Père-en-Retz, il contourne celui-ci par l'est marquant la limite avec la commune de Saint-Viaud, puis par le nord et prend la direction de l'océan Atlantique dans lequel il se jette au bout d'un parcours de 17,1 km sur la commune de Saint-Brevin-les-Pins à la limite du quartier des Rochelets et de celui de l'Ermitage[1].
Communes et cantons traversés
modifierDans le seul département de la Loire-Atlantique, le Boivre traverse les trois communes[1], de Saint-Père-en-Retz (origine), Saint-Viaud et Saint-Brevin-les-Pins (embouchure).
Le Boivre traverse uniquement le canton de Saint-Brevin-les-Pins, le tout dans l'arrondissement de Saint-Nazaire.
Bassin versant
modifierOrganisme gestionnaire
modifierLe Syndicat d’aménagement hydraulique du Sud Loire est l'organisme gestionnaire[2].
La catastrophe du Boivre
modifierLors de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la réalisation du mur de l'Atlantique, le Boivre est barré de manière à noyer les marais situés en arrière de la côte. En mars 1945, alors que les troupes alliées ont débarqué depuis longtemps, cette mesure apparaît désormais complètement inutile et même contre-productive aux troupes allemandes de la poche de Saint-Nazaire. Le colonel Kässberg ordonne aux civils brévinois de faciliter l'écoulement des eaux du fleuve. Le 17 mars, lors des travaux, une mine explose, entraînant une explosion en chaîne d'environ deux cents autres ; quinze morts sont à déplorer[3].
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Boivre (N0004000) » (consulté le )
- « Présentation géographique de l’hydraulique du Sud de la Loire - Syndicat d’Aménagement Hydraulique du Sud Loire », Syndicat d’Aménagement Hydraulique du Sud Loire (consulté le )
- Frédéric Prot, « Catastrophe du Boivre : commémoration ce samedi 15 mars », actu.fr, (lire en ligne).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- [Michel Gautier 2005] Michel Gautier, La catastrophe du Boivre, 17 mars 1945 : quinze paysans tués par des mines allemandes, La Mothe-Achard, La Crèche, coll. « Témoignages », , 174 p. (ISBN 978-2-84561-204-4, BNF 40078389, présentation en ligne).