Bizima Karaha

homme politique congolais (RDC)

Bizima Karaha est un docteur en médecine et un homme politique congolais né en 1968. Il est ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Laurent-Désiré Kabila du au .

Bizima Karaha
Illustration.
Bizima Karaha en décembre 1997
Fonctions
Ministre des Affaires étrangères

(1 an, 9 mois et 19 jours)
Président Laurent-Désiré Kabila
Gouvernement Gouvernement Laurent-Désiré Kabila
Prédécesseur Gérard Kamanda wa Kamanda
Successeur Abdoulaye Yerodia Ndombasi
Biographie
Date de naissance (55-56 ans)
Nationalité Drapeau de la république démocratique du Congo Congolais
Parti politique AFDL puis RCD

Biographie

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D’origine Banyamulenge (Tutsi), Bizima Karaha naît en 1968[1]. Il fait ses études en Afrique du Sud, où il suit une formation médicale[2],[3].

Opposant à Mobutu, il rallie l'AFDL (section de Goma) en 1996 et devient le « monsieur diplomatie » du mouvement[3]. Proche de Laurent-Désiré Kabila, il est nommé ministre des Affaires étrangères à l'âge de 29 ans lorsque ce dernier accède au pouvoir[2]. Il rejoint le gouvernement à partir du et reste à ce poste jusqu'au [4],[5]

Peu après le déclenchement de la deuxième guerre du Congo (1998), il se retourne contre Laurent-Désiré Kabila et rejoint le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) à Goma. Il devient alors le « ministre chargé de la sécurité » au sein de ce mouvement rebelle[6].

Après la guerre, il part vivre en Afrique du Sud, où il possède un important cheptel[3].

Références

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  1. (en) Nelson Mandela Foundation, « Karaha, Bizima (1968–) », sur tpy.nelsonmandela.org
  2. a et b (en) IRIN, « DRC: List of Government Ministers as of 13 October 97 », sur africa.upenn.edu,
  3. a b et c Trésor Kibangula, « RDC : la révolution de l’AFDL a-t-elle fini par dévorer ses propres enfants ? », sur jeuneafrique.com,
  4. Liste des Gouvernements du Zaïre-Congo de 1990 à 1997
  5. Bizima Karaha, Base de Données de l'Afrique Contemporaine :Les Personnes.
  6. Maria Malagardis, « Goma, rebelle et désemparé », sur liberation.fr,