Bir-Hakeim (journal clandestin)

Bir-Hakeim
Journal républicain mensuel paraissant malgré la Gestapo, malgré le négrier Laval et son gouvernement de Vichy
Image illustrative de l’article Bir-Hakeim (journal clandestin)

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité mensuel
Genre Journal clandestin de la Résistance
Diffusion 10 000 ex. (1943)
Fondateur André Jacquelin
Date de fondation mars 1943
Date du dernier numéro 1944
Éditeur Michallat
Ville d’édition Bourg-en-Bresse, Morez

Rédacteur en chef André Jacquelin

Bir-Hakeim, sous titré « Journal républicain mensuel paraissant malgré la Gestapo, malgré le négrier Laval et son gouvernement de Vichy », est un journal clandestin de la Résistance, se réclamant du gaullisme, diffusé sous l'occupation allemande, pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1943 à 1944.

Histoire modifier

Créé en mars 1943 par le journaliste André Jacquelin, aidé de Jeanne Moirod[Note 1] (1905 - 1997) et Gabriel Jeanjacquot, son premier numéro fut édité à 10 000 exemplaires. Il fut imprimé à Bourg-en-Bresse, chez Michallat, puis à Morez pour un numéro spécial sur les Maquis de l’Ain tiré à 150 000 exemplaires. Son financement était assuré par Me Jean Franck de Lausanne[1]

Bir-Hakeim a été le premier journal à relater, dans son numéro de décembre 1943[2], le défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax. Information qui sera reprise par la presse anglo-saxonne.

Une plaque apposée rue Littré à Bourg-en-Bresse rend hommage à l'imprimerie Michalat chargée de l'impression du journal[3].

Lien externe modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Jeanne Moirod fut maire d'Oyonnax en 1953.

Références modifier

  1. Jean Marinet, « Résistance Lycée Lalande : la presse clandestine de 1940 à 1944 », Lycée Lalande.
  2. « À Oyonnax, le 11 novembre, les gars du maquis ont rendu hommage à leurs aînés », Bir-Hakeim,‎ (lire en ligne).
  3. « La Résistance civil », sur memoire-deportation-ain.fr.