Basilique de Stamáta

ancien édifice chrétien situé à Stamáta, dans la périphérie de l'Attique, en Grèce
Basilique de Stamáta
Présentation
Type
Fondation
VIe siècle, Ve siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Démolition
IXe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

La basilique de Stamáta (grec moderne : βασιλική της Σταμάτας) est un ancien édifice chrétien situé à Stamáta, dans la périphérie de l'Attique, en Grèce.

Emplacement modifier

L'édifice est situé sur la colline de Mygdaléza, à Stamáta[1].

Histoire et description modifier

Construite entre la fin du Ve et le début du VIe siècle, cette basilique paléochrétienne, d'une largeur de 15,55 mètres[2], est composée de trois nefs avec narthex, ainsi que de bâtiments adjacents, dont un baptistère[3],[1].

Comme possible date de destruction de l'édifice, est proposée la période entre la fin du VIIe siècle et le début du VIIIe siècle, pendant laquelle, en raison des invasions slaves et arabes, la plupart des monuments grecs datant de la période paléochrétienne sont détruits[1].

Au cours du XIe siècle, une partie de la nef centrale est reconstruite et convertie en église[3], tandis que ses alentours sont utilisés comme cimetière par la population locale[1].

Vers la fin du XIXe siècle, l'existence de cette dernière église est attestée, sous le nom de Sainte-Parascève (grec moderne : Αγία Παρασκευή) ou Saint-Nicolas (grec moderne : Άγιος Νικόλαος)[1].

En 1988, une tombe jumelle en forme de boîte, décorée d'une croix, ainsi que de représentations d'oiseaux et d'épigraphes priant pour le salut de l'âme des défunts, est découverte sur le site, lors de fouilles organisées par la Ière éphorie des antiquités byzantines, qui, en 1996, est déplacée vers le Musée byzantin et chrétien d'Athènes[4]. Le , cette dernière tombe est victime d'un acte de vandalisme, ainsi que d'autres objets exposés ce jour-là[5].

Notes et références modifier

Références modifier

  1. a b c d et e (el) « Βασιλική Μυγδαλέζας » [« Basilique de Mygdaléza »], sur byzantineattica.eie.gr, Fondation nationale de la recherche scientifique (consulté le ).
  2. Geroússi 2010, p. 20 (note 15).
  3. a et b Giolés et Pállis 2014, p. 189.
  4. (el) « Δίδυμος τάφος από τη Σταμάτα Αττικής » [« Tombe jumelle provenant de Stamáta, en Attique »], sur Συλλογή Γλυπτών, Βυζαντινό και Χριστιανικό Μουσείο (consulté le ).
  5. (el) Gióta Sykká, « Βανδαλισμός στο Βυζαντινό Μουσείο » [« Vandalisme au Musée byzantin »], I Kathimeriní,‎ (consulté le ).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (el) Nikólaos Giolés et Geórgios Pállis, Άτλας των χριστιανικών μνημείων του Αιγαίου : από τους πρώτους χριστιανικούς χρόνους μέχρι την Άλωση [« Atlas des monuments chrétiens de la Mer Égée : des premiers temps chrétiens jusqu'à la chute de Constantinople »], Athènes, Secrétariat Général de la Mer Égée et de la Politique Insulaire,‎ , 453 p. (ISBN 978-618-80577-4-6)  
  • (el) Eugenía Geroússi, « Η παλαιοχριστιανική βασιλική της Αγίας Ειρήνης στην Περίσσα Θήρας. Μία πρώτη προσέγγιση » [« La basilique paléochrétienne Saint-Irène de Períssa, à Thíra. Une première approche »], Χριστιανική Αρχαιολογική Εταιρεία, vol. XXXI,‎ (DOI https://doi.org/10.12681/dchae.666, lire en ligne)