Le Barcock (ex-HMS Barcock (Z177)) est un navire auxiliaire de classe Bar (en) [1] de la Royal Navy construit durant la Seconde Guerre mondiale. Il a servi dans la Force Navale Belge du au .

Barcock
illustration de Barcock
le Barcock

Autres noms HMS Barcock (Z177), HMS Barcock (P277)
Type câblier-baliseur
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Force Navale Belge
Chantier naval Blyth Shipbuilding & Drydock Co. Ltd. à Blyth Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Quille posée
Lancement
Armé
Équipage
Équipage 30 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 52,96 m
Maître-bau 9,78 m
Tirant d'eau 5,18 m
Déplacement 750 t
Propulsion 1 moteur triple expansion
Puissance 850 ch
Vitesse 11 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement
  • 1 canon AA de 76 mm
  • 1 canon AA de 20 mm
Rayon d'action 5200 km à 8 nœuds (210 tonnes de charbon)
Carrière
Pavillon Belgique
Port d'attache Drapeau de la Belgique Belgique

Histoire

modifier

Il a été construit sur le chantier naval anglais Blyth Shipbuilding & Drydock Co. Ltd. de Blyth en 1941. Il est lancé pour la Royal Navy sous le nom de HMS Barcock (Z177) [2]. La classe Bar est une classe de navire dit Boom Defence Vessels (navire de défense anti-sous-marine). Tous les bâtiments commencent par le préfixe Bar (pour Barrage). Ils servent à poser des barrages de protection dans les ports et bases navales : câbles et filets anti-sous-marins sur des points flottants d'ancrage. Ces unités étaient suffisamment petites pour manœuvrer dans les ports mais assez grands pour aller faire ce genre de mission par delà les océans.

Il est prêté à la Marine belge, à partir de 1946, et sert essentiellement de bateau-baliseur pour remettre en place les bouées de balisage à la navigation ; il peut aussi servir de câblier. Le Barcock est armé par un équipage d'anciens marins de la Royal Navy Section Belge (RNSB).

En 1949, il repart à la Royal Navy et est remis en service sous le nom de Barcock (P277). Il est vendu à Istanbul (Turquie) en 1963. Il naviguera sous différents noms et utilisations et sera détruit en 2006.

Moyens techniques

modifier
  • 1 mât de charge (10 tonnes)
  • 2 cornes d'étrave (poussée de 20 tonnes)
  • 2 treuils (tirage de 20 tonnes)

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Note et référence

modifier