Baptista Mijares-Schreiber

écuyère, dresseuse de chevaux et directrice de cirque suédoise

Baptista Schreiber, puis Baptista Mijares-Schreiber, née le à Stockholm et morte le à Karlskoga, est une artiste de cirque suédoise spécialisée dans le dressage équestre, puis directrice de cirque.

Baptista Schreiber
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Paroisse Hedwige-Éléonore (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
Paroisse de Karlskoga (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière catholique de Stockholm (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Baptista SchreiberVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Monsieur Loyal, scénariste, professeur d'équitation, cavalièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Johan Baptist Schreiber (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Bertha Lindberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Otto Detlefsen (d) (de à )
Chuy Mijares (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie modifier

Baptista Schreiber naît à Stockholm en avril 1886. Elle est la fille de Johann Schreiber, artiste et directeur de cirque, et de Bertha Lindberg, actrice[1]. Elle commence son apprentissage à l’âge de cinq ans par le funambulisme[2]. Elle se produit dans le cirque géré par sa mère vers 1900[1], avant de se joindre au cirque Schumann à Berlin[2]. Schreiber pratique dans un premier temps la voltige équestre, mais une blessure la contraint à se diriger plutôt vers le dressage pour la suite de sa carrière, notamment la haute école[1].

En 1913[1] ou 1914, son cheval habituel, un alezan, meurt subitement dans des circonstances mystérieuses ; Schreiber est alors engagée à l’Olympia, à Londres[3]. La reine Alexandra de Danemark aurait, selon les sources, organisé un gala pour récolter des fonds pour que Baptista Schreiber puisse trouver une nouvelle monture à sa hauteur[1], ou fait offrir à l’écuyère un cheval blanc par son maître d’écuries[3].

Elle travaille pour le Cirque Roche en 1922[4] et présente aussi son numéro de haute école à l’Alhambra à Paris[5]. La critique relève la précision de son travail et la grâce des figures choisies, qui « se rapprochent de la danse »[6] ; sa renommée d’écuyère s’étend en Europe centrale[7].

Cirque Mijares-Schreiber modifier

À partir des années 1930, le couple Mijares-Schreiber fonde son propre cirque, basé à Karlskoga les mois d'hiver et en tournée dans toute la Suède durant l’été[1].

En 1948, le cirque prend la route pour sa tournée d’été avec le plus grand chapiteau de Suède[8]. Celui-ci, construit sur le modèle des grands chapiteaux de cirque américains, contient deux pistes, une scène et une piste dédiée aux chevaux ; il permet d’accueillir les 18 numéros présentés lors du spectacle[9].

À la mort de Chuy Mijares en 1955, son frère Manuel reprend une partie de ses missions et réorganise la troupe, qui prend le nom de « Grand Circus Mexico »[2].

Vie personnelle modifier

En 1912, elle rencontre son premier mari, le chanteur et acteur Otto Detlfessen ; il participe parfois à ses numéros en tant que chanteur, jusqu'à leur divorce en 1925[1].

Elle épouse en secondes noces, en 1927, Chuy Mijares[1], qui meurt en 1955 ; elle meurt l’année suivante à 70 ans, seulement deux ans après sa mère, morte en 1954 à 100 ans[2].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g et h (en) Annelie Henriksson (trad. Margaret Myers), « skbl.se - Baptista Alfonsine Maria Mijares-Schreiber », sur Svenskt kvinnobiografiskt lexikon, (consulté le )
  2. a b c et d (en) « Baptista Schreiber, Performer, Owner, Dies in Sweden », The Billboard,‎ , p. 77 (lire en ligne)
  3. a et b « La reine et l’écuyère », Le Journal, no 7807,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  4. Charles Degeldère, Cirques en bois Cirques en pierre de France: leur histoire à travers la carte postale, Association Arts des 2 mondes, (ISBN 978-2-915189-01-8, lire en ligne), p. 77
  5. « Chronique de la Semaine », Comœdia, no 3804,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  6. « Petite chronique du music-hall : Baptista Schreiber et son cheval danseur », Paris-midi, no 3633,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  7. Henry Thétard, La merveilleuse histoire du cirque, Prisma, (lire en ligne), p. 170
  8. (en) « Circus Mijares-Schreiber Has Sweden's Biggest Top », The Billboard,‎ , p. 49 (lire en ligne)
  9. (en) « Mijares-Schreiber In Sweden Bow With New Top, 18 Displays », The Billboard,‎ , p. 61 (lire en ligne)

Liens modifier