Babyflot est le nom informel donné à toutes les compagnies aériennes issue de la fin du monopole d'Aeroflot au début des années 1990 à la suite de la chute de l'URSS. Le mot vient de la contraction de "baby" et d'"Aeroflot", terme se rapprochant des Baby Bells (en).

En 1992, Aeroflot est divisé en plus de 300 compagnies régionales, dont de nombreuses ne possédant qu'un seul et unique appareil, alors que les routes internationales reste opérées séparément par Aeroflot - Russian Airlines[1]. Certaines de ces compagnies sont désormais les compagnies nationales des pays issues de la dissolution de l'URSS, telle que Uzbekistan Airways.

La chute des Babyflots modifier

Il y avait plus de 800 compagnies aériennes de ce type à la fois, et nombre d'entre elles ont fermé en raison de rapports de sécurité épouvantables en 1994. Par la suite, 118 ont cessé leurs activités en raison de la chute du nombre de passagers.

Le gouvernement a commencé à restreindre les licences et la certification et à mettre les normes de sécurité aérienne en conformité avec les normes internationales. En 2000, la Russie ne comptait plus qu'environ huit transporteurs aériens fédéraux et 40 à 45 compagnies aériennes régionales. Les compagnies aériennes "Babyflot" ont été accusées d'une forte baisse de la sécurité aérienne de la Russie. La plupart des accidents qui se sont produits ont été imputés au manque d'entretien et aux contrôles laxistes de nombreux petits transporteurs, qui ont négligé la sécurité des vols dans leur course au profit[2].


Les quelque huit cents compagnies aériennes "Babyflot" avaient des dossiers de sécurité si médiocres qu'en 1994, l'Association internationale du transport aérien a pris la décision inhabituelle de recommander le voyage en train comme le moyen de transport le moins dangereux pour la vie en URSS[3].

Liste des babyflots modifier

Références modifier

  1. "Directory: World Airlines", Flight International (2007-04-03), p. 47. Retrieved on 2007-05-27.
  2. (en) « Russia Plans To Clip Wings Of `Babyflot' Airline Fleet », sur The Seattle Times, (consulté le )
  3. Casino Moscow: A Tale of Greed and Adventure on Capitalism's Wildest Frontier by Matthew Brzezinski, Ch 1

Voir aussi modifier

Lien externe modifier