Axel Hamberg ( - ) est un minéralogiste, géographe, météorologue et explorateur suédois. Il a été professeur à l'université d'Uppsala de 1907 à 1928.

Axel Hamberg
Biographie
Naissance
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Paroisse Klara (d) (commune de Stockholm)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
Paroisse de Danderyd (d) (comté de Stockholm)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Père
Nils Peter Hamberg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Sigrid Magdalena Nordlund (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Per Gustaf Hamberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Académie royale des sciences de Suède
Société royale de physiographie à Lund (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Hamberg est né dans la commune de Stockholm, en Suède, le fils de Nils Peter Hamberg (sv) (pharmacien, médecin et chimiste légiste) et d'Emma Augusta Christina Härnström. Il est entré à l'université d'Uppsala en 1881, candidat en chimie, minéralogie et géologie en 1888 et a obtenu une licence en 1893[1],[2]. Il est engagé comme professeur associé de minéralogie et de cristallographie la même année à l'université de Stockholm[1]. En 1883, il participa comme étudiant à l'expédition d'Adolf Erik Nordenskiöld au Groenland et en 1898 accompagna l'expédition d'Alfred Gabriel Nathorst sur le navire « Antarctique » au Svalbard et à Kong Karls Land[3],[4].

 
Observatoire de Pårtetjåkkå.

En 1901, Axel Hamberg obtient son PhD à l'université de Stockholm et est nommé professeur à l'université d'Uppsala en 1907 où il reste jusqu'en 1928[1],[5]. Il s'est surtout concentré sur ses recherches minéralogiques et glaciologiques dans les montagnes de Sarek en région de Laponie, y passant tous ses étés de 1895 à 1931[5]. La nécessité d'avoir des mesures météorologiques précises l'amènent à construire un observatoire à l'été 1911 sur un plateau près du sommet du Pårtetjåkkå à 1 830 m d'altitude et équipé des meilleurs instruments possibles. De jeunes universitaires, dont Hilding Köhler, y effectuaient des mesures horaires à l'année longue de 1914 à 1918. Ce travail donnera d'ailleurs l'impulsion à Köhler pour ses travaux sur la physique des nuages[2].

À l'Exposition générale d'art et d'industrie de Stockholm en 1897, il reçut une médaille d'or pour une exposition de minéraux scandinaves. Il fut élu membre de l'Académie royale des sciences de Suède en 1905. Il fut élu membre de la Société royale des sciences d'Uppsala en 1916 et de la Société royale de physiographie de Lund (sv) en 1929. Il assuma la présidence de la Commission internationale des glaciers de 1913 à 1927[2].

Hamberg s'est marié en 1912 avec Sigrid Charlotta Nordlund (1885-1959), une poétesse dont les œuvres ont été publiées dans des magazines tels qu'« Idun et Svea ». Leur fils, Per Gustaf Hamberg (1913-1978), a été professeur d'histoire de l'art et de théorie de l'art à l'université de Göteborg[5]. Hamberg est décédé le à Djursholm (maintenant Danderyd), en banlieue de Stockholm[2].

Notoriété

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Références

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  1. a b et c (sv) « Axel Hamberg », sur axelhamberg.se (consulté le ).
  2. a b c et d (sv) « Axel Hamberg », Svenskt biografiskt lexikon (consulté le ).
  3. (sv) « N Adolf Erik Nordenskiöld », Svenskt biografiskt lexikon (consulté le ).
  4. (sv) Lars-König Königsson, « Alfred G Nathorst », Svenskt biografiskt lexikon (consulté le ).
  5. a b et c (sv) « Axel Hamberg, geolog », Etnografiska Museet (consulté le ).
  6. (en) « Hambergbreen (Svalbard) », Norsk Polarinstitutt (consulté le ).
  7. (en) « Hambergfjellet (Svalbard) », Norsk Polarinstitutt (consulté le ).
  8. (en) Geographic Names Information System, « Antarctica Feature Detail », Institut d'études géologiques des États-Unis, (consulté le ).
  9. (en) « Catalogue of place names in northern East Greenland », Geological Survey of Denmark (consulté le ).
  10. (de) W. C. Brögger, « Die mineralien der syenitpegmatitgänge der südnorwegischen augit- und nephelinsyenite, 16. Hambergit », Zeitschrift für Kristallographie, vol. 16,‎ , p. 65–67.
  11. (en) « Hambergite », sur www.mindat.org (consulté le ).

Liens externes

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