Audioslave

groupe de musique américain

Audioslave
Description de cette image, également commentée ci-après
De la gauche vers la droite : Tim Commerford, Chris Cornell, Brad Wilk et Tom Morello, au Montreux Jazz Festival, en 2005.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical Rock alternatif[1], hard rock[2], post-grunge[3], metal alternatif
Années actives 20012007, 2017
Labels Epic, Interscope
Composition du groupe
Anciens membres Chris Cornell (†)
Tom Morello
Tim Commerford
Brad Wilk
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo d’Audioslave.

Audioslave est un supergroupe américain de rock alternatif originaire de Los Angeles, en Californie. Formé en 2001 et dissous en 2007, le quartette se composait du chanteur et guitariste Chris Cornell, ancien membre de Soundgarden, du guitariste Tom Morello, du bassiste Tim Commerford, et du batteur Brad Wilk, anciens membres de Rage Against the Machine. La presse spécialisée considère initialement Audioslave comme un amalgame entre Soundgarden et Rage Against the Machine, mais le deuxième album du groupe, Out of Exile, donne au groupe une véritable identité sonore[4].

Le style musical d'Audioslave se définit par un mélange de hard rock des années 1970 et de rock alternatif des années 1990. En particulier, Morello incorpore des morceaux de guitare solo non conventionnelle au mix[Quoi ?]. Comme avec Rage Against the Machine, le groupe se dit fier de composer leurs chansons uniquement à base de guitare, de basse, de batterie, et de chant.

En six années d'existence, Audioslave fait paraître trois albums vendus à plus de 8 millions d'exemplaires[5], est nommé trois fois aux Grammy Awards, et devient le premier groupe américain à jouer en plein air à Cuba. Audioslave se sépare en  ; Cornell annonce son départ définitif du groupe à la suite de « conflits internes et divergences musicales ». La tournée de réunion de Rage Against the Machine en 2007 implique le reste du groupe, et la publication d'albums solo la même année par Morello et Cornell confirme sa dissolution[6].

Depuis 2015, Cornell et Morello ont tous deux exprimé leur intérêt pour la possibilité d'une reformation d'Audioslave. Le , le groupe s'est reformé pour se produire lors du « bal anti-inaugural » de Prophets of Rage qui s'est déroulé le . Cornell et Morello espéraient après cela de futurs projets pour Audioslave. Près de quatre mois plus tard, le , Cornell a été retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel à Détroit, peu après avoir donné un concert au Fox Theatre avec Soundgarden, écartant ainsi toute possibilité d'une reformation du groupe. La mort de Cornell a été qualifiée de suicide par pendaison. Il avait 52 ans.

Historique modifier

Formation (2000-2001) modifier

 
Tom Morello

L'histoire d'Audioslave date du , lorsque le chanteur de Rage Against the Machine Zack de la Rocha annonce son départ du groupe, citant des difficultés dans sa décision[7]. Rage Against the Machine se sépare à la suite du départ de la Rocha, mais les trois membres restants du groupe — Tim Commerford, Tom Morello, et Brad Wilk — décident de rester ensemble et de recruter un nouveau chanteur[8]. D'autres chanteurs se portent volontaires comme B-Real de Cypress Hill, mais les membres ne souhaitent recruter personne qui chante comme de la Rocha[9]. Leur producteur et ami Rick Rubin leur suggère Chris Cornell, l'ancien chanteur de Soundgarden, dont Morello est un fan : « J'aime le métal et j'aimais la poésie, et Chris Cornell était l'une des personnes qui ont réuni ces choses »[10],[11]. Rubin les persuade également de participer à une thérapie de groupe avec le coach Phil Towle pour faire face à leur séparation[11]. Rubin se dit confiant dans la quête de Rage Against the Machine de trouver le chanteur qui leur conviendra et ainsi leur permettre de se surpasser ; il pensait reproduire un scénario dans le genre « Yardbirds devient Led Zeppelin[12]. »

Le courant entre Cornell et les trois autres passe bien ; comme le décrit Morello : « il a pris le microphone, puis il a chanté la chanson, et je n'en croyais pas mes oreilles. Ce n'était pas bien. Ce n'était pas excellent. C'était transcendent. Et... dès que le courant passe bien du premier coup, ça ne doit pas louper[9]. » Cornell ne souhaite pas écrire la musique et préfère se concentrer sur les paroles et la mélodie. Le producteur Rick Rubin : « Je travaille avec une tonne de chanteurs et c'est difficile de faire une bonne mélodie. Et ce type les lance juste à droite et à gauche ! »[10]. Le quartette écrit 21 chansons dans les 19 jours qui suivent[11] et entre en studio en aux côtés de Rubin à la production, tentant en parallèle de régler les conflits avec leur label[13].

Audioslave (2002-2003) modifier

Le , Audioslave est confirmé pour la septième édition de l'Ozzfest annuel, bien que le groupe n'a à cette période ni nom officiel, ni album publié[14]. Quelques jours plus tard, des articles sont publiés concernant une éventuelle séparation du groupe. Le manager de Cornell confirme le départ du chanteur, sans aucune explication apparente[15]. Sous le nom de Civilian (ou The Civilian Project), 13 démos sont publiées sans permission en peer-to-peer en [16]. Selon Morello, le groupe se disait frustré car les chansons n'étaient pas en phase d'être terminées et n'avaient dans certains cas « pas même paroles, solos de guitare, ou performances de tous bords[17]. » De ces démos, demeure le titre Turn to Gold toujours disponible en ligne et qui ne sera pas publié[18].

Des premières rumeurs circulent selon lesquelles Cornell aurait désigné deux managers impliqués dans le projet (Jim Guerinot de Rebel Waltz représente Cornell, et Peter Mensch de Q Prime représente Rage Against the Machine)[19]. D'après le groupe, cependant, leur séparation n'a pas été causée par des conflits internes, mais par leurs managers[20]. Une fois la phase de mixage terminée, près de six semaines plus tard, le groupe se reforme et renvoie leurs anciennes sociétés de management pour en engager une autre, The Firm[21]. Leurs anciens labels, Epic et Interscope, règlent leurs différends en acceptant d'alterner celui qui publierait les albums du groupe[22].

Cornell choisit le nom du groupe à la suite d'une vision et les trois autres membres approuvent[23]. Le groupe divulgue son nom officiel et lance par la même occasion son site web officiel. Le premier single, Cochise, est mis en ligne fin septembre, puis diffusé à la radio début octobre. La presse spécialisée félicite le style vocal de Cornell, clairement différent de celui de la Rocha[24], et considère que « les anciens membres de RAtM en ont fait un Paul Weller [...][25]. » Le réalisateur Mark Romanek tourne une vidéo pour Cochise, montrant le groupe jouant au sommet d'une tour en construction en plein milieu d'un feu d'artifice géant. Les détonations engendrées par les feux d'artifice ont fait craindre une attaque terroriste parmi les résidents situés proche du Sepulveda Dam de Los Angeles, à l'endroit de la tuerie[26].

 
Chris Cornell

Le premier album éponyme du groupe, Audioslave, est publié le , et atteint la 7e place du Billboard 200 avec 162 000 exemplaires vendus la première semaine[27]. Il est certifié disque d'or par la RIAA un mois après publication[28], puis devient triple disque de platine en 2006[29]. Il s'agit du plus grand succès d'Audioslave, avec trois millions d'exemplaires vendus aux États-Unis et plus de quatre millions dans le monde[30]. Malgré son bon accueil commercial, Audioslave est accueilli d'une manière mitigée. Certains critiques déplorent une qualité sonore sans effort[31] et prévisible[32]. Pitchfork prône la voix de Cornell, mais critique certains aspects de l'album, comme les paroles « complètement incompréhensibles » et la production de Rubin que le site considère comme « un produit de rock artificiel sans saveur[33]. » D'autres critiques, cependant, félicitent le style rock des années 1970 du supergroupe et le compare à celui de Led Zeppelin et de Black Sabbath[34],[35] expliquant qu'ils ont ajouté du style et du son au rock grand public contemporain[36].

Audioslave fait ses débuts sur scène le , brièvement au Ed Sullivan Theater de Broadway à New York pour le Late Show with David Letterman. Il s'agit de la première fois qu'un groupe apparaît à Letterman[37]. Ils jouent leur premier concert payant au KROQ Almost Acoustic Christmas, le [38]. À la fin de la soirée après six chansons, Cornell s'adresse au public, expliquant : « Ces gars m'ont sauvé la vie cette année[39] », et la soirée se termine lorsque les membres du groupe s'étreignent[40]. Lorsque plus de précisions lui sont demandées, il explique avoir traîné le groupe « en plein dans la merde » ces derniers mois[39].

À cette période, des rumeurs circulent selon lesquelles Cornell était en cure de désintoxication. Il confirme plus tard dans une entrevue avec Metal Hammer cela s'est effectué par appel téléphonique[41]. Dans un article du San Diego CityBEAT, Cornell explique avoir traversé « une horrible crise personnelle » pendant l'enregistrement du premier album, et restera deux mois en cure de désintoxication loin de son épouse[42]. Il cite Morello, Commerford et Wilk comme ceux qui l'ont soutenu dans ces moments difficiles. Il dément toute implication d'OxyContin ou d'héroïne : « C'était varié. Je suis pas difficile. Je buvais beaucoup[39],[43]. »

Like a Stone, le deuxième single extrait d'Audioslave, est publié au début de 2003. Il s'agit du single le mieux classé de l'album, atteignant la première place des classements Billboard Mainstream Rock Tracks et Modern Rock Tracks [44]. Il est certifié disque d'or par la RIAA, et devient le meilleur single d'Audioslave[29]. Le clip de Like a Stone est écrit et réalisé par Meiert Avis. Il est tourné dans la maison de Los Angeles où Jimi Hendrix a écrit Purple Haze. Le clip du troisième single, Show Me How to Live (song), est banni de MTV, car il montrerait supposément le groupe roulant à vive allure dans une voiture de police en dehors de la route[45]. Le premier DVD du groupe, Audioslave, est publié le .

Le groupe se lance dans une grande tournée en 2003, en général bien accueillie[46], et participe notamment au Lollapalooza[47]. Leur performance au Lollapalooza est si bien accueillie par les lecteurs de Metal Edge qu'elle remporte le prix du Readers' Choice Award dans la catégorie « meilleur groupe au Lollapalooza »[48].

Out of Exile (2004-2005) modifier

En 2004, Audioslave est nommé à la 46e édition des Grammy Awards : Like a Stone est nommé dans la catégorie « meilleure performance de hard rock », et Audioslave dans la catégorie « meilleur album de hard rock »[49]. Ils passent le reste de 2004 en pause, mettant de côté leurs tournées et leur deuxième album. Entretemps, Morello peut se consacrer à son projet en solo, The Nightwatchman, et faire de l'activisme politique. Cornell peut se consacrer à sa famille ; son divorce enfin mis en œuvre avec sa première femme, il épouse Vicky Karayiannis, une journaliste résidant à Paris qu'il a rencontré durant la première tournée européenne d'Audioslave[42].

L'écriture de l'album débute en 2003 pendant le Lollapalooza[50], et les enregistrements se terminent en fin d'année en studio. Hormis l'écriture de nouvelles chansons, il reste encore d'anciennes chansons issues des précédentes sessions pour Audioslave ; selon Morello, ils avaient « un autre album en réserve [déjà achevé][26]. » Be Yourself, le premier single de l'album encore sans titre, est critiqué par la presse spécialisée, qui sent un titre « bancal, avec des paroles sans sens[51]. » Néanmoins, il atteint la première place aux classements Mainstream et Modern Rock[44].

 
Tim Commerford

En , le groupe lance une tournée de clubs, qui se déroule jusqu'en fin mai. Bien qu'ils jouaient occasionnellement des reprises à leurs précédentes tournées, les membres décident de jouer de nouvelles chansons pour éviter « toute approche trop commerciale et vendeuse[52]. » Le second single, Your Time Has Come est publié à des fins uniquement promotionnelles, pendant une semaine, et diffusé à la radio dans le monde entier[53]. Le , Audioslave joue un concert gratuit à La Havane, Cuba, devant 70 000 personnes[54]. Audioslave devient le premier groupe américain à jouer dans la république socialiste de Cuba[55]. Le groupe traverse La Havane — avec une équipe de tournage — le pour visiter les sites historiques et discuter avec d'autres artistes cubains[56]. Morello et le reste du groupe insistent sur le fait qu'il ne s'agissait à aucun moment d'un déplacement politique, mais musical. Cornell commente: « Heureusement, ce concert aidera à tisser de meilleurs liens avec la musique de nos deux pays[57]. » Le voyage est autorisé en accord avec l'United States Department of the Treasury et l'Instituto Cubano de la Musica[58]. Ce concert de 26 chansons — qui inclut celles de Soundgarden et Rage Against the Machine — est le plus long jamais joué par le groupe[57].

Out of Exile est publié à l'international le , et le lendemain aux États-Unis. Il débute à la première place du Billboard 200, le seul album d'Audioslave à atteindre cette place. La semaine suivante, cependant, il atteint la troisième place, avec 62 % de baisse des ventes[59] — et devient certifié disque de platine[60]. Cornell admet avoir fait de cet album un album personnel inspiré par des changements positifs survenus dans sa vie depuis 2002[61]. Il considère l'album plus varié mais avec moins de riffs lourds de guitare[42].

L'album est mieux accueilli que le premier album d'Audioslave ; la presse spécialisée prône le chant plus agressif de Cornell, sans doute le résultat du sevrage de l'alcool et du tabac[62], considérant Out of Exile comme « le son d'un groupe qui commence à se différencier[63]. » AllMusic, attribue à Audioslave un accueil chaleureux, félicitant l'album qu'il décrit comme « affiné, hard, fort, et mémorable[64]. » Les paroles, cependant, dérangent encore. MusicOMH.com explique qu'avec de telles paroles, Cornell « continue à se couvrir de ridicule[65] » ; la douceur de l'album et son approche plus lente sont également fréquemment critiquées[65],[66].

À la sortie de l'album, le groupe se lance dans une tournée européenne, participant au concert Live 8 de Berlin le , notamment. Le second DVD d'Audioslave, Live in Cuba, présentant leur concert effectué à La Havane, est publié le . Il est certifié disque de platine, moins de deux mois après sa publication[29].

Revelations et séparation (2006-2007) modifier

En , Audioslave est nommé à la 48e édition des Grammy Awards dans la catégorie « meilleure performance hard rock » pour le titre Doesn't Remind Me[67]. Audioslave se lance dans l'enregistrement de son nouvel album ; Cornell avait déjà exprimé son souhait de « composer un album chaque année et en un-an-et-demi » avant la publication de Out of Exile[68]. Début , après la conclusion de sa tournée européenne, le groupe revient en studio pour écrire de nouvelles chansons ; Morello explique que leur but était d'« alterner entre répétitions, enregistrements et tournées[69]. » La première session d'enregistrement se déroule le , accompagné d'une date de sortie prévue pour l'album Revelations en juin[70]. Audioslave écrit 20 chansons et en enregistre 16 en seulement trois semaines[71]. Cependant, la date de sortie est reportée en , et le groupe annule sa tournée européenne précédemment annoncée, pour avoir le temps de faire la promotion de son nouvel album en tournée[72]. Des nouvelles concernant le départ de Cornell commencent à faire surface en  ; celui-ci aurait l'intention de quitter le groupe une fois le troisième album publié afin de se consacrer à sa carrière solo. Cornell dément immédiatement ces rumeurs, expliquant : « On entend que ça, des rumeurs qui parlent d'une séparation d'Audioslave... Je [les] ignore[73]. »

 
Brad Wilk

Une campagne publicitaire s'effectue avant la publication de l'album en août. Plusieurs chansons de l'album apparaissent dans des films et jeux vidéo ; Wide Awake et Shape of Things to Come sont incluses dans le film Miami Vice, et Revelations est incluse dans le jeu vidéo Madden NFL 07[74]. L'album Revelations est publié le . Il atteint la deuxième place du Billboard 200 avec 142 000 exemplaires vendus une semaine après sa publication[75]. Il s'agit de l'album le moins rentable du groupe ; avec encore moins de succès que Out of Exile, ses ventes baissent à 65 % la semaine suivante[76] par la suite certifié disque d'or le mois suivant[29]. L'album s'inspire pour la première fois du funk, de la soul et du R&B ; Morello décrit ce nouveau son de « Led Zeppelin qui rencontre Earth, Wind & Fire »[71]. L'album est accueilli de la même manière que Out of Exile dont la majeure partie de la presse spécialisée prône l'intégrité du groupe[77]. Les nouveaux éléments de funk et de soul sont bien accueillis, AllMusic considérant l'album comme « plus coloré, varié, et consistant »[78]. D'autres, cependant, le perçoivent comme « rien de plus qu'un autre album rock »[79], et musicalement identique aux précédents albums du groupe[80].

Cornell décide de reporter la tournée pour l'album à 2007, car il souhaitait notamment se concentrer sur son deuxième album solo[81]. Le , Rage Against the Machine est annoncé pour une réunion au Coachella Valley Music and Arts Festival le . Moins d'un mois plus tard, le , Cornell annonce officiellement son départ d'Audioslave, expliquant[82] : « à cause de conflits personnels internes et de divergences musicales, je quitte définitivement Audioslave. Je souhaite le meilleur pour l'avenir des trois membres restants. » Il explique, préoccupé, qu'Audioslave se sépare et qu'une série de best-of sera publiée plus tard[82]. Le New York Post rapporte que la séparation ne serait pas causée par des « divergences personnelles irrémédiables » mais par l'argent ; un ami de Cornell explique que : « Chris était en désaccord avec l'arrangement financier du groupe — il a écrit toutes les chansons, mais les trois membres ont préféré se partager les droits d'auteurs en parts égales[83]. »

Après séparation (depuis 2008) modifier

Le groupe annonce sa reformation le temps d'une prestation, aux côtés de Prophets of Rage, Jack Black, Vic Mensa et Jackson Browne, dans le cadre de l'Anti-Inaugural Ball, un évènement organisé le à Los Angeles pour protester contre l'investiture de Donald Trump[84].

Chris Cornell est retrouvé mort le [85].

Membres modifier

Discographie modifier

Distinctions modifier

Nominations modifier

Notes et références modifier

  1. (en) Roman Sokal, « Audioslave: Kool Haus, Toronto ON - March 1, 2003 », Exclaim!,‎ (lire en ligne).
  2. MacKenzie Wilson, « Audioslave - Music Biography, Credits and Discography », AllMusic (consulté le ).
  3. (en) Dave Simpson, « Just like a rolling stone », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  4. (en) Roberts, Michael, « Slave New World », Cleveland Scene, (version du sur Internet Archive).
  5. Chris Cornell's Made Some Missteps Along The Way To Stardom sur dallasobserver.com, consulté le 24 mai 2021
  6. (en) « Video interview with Tom Morello », Toazted, (consulté le ).
  7. (en) « Zack Leaves Rage Against The Machine », MTV, (version du sur Internet Archive).
  8. (en) Ankeny, Jason, « Rage Against The Machine Biography », AllMusic (consulté le ).
  9. a et b (en) Moss, Corey; Parry, Heather, « Audioslave: Unshackled, Ready To Rage », MTV (consulté le ).
  10. a et b TOM MORELLO SPEAKS ON HOW CHRIS CORNELL BEHAVED IN AUDIOSLAVE, SAYS ZACH DE LA ROCHA IS ‘THE GREATEST FRONTMAN OF ALL TIME’, sur thetrendingreports.com, consulté le 13 mars 2022
  11. a b et c (en) O'Brien, Clare. Pushing Forward Back. Zero Magazine. 7 septembre 2005, Iss. 1.
  12. (en) Fricke, David, « The Last Days of Rage? », Rolling Stone, (consulté le ).
  13. (en) Weiss, Neal, « Rage And Cornell To Enter Studio Next Week », Yahoo! Music, (version du sur Internet Archive).
  14. (en) Armor, Jerry, « Cornell/Rage Band Set For OzzFest », Yahoo! Music, (version du sur Internet Archive).
  15. (en) Altman, Billy, « Cornell/Rage Split Leaves OzzFest Looking For Replacement », Yahoo! Music, (version du sur Internet Archive).
  16. (en) D'Angelo, Joe, « Rage/Cornell-Credited Tracks Get Leaked Online », MTV, (consulté le ).
  17. (en) Cashmere, Tim, « Audioslave to the Rhythm », Undercover, (version du sur Internet Archive).
  18. The Civilian Project, sur last.fm, consulté le 31 mai 2021
  19. (en) Jenison, David, « Rage, Cornell Unshackle Audioslave », E! News, (version du sur Internet Archive).
  20. (en) Moss, Corey; Parry, Heather, « Audioslave: Unshackled, Ready To Rage (cont.) », MTV (consulté le ).
  21. (en) Powell, Austin, « Out of exile and into Austin », The Daily Texan, (version du sur Internet Archive).
  22. (en) « Audioslave: second album due in June », Blabbermouth, (consulté le ).
  23. Audioslave Works Out Settlement To Share Name With U.K. Band, sur music.yahoo.com, consulté le 23 octobre 2021
  24. (en) Lee, Matt, « Stoke & Staffordshire Music – Singles review », BBC, (consulté le ).
  25. (en) Nettleton, Chris, « Reviews – Singles – Audioslave – Cochise », Drowned in Sound (consulté le ).
  26. a et b (en) Wiederhorn, Jon, « Morello Says Audioslave Have Songs For Second LP Already », MTV, (consulté le ).
  27. (en) « Audioslave, Mudvayne Debut In Billboard 's Top 20 », Blabbermouth, (version du sur Internet Archive).
  28. (en) « Audioslave Land Gold Album », Blabbermouth, (version du sur Internet Archive).
  29. a b c et d (en) « Gold & Platinum Searchable Database – Search Results – Audioslave », Recording Industry Association of America (consulté le ).
  30. Audioslave : le disque "Out Of Exil", "Be Yourself", le "Zénith"..., sur musiqueradio.com, consulté le 23 octobre 2021
  31. (en) Lynch, Andrew, « Audioslave – Audioslave – Review », Entertainment Weekly (version du sur Internet Archive).
  32. (en) Tate, Greg, « Probably Not – Audioslave review », The Village Voice, (consulté le ).
  33. (en) Dahlen, Chris; Schreiber, Ryan, « Audioslave: Audioslave: Pitchfork Record Review », Pitchfork, (consulté le ).
  34. (en) McAuliffe, Amy, « Rock/Indie Review – Audioslave, Audioslave », BBC, (consulté le ).
  35. (en) Jeres, « Audioslave: Audioslave (2002) review », PlayLouder, (version du sur Internet Archive).
  36. (en) Gray, Christopher, « Music: Review – Audioslave Audioslave », The Austin Chronicle, (version du sur Internet Archive).
  37. (en) « AUDIOSLAVE/AUDIOSLAVE DVD VIDEO », Elusive Disc (version du sur Internet Archive).
  38. (en) Moss, Corey, « Audioslave Deliver Like Santa Claus, Creed Booed At Radio Show », MTV, (consulté le ).
  39. a b et c (en) Brannigan, Paul. Last Orders. Kerrang!. 1er février 2003, Iss. 940.
  40. (en) Moss, Corey, « Hug-Happy Audioslave Choose Like a Stone As Next Single », MTV, (version du sur Internet Archive).
  41. (en) Ewing, Jerry. Straight Outta Rehab. Metal Hammer, décembre 2002, iss. 108.
  42. a b et c (en) Sculley, Alan, « A Career in Slavery », San Diego CityBEAT (consulté le ).
  43. (en) « Chris Cornell Admits To Stint In Rehab: 'It's Like School' », Blabbermouth, (version du sur Internet Archive).
  44. a et b (en) « Artist Chart History – Audioslave », Billboard (consulté le ).
  45. (en) « Banned Audioslave Video Posted Online », Blabbermouth, (version du sur Internet Archive).
  46. (en) Slowikowski, Tim, « Concert Review – Audioslave 26 February 2003: Riviera Theatre — Chicago », PopMatters, (version du sur Internet Archive).
  47. (en) Paulik, Laurie, « Lollapalooza concert at Fiddler's Green, Denver, Colorado 2003 », Mountain West Music, (version du sur Internet Archive).
  48. (en) Metal Edge, juin 2004
  49. (en) « 46th Grammy Awards – 2004 », Rockonthenet.com, (version du sur Internet Archive).
  50. (en) « Audioslave To Work On Next Album After Lollapalooza », Blabbermouth, (version du sur Internet Archive).
  51. (en) « The Singles Jukebox – Singles Going Steady », Stylus Magazine, (consulté le ).
  52. (en) Varga, George, « The members of Audioslave built the band on foundation of harmony – 'We take care of each other' », The San Diego Union-Tribune, (version du sur Internet Archive).
  53. (en) « It Takes A Million Audioslave Fans To Hear New Single », Blabbermouth, (version du sur Internet Archive).
  54. The cigar goes to Audioslave, sur latimes.com, consulté le 23 octobre 2021
  55. Fraenkel, Jim; Corey, Moss, « Audioslave Slay Havana With Historic Show », MTV (version du sur Internet Archive).
  56. (en) Grigoriadis, Vanessa, « Airborne With Audioslave », Rolling Stone, (version du sur Internet Archive).
  57. a et b (en) Hastings, John, « AOL Journal – BCP Periscope – Audioslave in Cuba », AOL, (consulté le ).
  58. (en) Agence France-Presse, « Audioslave rocks socialist Cuba », New Age, (version du sur Internet Archive).
  59. Chris Harris, « Mariah Stops The Rock, Reclaims Billboard No. 1 », MTV news,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  60. « Audioslave: Out Of Exile Certified Platinum », Blabbermouth, (version du sur Internet Archive).
  61. « Audioslave Singer Says New Album Will Be 'One Of The Best Rock Records Ever' Made », Blabbermouth, (version du sur Internet Archive).
  62. (en) Scaggs, Austin, « Q&A: Chris Cornell », Rolling Stone, (version du sur Internet Archive).
  63. (en) Shetler, Scott, « Music Review: Audioslave: Out Of Exile », Slant Magazine, (version du sur Internet Archive).
  64. (en) Erlewine, Stephen Thomas, « Out of Exile Review », AllMusic (consulté le ).
  65. a et b (en) Bansal, Vik, « Audioslave – Out Of Exile : album review », musicOMH.com, (version du sur Internet Archive).
  66. (en) Starbuck, « Audioslave – Out Of Exile review », Imperiumi.net, (consulté le ).
  67. (en) « 48th Grammy Awards – 2006 », Rockonthenet.com, (version du sur Internet Archive).
  68. (en) « Audioslave Frontman: 'We're Just Four Sweaty Guys Making Music' », Blabbermouth, (version du sur Internet Archive).
  69. (en) Cohen, Jonathan, « Audioslave Heading Home For Studio Time, Fall Tour », Billboard, (version du sur Internet Archive).
  70. (en) Moss, Corey, « Audioslave Turn To Rage/Soundgarden Producer For Third LP », MTV, (version du sur Internet Archive).
  71. a et b (en) Harris, Chris, « New Audioslave LP: 'Led Zeppelin Meets Earth, Wind & Fire' », MTV, (version du sur Internet Archive).
  72. (en) « Audioslave's Record Label Explains European Tour Cancellation », Blabbermouth, (version du sur Internet Archive).
  73. (en) Harris, Chris, « Chris Cornell Working On Solo LP — But Dismisses Rumors Of Audioslave Split », MTV, (version du sur Internet Archive).
  74. « Madden NFL 07 Soundtrack – Music News at IGN », Music.ign.com (consulté le ).
  75. « Audioslave, Iron Maiden, Alice In Chains: First-Week Sales Revealed », Blabbermouth.net,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  76. Peoples, Glenn, « Chart Recap: Timberlake Over Mayer », coolfer.com, (version du sur Internet Archive).
  77. D. Schiller, Brian, « Music Review: Audioslave: Revelations », Slant Magazine, (version du sur Internet Archive).
  78. Revelations review, sur allmusic.com, consulté le 20 décembre 2021
  79. Ackroyd, Stephen, « Audioslave – Revelations », Rocklouder (version du sur Internet Archive).
  80. Borzykowski, Brian, « Revelations review », NOW, (consulté le ).
  81. (en) « Audioslave Frontman Wants To Wait Before Hitting The Road », Blabbermouth.net,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  82. a et b (en) Harris, Chris, « Chris Cornell Talks Audioslave Split, Nixes Soundgarden Reunion », MTV, (version du sur Internet Archive).
  83. (en) Froelich, Paula; Hoffmann, Bill, « Rocker Walks », New York Post, (consulté le ).
  84. (en) Blabbermouth, « AUDIOSLAVE To Reunite For First Performance In Over A Decade At 'Anti-Inaugural Ball' », sur BLABBERMOUTH.NET, (consulté le ).
  85. « Mort de Chris Cornell, la voix de Soundgarden », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Annexe modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :