L’Artevelde devait être le premier vrai navire de guerre de la marine belge[1]. Il est mis en construction, en , au chantier naval Cockerill-Sambre à Hoboken. Il devait aussi servir de navire officiel de représentation et contenir des appartements royaux[1]. Il porte ce nom en hommage à Jacob van Artevelde.

Artevelde
illustration de Artevelde
L’Artevelde

Autres noms K 4, Lorelei
Type aviso
Histoire
A servi dans  Kriegsmarine
Force Navale Belge
Chantier naval Cockerill-Sambre, Hoboken Drapeau de la Belgique Belgique
Wilton-Fijenoord, Schiedam Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Quille posée (Belgique)
Lancement (Kriegsmarine)
Armé (Kriegsmarine)
Statut détruit en 1954
Équipage
Équipage 120 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 98,25 m
Maître-bau 10,5 m
Tirant d'eau 3,8 m
Déplacement 1 640 t
Propulsion 2 turbines
2 chaudières
Puissance 2 × 15 000 ch
Vitesse 28,5 (?) nœuds
8 à 12 nœuds (1945)
Caractéristiques militaires
Armement Origine :
  • 4 × 1 canon AA de 102 mm
  • 1 × 2 canons AA de 20 mm

Kriegsmarine :

  • 3 × 1 canon de 105 mm
  • 4 × 1 canon de 37 mm
  • 4 × 4 canons de 20 mm
  • 120 mines
Rayon d'action 2 600 milles à 19 nœuds
(680 tonnes de mazout)
Carrière
Pavillon Belgique
Port d'attache Drapeau de la Belgique Belgique

Capturé par la Kriegsmarine en 1940, il servira de canonnière sous le nom de K 4 (Kanonenboot no 4) puis comme escorteur sous le nom de Lorelei pour le Befehlhaber der Nordsee.

Récupéré par la Royal Navy à Cuxhaven, il est remis à la Belgique en . Il a servi dans la Force navale belge de 1946 jusqu'à sa destruction en 1954.

Histoire

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Lors de l'invasion allemande en , plusieurs navires en construction sont capturés avant avoir pu être sabordés. L’Artevelde, proche de la date de son lancement, est remorqué par la Kriegsmarine jusqu'à Schiedam aux Pays-Bas. Il est achevé avec des matériaux de récupération sur le chantier Wilton-Fijenoord sous le nom de Kanonnenboot no 4. Le , commissionné sous pavillon de la Kriegsmarine, il est affecté comme escorteur à la Sperrbrecherflotille (flottille de briseurs d'obstructions) sous le nom de Lorelei.

Il est retrouvé, en mauvais état, au port de Cuxhaven par la Royal Navy. Rendu à la Belgique en , il rejoint le port d'Ostende pour des réparations, armé par des marins de la RNSB (Royal Navy Section belge). En 1946, il intègre la nouvelle Force navale et reprend la mer pour le port d'Anvers. Revenu à Ostende quelques jours plus tard il effectue une seule mission, un voyage de 6 jours (15 au ) pour aller à Chatham embarquer des charges de fond. Il ne naviguera plus jusqu'au , date à laquelle il est désarmé et reste à quai à Ostende.

En 1952, il est remorqué à Zeebruges puis à Gand pour y subir un carénage et des aménagements intérieurs en prévision de devenir un casernement ou un dépôt pour les équipages du Centre d'instruction de Sint-Kruis. Une inspection technique, en 1953 le déclare inapte au service. Il est vendu le à J. Bakker de Bruges pour démolition.

Notes et références

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  1. a et b « Artevelde », sur Marine belge.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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